L’Art de communiquer ses décisions dans l’incertitude

L’Art de communiquer ses décisions dans l’incertitude

L’Art de communiquer ses décisions dans l’incertitude

[Leadership & communication – Développer sa zone d’excellence]

Prendre des décisions fondées sur des informations incomplètes et incertaines est le lot de plus en plus de décideurs de nos jours. Face à des marchés imprévisibles, des technologies en mutation rapide dont on ne comprend pas toujours immédiatement la portée, ou encore des crises aussi imprévisibles que capables impacter le monde entier, les dirigeants sont souvent confrontés à des situations où ils doivent trancher en faisant appel à leur intuition plus qu’à la logique. La décision a toujours été fondée sur une part d’intuition et certains dirigeants sont plus capables que d’autres d’y recourir, même en se basant sur suffisamment d’informations. Ce qui change aujourd’hui, c’est la rapidité des évolutions qui nous entourent et qui fait appel à plus de réactivité, d’adaptabilité et de flexibilité. L’ère moderne requiert des décideurs non seulement qu’ils soient informés, mais également qu’ils soient en mesure de décoder rapidement des situations ambiguës, d’interpréter des signaux parfois faibles et au besoin de changer rapidement de direction ou de stratégie en réponse à de nouvelles informations ou à des circonstances inattendues.

De l’incertitude à la décision

Aujourd’hui, l’incertitude est le terrain de jeu par défaut du monde des d’affaires. La dernière étude du McKinsey Global Institute de 2022, a révélé que les dirigeants d’entreprise consacrent désormais environ 20 % de leur temps à prendre des décisions dans des conditions d’incertitude, contre 10 % il y a dix ans. L’étude a également constaté que le nombre de décisions prises dans des conditions d’incertitude a augmenté de 50 % au cours de la même période. Les paradigmes et même les vérités que nous tenions pour acquises peuvent être renversés presque du jour au lendemain. Pensez à la manière dont les industries ont été bouleversées par des innovations digitales, ou comment une pandémie mondiale a réorienté des marchés entiers. Dans ce contexte, la capacité d’agir avec conviction, même sans avoir tous les éléments en main, est devenue essentielle. Mais cela va au-delà de la simple prise de décision. Cela nécessite aussi d’inculquer une culture où l’échec, en tant que résultat d’une décision prise dans l’incertitude, n’est pas perçu comme une faiblesse, mais comme une opportunité d’apprendre et d’ajuster. Il s’agit de développer une mentalité agile et résiliente, où l’erreur est acceptée comme une étape naturelle de l’exploration et de l’innovation. Cette approche, qui pourrait être qualifiée d’entrepreneuriale, demande du courage, de l’honnêteté et un leadership solide pour guider les équipes à travers l’incertitude.

L’Importance de la transparence

Les informations incomplètes peuvent sembler une base fragile pour prendre des décisions décisives. Dans ce contexte, comment communiquer efficacement ces décisions à une équipe ou à un public ? Les craintes sont nombreuses : s’exposer à des critiques, semer la confusion, ou encore, être perçu comme indécis ou mal informé. Pourtant, ce sont précisément ces situations qui exigent une communication claire et transparente. Une autre étude, menée par l’Université de Stanford en Californie, a révélé que les dirigeants d’entreprise estiment que le niveau d’incertitude auquel ils font face a augmenté de 30 % au cours des cinq dernières années. L’étude a également constaté que les dirigeants sont plus susceptibles de prendre des décisions dans des conditions d’incertitude dans les secteurs complexes, comme la technologie ou la finance. Dans ce contexte, il est plus important que jamais pour les dirigeants de bien communiquer leurs décisions, même si elles sont fondées sur des informations incomplètes. Prenons l’exemple de Nokia. Il fut un temps où Nokia dominait le marché mondial des téléphones portables. Mais au tournant du 21ème siècle, l’entreprise a connu des difficultés pour s’adapter à l’émergence des smartphones. En 2011, Stephen Elop, alors PDG de Nokia, a pris la décision d’abandonner le système d’exploitation maison de Nokia, Symbian, au profit de l’OS de Microsoft, Windows Phone. Cette décision a été prise dans un contexte d’incertitude profonde quant à l’avenir de l’entreprise et du marché des smartphones en général. Lorsque Stephen Elop a annoncé ce changement stratégique majeur, il a communiqué sa décision avec une transparence remarquable, reconnaissant les défis auxquels Nokia était confronté et expliquant clairement les raisons qui le poussaient à s’associer à Microsoft. Bien que cette décision ait été critiquée et que Nokia ait finalement été racheté par Microsoft en 2013, la manière dont Elop a géré cette communication dans une période d’incertitude a été saluée pour sa clarté et son honnêteté. Ce qu’il faut retenir de cet exemple, c’est que même dans des situations d’incertitude, la transparence dans la communication est essentielle. Les décideurs doivent reconnaître l’incertitude, expliquer clairement les raisons de leur décision et ce qu’ils espèrent accomplir, tout en étant ouverts aux retours et critiques. Cela permet de créer un environnement de confiance et de compréhension, essentiel pour naviguer avec succès dans un paysage imprévisible.

Incertitude et leadership

Trois conseils pour une communication efficace face à l’incertitude

  • Partagez le processus de prise de décision : même si la décision finale peut être sujette à débat, partager votre réflexion permet aux autres de comprendre votre point de vue. Expliquez comment vous avez pesé les différentes options, et pourquoi vous avez choisi une voie plutôt qu’une autre.
  • Admettez les lacunes de votre savoir : cela peut sembler contre-intuitif, mais admettre que vous ne savez pas tout renforce votre crédibilité. Cela montre que vous êtes réaliste quant aux informations à votre disposition.
  • Invitez aux retours : encouragez les membres de votre équipe ou votre public à partager leurs perspectives. Non seulement cela peut éclairer des zones d’ombre, mais cela renforce également le sentiment d’appartenance et d’engagement.

Conclusion

Dans un monde idéal, chaque décision serait basée sur des données parfaites et complètes. Mais en réalité, naviguer dans l’incertitude est devenu la norme. Au lieu de reculer, embrassons cette réalité. En mettant en avant la transparence et une communication efficace, non seulement nous renforçons la confiance, mais nous ouvrons également la voie à une collaboration enrichie, où chaque voix a le pouvoir de clarifier un peu plus le chemin à suivre.

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Quand l’innovation redéfinit la mission du leader

Quand l’innovation redéfinit la mission du leader

Quand l’innovation redéfinit la mission du leader

L’essor de la biotech illustre comment les compétences des leaders du futur doivent s’élargir.

[leadership enhancement – Vivre au rythme des mutations]

Selon une étude de McKinsey, 85% des dirigeants estiment que la technologie et les innovations scientifiques joueront un rôle majeur dans la stratégie de leur entreprise au cours de la prochaine décennie. 72% d’entre eux croient également qu’ils devront considérablement adapter leur modèle économique pour rester compétitifs. Face à ce constat, un enjeu majeur se présente aux leaders d’aujourd’hui et de demain : se préparer continuellement à des avancées inédites. Ces évolutions, qu’elles soient technologiques, scientifiques ou les deux, bouleverseront tous les secteurs d’activité, exigeant d’eux une adaptation et une évolution constante. Si le fait de savoir adapter les modèles d’affaires est une compétence centrale pour les leaders, elle est loin d’être la seule. Parler d’éthique, s’adapter aux règlementations, voire prendre part à l’activité politique pour les faire évoluer, ou encore s’entrainer à anticiper, deviennent des compétences incontournables. Illustrations à travers l’émergence de la biologie synthétique et de la biotechnologie, deux domaines en pleine effervescence, qui conduit tous les secteurs d’activité ou presque à innover et défient les compétences des leaders.

« Je suis éthique ou je ne suis pas ! »

L’innovation suscite des dilemmes éthiques. C’est le cas dans le domaine de la biotechnologie, où les enjeux se trouvent à l’intersection de la science, de l’éthique et de la responsabilité humaine. En 2018, lorsque le chercheur chinois He Jiankui a annoncé avoir modifié des embryons humains pour les rendre immunisés contre le VIH, l’exploit scientifique a rapidement cédé la place aux enjeux éthiques. Devons-nous féliciter le courage d’un tel acte ou craindre d’ouvrir la boîte de ? Où se trouve la frontière entre guérir et « améliorer » la vie humaine ? Nous l’avons bien compris à l’époque : ce n’était pas seulement le destin des futurs enfants concernés, qui était en jeu, mais celui de toute l’humanité. L’UNESCO a répondu l’année suivante par un appel poignant pour un débat mondial. La question n’était plus celle d’une seule nation mais celle concernant l’ensemble de l’espèce humaine. La biotech touche de plus en plus de secteurs aujourd’hui, de la santé à l’agriculture, en passant par les biocarburants, les textiles, les emballages, la cosmétique, le jardinage, la probiotique… Ses applications sont immenses et prometteuses. Par exemple on pourrait imaginer sans trop de risques de se tromper, voir apparaître des textiles bio-fabriqués qui purifient l’air autour de nous ; des micro-organismes génétiquement modifiés qui nettoient nos eaux usées ; des bâtiments conçus avec des matériaux vivants capables d’auto-réparation. Dès lors, les questions d’éthique vont impliquer tous les dirigeants, quel que soit le secteur d’activité. S’y préparer, c’est d’abord reconnaître la portée de ces innovations, mais c’est aussi et surtout savoir aborder avec lucidité et responsabilité les défis qu’elles soulèvent.Haut du formulaire

L’anticipation ne me décourage pas

L’anticipation n’est pas un concept nouveau pour l’espèce humaine. Depuis des millions d’années, nous avons cultivé cette aptitude innée, cherchant constamment à anticiper les saisons, à prévoir les dangers et à envisager l’avenir pour assurer notre survie et notre prospérité. Aujourd’hui l’anticipation prend une dimension encore plus critique. Envisagez l’impact de la biotechnologie sur l’industrie alimentaire, par exemple. Les avancées en matière de viande cultivée en laboratoire, sans l’abattage d’animaux, représentent un changement radical dans notre approche de la production alimentaire. Ces innovations, tout en offrant des avantages en matière de développement durable et d’éthique, posent aussi des questions complexes sur la réglementation, l’acceptation du marché et l’éthique. Anticiper ces défis et y répondre de manière proactive est essentiel pour les leaders de ce secteur, mais aussi pour tous ceux qui sont touchés indirectement par ces avancées. Selon une étude de McKinsey, les entreprises dotées d’une forte capacité d’anticipation ont 33% de chances supplémentaires d’être leaders dans leur domaine, et leur croissance du revenu est 120% plus rapide que celle de leurs concurrents. Mais cette anticipation, comme le soulignait Angela Merkel, ne concerne pas seulement la gestion des crises. C’est une compétence fondamentale pour « comprendre leurs origines et y apporter des solutions avant qu’elles ne deviennent ingérables ». L’anticipation, loin d’être une charge décourageante, est une source d’empowerment. Elle permet aux leaders d’avancer avec confiance, armés de la compréhension et de la préparation nécessaires pour agir avec des évolutions constantes.

innovation et compétences

J’apprends à être plus politique

Comme dans toute innovation majeure, il y a toujours un décalage entre sa naissance et la mise en place des réglementations qui s’imposent à notre société. La complexité des innovations aujourd’hui, font qu’il est long et difficile de légiférer, encore moins quand la compétition entre chercheurs se produit à l’échelle planétaire et accélère les innovations. Prenons l’exemple de CRISPR-Cas9, un outil d’édition génique qui est souvent comparé à des « ciseaux moléculaires » qui peuvent couper l’ADN à des endroits spécifiques, pour supprimer, remplacer ou ajouter des séquences géniques. Alors que CRISPR-Cas9 a connu des avancées rapides depuis sa découverte, les cadres réglementaires sont restés en retard, laissant place à une multitude d’interprétations et d’incertitudes. En Europe, par exemple, alors que les chercheurs étaient prêts à l’appliquer dans l’agriculture, la Cour de justice de l’Union européenne a tranché en 2018, décidant que les organismes édités devraient être soumis aux mêmes réglementations strictes que les OGM traditionnels. En termes de leadership, cela signifie qu’être un leader demain, ce ne sera pas développer uniquement des capacités à diriger et à inspirer, mais aussi des capacités à gérer directement des aspects réglementaires et politiques en constante évolution. Cela n’exclut pas la capacité d’engager un dialogue avec les décideurs politiques, ou même de contribuer à l’élaboration du cadre réglementaire.

Conclusion

Si la biotechnologie et la biologie synthétique offrent des opportunités passionnantes et novatrices, elles illustrent également le défi plus vaste auquel sont confrontés les leaders d’aujourd’hui et de demain. Le leadership du futur exige une adaptation, une éducation et une anticipation constantes. Développer ces compétences aujourd’hui les préparera à guider efficacement leurs organisations dans un avenir rempli d’incertitudes, mais aussi de promesses.

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Le charisme des leaders sous toutes ses facettes

Le charisme des leaders sous toutes ses facettes

Le charisme des leaders sous toutes ses facettes

Toutes les clés pour comprendre comment le charisme évolue avec le temps ou selon les contextes.

[Inspirer & Motiver – Charisme]

Le charisme est souvent considéré comme le Saint Graal pour bon nombre de leaders. Une étude de 2012 publiée dans le Journal of Business and Psychology a démontré que les leaders charismatiques ont plus de chances de susciter un engagement élevé parmi leurs employés. Cependant, sa portée n’est pas universelle. Dans certains contextes, il est un atout précieux, mais dans d’autres, il peut s’avérer inefficace ou même contre-productif. Explorerons les multiples facettes du charisme et découvrons comment le « leadership intentionnel » pourrait redéfinir ce que signifie être véritablement charismatique.

Le charisme est culturel et contextuel

Selon une étude réalisée en 2002 par House, Javidan, Hanges, et Dorfman, le charisme varie considérablement d’une culture à l’autre. En Occident, il est souvent vu comme le signe d’une individualité marquée, d’une éloquence exceptionnelle et d’une vision transformatrice. Par exemple, Steve Jobs est fréquemment cité comme un leader charismatique en Occident pour son style de communication et sa vision. En revanche, dans des cultures orientales, des figures comme le Dalaï Lama sont perçues comme charismatiques pour leur sagesse et leur humilité. Il est indéniable, que le charisme, dans ses multiples formes, est un puissant levier d’influence mais il est important pour les leaders de comprendre que sa manifestation et son impact sont d’abord ancrés dans le tissu culturel et sociétal de leur environnement. Se fier uniquement à une interprétation occidentale du charisme pourrait être une erreur dans un monde de plus en plus globalisé et interconnecté. Il est donc essentiel pour les leaders d’aujourd’hui et de demain de reconnaître et d’apprécier la diversité des perceptions du charisme à travers le monde. De plus, le charisme ne se manifeste pas de la même manière selon le domaine professionnel. Tandis qu’en affaires, un leader charismatique, comme Elon Musk, peut être admiré pour sa vision futuriste, en politique, une figure comme Barack Obama est saluée pour son éloquence et sa capacité à rassembler des gens de divers horizons. Néanmoins, le charisme, dans son essence, reste subjectif et en constante évolution.

charisme du leader

L’évolution du charisme aujourd’hui

Ce que l’on définit comme « charismatique » reflète souvent les valeurs et les besoins d’une époque donnée. À mesure que le monde change et que les défis évoluent, notre perception du leader charismatique s’adapte en conséquence. On constate une évolution du charisme vers une forme plus inclusive et empathique. Dans le contexte actuel marqué par des défis globaux, les leaders qui font preuve d’écoute, de compassion et d’une volonté sincère d’agir pour le bien commun sont de plus en plus valorisés. Il ne s’agit plus simplement de posséder une présence imposante ou une capacité oratoire qui captive, mais de démontrer une véritable préoccupation pour les autres et pour la planète. Prenons l’exemple de l’ex chancelière allemande, Angela Merkel, qui s’est illustrée par un comportement combinant assurance calme et de détermination, en intervenant lors de plusieurs crises complexes. Un autre exemple pourrait être un dirigeant comme Ingvar Kamprad, le fondateur d’Ikea, qui bien que fort du succès international de son entreprise, reste fidèle à ses racines suédoises et à une philosophie de simplicité et de fonctionnalité. Son approche humble du leadership, sa vision claire qui est de rendre le design accessible à tous, et son engagement en faveur du développement durable, en ont fait une figure charismatique dans le contexte d’aujourd’hui. Son charisme, pourrait-on dire, imprègne chacun des produits d’Ikea. Les leaders d’aujourd’hui et de demain seraient bien avisés de prendre note de cette évolution et de développer un charisme en lien avec les aspirations et les espoirs de notre époque.

Les « faux-amis » du charisme

Le charisme, par sa nature attractive, peut être aisément confondu avec d’autres comportements qui semblent séduisants en surface mais qui, à long terme, peuvent être préjudiciables. Ces « faux amis » sont des pièges dans lesquels de nombreux leaders tombent, parfois avec des conséquences désastreuses. Le charisme authentique peut facilement être éclipsé par des imitations superficielles. Le charme éphémère peut rapidement s’évaporer, laissant place à la méfiance lorsqu’il n’est pas soutenu par de véritables intentions. Confondre confiance avec arrogance peut aliéner l’entourage, tandis que l’autoritarisme étouffe l’innovation et la libre expression. Enfin, une obsession du spectacle détourne l’attention des véritables enjeux et priorités. Les leaders avisés éviteront ces écueils pour embrasser un charisme véritable et durable.

Vers un charisme réinventé : l’influence du leadership intentionnel

Remontons un peu le temps. L’origine étymologique du mot charisme nous conduit au grec ancien (khárisma), traduit par « don de grâce ». Dans les écritures sacrées, il faisait écho à un cadeau divin, offert pour servir la communauté. C’était un don au service d’un dessein supérieur. Aujourd’hui, le monde entrepreneurial et social s’agite autour d’une nouvelle forme d’influence : le leadership intentionnel. Si à première vue, le rapport entre un terme religieux ancien et le leadership moderne peut sembler surprenant, il y a pourtant un lien : l’intention de servir. Le leader intentionnel ne se contente pas de charmer par son éloquence ou son magnétisme. Il ou elle est animé(e) par une vision claire, axée sur un impact concret et positif, souvent de nature socio-environnementale. Il y a une volonté délibérée d’utiliser son influence pour le bien commun. À une époque où la défiance vis-à-vis des leaders traditionnels est en forte croissance, le charisme du futur pourrait bien s’ancrer dans cette authenticité et cette intentionnalité. Vous découvrirez dans notre prochain ouvrage à paraître : « Diriger avec intention », des figures emblématiques de ce leadership en expansion, qui incarnent cette nouvelle époque du charisme, où l’aura personnelle est mise au service de causes plus vastes que l’individu. En fin de compte, le charisme n’a jamais été une constante. Tout comme la société évolue, notre perception de ce qui est charismatique se métamorphose, rappelant à chaque leader potentiel que l’influence véritable réside souvent dans l’intention derrière l’action.

Conclusion

S’il y avait un seul conseil à suivre pour développer son charisme de leader à l’avenir, ce serait de se connecter à son « pourquoi » intérieur. Le charisme authentique ne provient pas de l’imitation de traits ou de quelconques techniques. Il provient d’une compréhension profonde de sa propre mission et de ses valeurs. Prenez le temps de réfléchir à ce qui vous motive profondément, les convictions que vous souhaitez défendre et à la manière dont vous souhaitez influencer le monde autour de vous. Lorsque vous parlez et agissez à partir de ce « capital intérieur » sincère, vous dégagez une authenticité et une énergie qui attirent naturellement les autres à vous. Dans un monde saturé de bruit et d’artifice, une authenticité ancrée dans l’intention sera certainement la clé du charisme du futur.

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Etes vous un acteur de l’engagement

Etes vous un acteur de l’engagement

Etes-vous un acteur de l’engagement ?

Comment accompagner l’évolution et les défis du rôle des entreprises au 21e siècle ?

[Stratégie & Vision – Leadership à mission – Leadership intentionnel]

C’était la question posée par la REF23, la rencontre annuelle du Rassemblement des Entreprises Françaises, qui a eu lieu les 28 et 29 août 2023 à l’Hippodrome de Paris-Longchamp. Une journée plus tard, le 30 août, c’était au tour des Universités d’été de l’économie de demain, portées par le Mouvement Impact France qui rassemble des entrepreneurs qui veulent changer de paradigme, de s’interroger sur « le rôle que peuvent jouer les entreprises pour assurer un avenir serein, faire barrière à la loi du plus fort et contribuer à un apaisement durable de la société ». Ces rencontres témoignent d’un mouvement sous-jacent dans le paysage entrepreneurial français, poussant les entreprises à prendre une responsabilité accrue face aux enjeux socio-environnementaux. Depuis quelques années, celles-ci sont pressées par les différentes parties prenantes : clients, employés, investisseurs, partenaires, société civile, etc. pour prendre en charge une partie, non négligeable, des responsabilités longtemps dévolues aux Pouvoirs Publics et de devenir des acteurs « responsables. En tant que dirigeant ou leader, où croyez vous, vous situez vous dans cette dynamique ? Quels obstacles devez vous encore surmonter pour être un acteur de l’engagement et créer un impact à long terme ?

Du capitalisme classique à la recherche d’un système plus équilibré

Depuis quelques décennies, les entreprises sortent progressivement d’un système capitaliste axé sur la recherche quasi exclusive de profit et cherchent un système plus équilibré entre profit, responsabilité sociale et environnementale. Cette évolution provient de trois forces qui se conjuguent et modifient les attentes des citoyens, à l’égard des entreprises. La première est la prise de conscience croissante des enjeux sociaux et environnementaux. Les citoyens sont de plus en plus conscients des enjeux comme le changement climatique, les inégalités, l’inclusion, etc. et attendent des entreprises qu’elles prennent des mesures efficaces et des engagements pour contribuer à résoudre ces problèmes. La seconde est l‘évolution des valeurs des consommateurs.
Les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux valeurs des entreprises et aux engagements qu’elles prennent, quitte à boycotter leurs produits ou services, s’ils les jugent irresponsables ou irrespectueuses. La troisième est l’évolution des réglementations. Les gouvernements adoptent de plus en plus de réglementations pour obliger les entreprises à prendre des mesures sociales et environnementales. Par exemple, en France, la loi sur le devoir de vigilance oblige les grandes entreprises à établir et mettre en œuvre des plans de vigilance visant à prévenir les atteintes graves aux droits humains et à l’environnement tout au long de leur chaîne d’approvisionnement. L’équilibre est encore loin d’être atteint, cependant, il s’agit d’une évolution irréversible pour les entreprises. Cela est en partie dû à la faillite des politiques publiques, qui auparavant tenaient le rôle de régulateur concernant les questions de protection de l’environnement, d’équité, de diversité et d’égalité. Elles ont perdu de leur crédit auprès des citoyens, faute d’actions efficaces face aux profondes mutations économiques, sociales et celles du travail. Si les réglementations guident formellement le comportement des entreprises, c’est bien le changement fondamental dans le leadership et les priorités internes des entreprises qui ancrent véritablement cette transformation.

Leadership à mission

Vers un capitalisme équilibré : profit, responsabilité sociale et environnementale

Depuis plusieurs décennies, on observe un glissement du capitalisme traditionnel, axé sur le profit, vers une recherche d’équilibre entre gains économiques, responsabilité sociale et environnementale. Trois forces majeures guident ce mouvement. La première est la conscience croissante des enjeux mondiaux. Le changement climatique, les inégalités et l’inclusion figurent parmi les préoccupations grandissantes des citoyens. Ils attendent des entreprises des actions concrètes pour y répondre. La seconde repose sur les valeurs des consommateurs. La fidélité des clients dépend désormais des valeurs affichées par les entreprises. Un faux pas ? Le boycottage n’est pas loin. En la troisième force repose sur les réglementations plus strictes. Face aux enjeux, les gouvernements durcissent le ton. La France, par exemple, impose aux grandes entreprises un devoir de vigilance tout au long de leur chaîne d’approvisionnement. Bien que la balance ne penche pas encore parfaitement vers l’équilibre, cette tendance semble irréversible. Pour cause, la confiance dans les politiques publiques s’effrite, laissant un vide que les entreprises sont appelées à combler. Si les réglementations dessinent un cadre, c’est bel et bien l’évolution du leadership des entreprises qui insufflera un changement durable.

Vers un nouveau leadership plus éthique, inclusif, responsable

C’est une nouvelle ère pour les leaders. Finie l’époque où diriger se limitait aux chiffres au bas du bilan. Aujourd’hui, être à la tête d’une entreprise ou d’une équipe, c’est jongler entre profit bien sûr, mais aussi entre considérations sociales et conscience environnementale. Les jeunes générations Y et Z y sont pour quelque chose : elles arrivent avec des valeurs neuves, rafraîchissantes, redessinant totalement le visage du monde professionnel. De plus, à l’heure du tout numérique, fini les secrets : une entreprise doit montrer patte blanche sur ses résultats financiers et sur la façon dont elle s’engage, pour quelles raisons et pour quels buts. Comme si cela ne suffisait pas, les bouleversements mondiaux – du climat aux pandémies – exigent des dirigeants une réactivité et une responsabilité au top niveau. Le défi est de réussir dans cette jungle, tout en préservant la planète et en étant juste, sur un plan social. Un sacré tour de force qui demande détermination, flexibilité et une vision à 360 degrés. Si vous êtes dirigeant et que l’engagement n’est pas encore au sommet de votre liste de priorités, il est temps d’y réfléchir à deux fois.

Le prix du désengagement : des chiffres qui parlent et un risque à ne pas sous-estimer

Selon une étude de Gallup, réalisée en 2022, près de 70 % des employés ne se sentent pas engagés au travail. Imaginez l’impact sur la productivité et l’innovation. La confiance, c’est ce lien invisible mais essentiel avec ceux qui font tourner votre entreprise : employés, investisseurs, clients. Et sans votre engagement, il n’y a pas de confiance. Il y a même des risques sérieux de désarroi. La culture d’entreprise s’affaiblit, les équipes se démotivent et les résultats financiers sont difficiles à atteindre. Prenons l’exemple de la société Netflix, qui en mai 2023, a annoncé qu’elle allait licencier 450 employés, soit environ 3 % de son effectif. Cette décision intervenait alors que l’entreprise venait d’annoncer des résultats financiers positifs, soit 7,9 milliards de dollars de revenus et 1,6 milliard de dollars de bénéfices au premier trimestre 2023. Netflix a justifié sa décision de licencier pour rester rentable, en raison de la perte de 200 000 abonnés au quatrième trimestre 2022, phénomène qui, selon elle, devait s’accélérer en raison de la concurrence accrue. La décision a entraîné un déchainement de mécontentements des salariés sur les réseaux sociaux. Certains ont menacé de quitter l’entreprise. Cela a eu un impact désastreux sur l’image et la culture de l’entreprise, ruinant les efforts de plusieurs années pour construire un environnement de travail positif et collaboratif. Les analystes ont soulevé des questions sur la vision à long terme de Netflix, se demandant si ces licenciements étaient vraiment nécessaires ou s’ils étaient une simple réaction paniquée face à un léger recul du nombre d’abonnés. Les partenaires commerciaux et les créateurs de contenu ont également exprimé leur préoccupation. Ils ont redouté que ces changements n’entraînent une baisse de la qualité des productions de la plateforme. De plus, le moral des équipes restantes a chuté, certains craignant que d’autres vagues de licenciements ne soient à venir.

L’engagement le nouvel actif incontournable de l’entreprise

Construire de l’engagement à long terme et faire face à tous les aléas avec brio, c’est possible. Une première étape est l’auto-évaluation : des sondages réguliers auprès des employés peuvent offrir des insights précieux. L’investissement dans la formation des leaders est également fondamental, ainsi que l’ouverture en faveur de toutes les parties prenantes, par un dialogue sincère de la part des dirigeants. Songez également à mettre en place des incitations basées sur des critères concrets, pour encourager et valoriser l’engagement à tous les niveaux de l’entreprise. De nombreuses entreprises ont déjà recours à ce type de politique d’incitations pour encourager l’engagement de leurs employés. En France par exemple, la SNCF a mis en place un programme d’intéressement aux bénéfices pour tous les employés qui répondent aux critères d’engagement de l’entreprise. En Belgique, l’entreprise Colruyt dans la Grande Distribution, offre à ses employés des congés payés supplémentaires, calculés en fonction de leur ancienneté. En Suisse, l’entreprise pharmaceutique Novartis offre à ses employés des opportunités de développement professionnel et vers plus de leadership.

De l’engagement, de la vision et de l’intention

Chaque dirigeant sait que vouloir c’est pouvoir mais combien réalisent que la véritable force motrice derrière l’engagement, c’est l’intention initiale ? Dans le monde des affaires, s’engager sans une vision claire, c’est comme partir en voyage sans carte. Mais promouvoir une vision sans intention à long terme, c’est comme partir en voyage sans but ou comme construire une maison sans fondation. Diriger, ce n’est pas juste une question d’attitude ou de charisme. C’est une question de vision et derrière la vision, il est préférable et plus efficace d’avoir une intention de créer un impact tangible sur la société et l’environnement, à long terme et si possible en pensant aux futures générations. Une vision claire fait la différence entre une entreprise qui avance à tâtons, épuise ses équipes par des changements successifs sans qu’ils voient l’intérêt véritable, et une autre qui marche avec assurance, sachant exactement où elle va. Une intention crée l’étincelle et la stimule sur la durée. Elle inspire et motive l’ensemble des parties prenantes. Un bon exemple pourrait être l’intention du fondateur et patron de Salesforce, Marc Benioff. En 2022, l’entreprise leader mondial des logiciels de gestion de la relation client, a annoncé qu’elle allait investir 100 millions de dollars dans la lutte contre la pauvreté et la discrimination. Marc Benioff est une personnalité controversée, que certains critiquent pour son style de leadership autoritaire. Cette annonce, comme d’autres du même genre, a donc été jugée par certains comme relevant d’un penchant naturel du fondateur de Salesforce pour le spectacle. Cependant c’est oublié que Marc Benioff est un fervent défenseur de la justice sociale et du développement durable. En cela, il a toujours été constant dans ses intentions de créer une entreprise leader et prospère sur son secteur avec, en plus, une mission socio-environnementale à long terme. Il investit volontiers dans des entreprises vertes et a mis en place plusieurs initiatives de développement durable qui ont rencontré l’adhésion et l’engagement de ses différents interlocuteurs, à maintes reprises. L’annonce de 2022 ne fait pas exception : la salariés de Salesforce ont vu dans cet investissement un signe de l’engagement de l’entreprise à favoriser une société plus juste et équitable. Cela se répercute sur l’ensemble des parties prenantes.

Face à la mutation du paysage entrepreneurial, la clé pour les entreprises du 21e siècle réside dans un engagement sincère et une vision claire, conjuguant profit et responsabilités, pour œuvrer avec assurance dans un monde en quête d’équilibre socio-environnemental.

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Les fondements de la santé mentale des leaders

Les fondements de la santé mentale des leaders

Les fondements de la santé mentale des leaders

[Leadership enhancement – Managing yourself]

La santé mentale des leaders est un facteur clé qui influe sur le bien-être des employés et la performance globale des organisations. Pourtant, cet aspect crucial a souvent été négligé et sous-estimé dans le contexte professionnel. Des études récentes mettent cependant en évidence l’importance cruciale de la santé mentale des leaders pour la réussite à long terme des entreprises. Les répercussions de la santé mentale des leaders sur l’organisation et la productivité peuvent être profondes et durables : climat de travail et culture organisationnelle, engagement des employés, productivité et performance, réduction du taux de turnover, image de l’entreprise.

L’impact de la santé mentale des leaders

Une étude menée par l’Institut de recherche Gallup a révélé que les leaders qui affichent un haut niveau de bien-être mental sont deux fois plus susceptibles d’être considérés comme des leaders efficaces par leurs employés. De plus, selon une enquête réalisée par le cabinet de conseil Deloitte, près de 90 % des dirigeants estiment que la santé mentale des leaders est un facteur essentiel pour la réussite de leur entreprise. Ces chiffres soulignent l’impact considérable de la santé mentale des leaders sur l’ensemble de l’organisation. Un leader dont la santé mentale est solide est mieux équipé pour gérer les défis quotidiens, prendre des décisions éclairées, maintenir des relations positives avec les employés et promouvoir une culture organisationnelle saine. Cependant, dans une époque marquée par une pression croissante, des attentes élevées et une complexité croissante, la santé mentale des leaders est un sujet tabou. Par définition, « un leader doit être fort et compétent ». Il est temps de décrypter cette époque et de reconnaître qu’elle peut mettre à mal la santé mentale des leaders, alors même que celle-ci est un levier essentiel pour préserver la productivité, favoriser l’engagement des employés et assurer la pérennité des organisations.

Les risques de dérapages

Une étude menée par l’American Psychological Association a montré que les personnes présentant un niveau élevé de stress au travail étaient plus susceptibles de consommer de l’alcool de manière excessive. Cela suggère qu’il peut exister une corrélation entre le stress professionnel et l’abus d’alcool. De plus, une étude publiée dans le Journal of Addiction Medicine a examiné l’utilisation de médicaments sur ordonnance, tels que les calmants et les somnifères, chez les professionnels de la santé. Bien que cette étude ne se concentre pas spécifiquement sur les leaders, elle souligne les risques d’abus de médicaments liés à des niveaux élevés de stress et d’épuisement professionnel. Il est important de noter que ces chiffres ne sont pas spécifiques aux leaders, mais ils suggèrent que les comportements à risque, y compris les problèmes de drogue, d’alcool et d’abus de médicaments, peuvent être associés à l’épuisement professionnel et à la pression intense du rôle de leader. Il convient également de souligner que la prévention et la gestion de ces problèmes nécessitent des approches individuelles et organisationnelles. Les entreprises peuvent mettre en place des programmes de soutien à la santé mentale, offrir des ressources de bien-être, promouvoir une culture du travail équilibrée et créer un environnement propice à la communication ouverte et au soutien mutuel.

Leadership et santé mentale

En quoi notre époque pèse sur la santé mentale des leaders

Chacun d’entre nous a des exemples en tête d’organisations qui malgré les apparences de réussite financières et dotées d’équipes talentueuses, renferment des employés confrontés à des niveaux élevés de stress, d’épuisement professionnel et de désengagement. Les causes de cette réalité paradoxale, sont à rechercher du côté de la santé mentale des leaders. Des études récentes ont mis en évidence l’importance cruciale de de cette dernière [la santé mentale des leaders] dans la dynamique organisationnelle et la productivité de l’entreprise. Une enquête réalisée par l’Université de Stanford a révélé que 50 % des employés déclarent que leur niveau de stress au travail est directement lié à leur relation avec leur supérieur hiérarchique. Ces chiffres frappants soulignent l’impact significatif que les leaders peuvent avoir sur le bien-être de leur équipe. Si les organisations ont une responsabilité non négligeable dans ce domaine, soulignons toutefois que les leaders eux-mêmes doivent être lucides sur la question. Leurs fonctions peuvent être épuisantes mentalement, émotionnellement et physiquement à la fois. Il leur appartient donc de ne pas éluder le problème et de faire très tôt la part des choses entre fatigue et surmenage, tout comme prévenir l’épuisement professionnel et le stress chronique. Une étude menée par la Harvard Business Review a montré que les leaders qui prennent soin de leur santé mentale sont plus susceptibles de promouvoir un climat de travail positif, d’inspirer leurs employés et de favoriser la créativité et l’innovation.

Les défis spécifiques des leaders en matière de santé mentale

Dans les coulisses du monde des affaires, les leaders sont souvent confrontés à des défis qui mettent à rude épreuve leur santé mentale. Ils portent sur leurs épaules un fardeau unique, jonglant avec des responsabilités écrasantes et des attentes élevées, qui peuvent parfois ébranler les plus solides d’entre eux. Parmi ces défis qui pèsent sur leur bien-être psychologique, on trouve couramment la charge des décisions cruciales (c’est-à-dire prendre des décisions qui pourraient changer le cours d’une entreprise), l’isolement face aux décisions difficiles à prendre, la pression des conflits et des critiques, l’équilibre fragile entre vie professionnelle et vie personnelle. Un des défis majeurs est aussi celui lié à un modèle à incarner : les leaders sont les modèles que leurs équipes admirent et suivent. Ils doivent donner l’exemple en matière de comportement et de gestion. Cependant, lorsque leur propre santé mentale est compromise, cela peut avoir un effet domino sur l’ensemble de l’organisation. Un leader incapable de gérer efficacement sa propre santé mentale risque de perpétuer des pratiques de gestion inefficaces et de créer un environnement de travail peu propice à l’épanouissement des employés. Pour les soutenir dans cette quête exigeante, des stratégies d’intervention et de soutien appropriées doivent être mises en place. Des programmes de formation en gestion du stress, des initiatives de coaching et de mentorat, ainsi qu’une culture d’entreprise axée sur le bien-être, peuvent aider les leaders à affronter ces défis et à préserver leur santé mentale optimale. Après tout, des leaders mentalement sains sont les piliers d’organisations florissantes.

Les facteurs contextuels qui ont longtemps occulté cet aspect

Au fil des décennies, plusieurs facteurs historiques, culturels et organisationnels ont contribué à la sous-estimer l’importance de la santé mentale des leaders : pression pour des résultats immédiats, stigmatisation associée aux problèmes de santé mentale (historiquement, la santé mentale a été entourée de préjugés souvent étendus au contexte professionnel. Les leaders, tout comme les employés, ont pu craindre d’être perçus comme faibles ou incompétents s’ils révélaient des problèmes de santé mentale, ce qui a dissuadé les discussions ouvertes et la prise en charge de ces problèmes), attentes élevées envers les leaders (les leaders sont souvent perçus comme des figures fortes, résilientes et capables de surmonter tous les obstacles), cultures organisationnelles peu favorables, enfin la sous-estimation des effets sur l’organisation.

La nécessité d’une approche holistique

La santé mentale des leaders repose sur des piliers essentiels qui soutiennent leur bien-être et leur capacité à exercer un leadership épanoui. Parmi ces piliers, certains se démarquent par leur impact significatif. En tout premier lieu, l’équilibre et la gestion du stress sont des éléments clés pour les leaders. Trouver un équilibre entre les exigences professionnelles et la vie personnelle est essentiel pour prévenir l’épuisement et maintenir une santé mentale optimale. Selon une étude de l’Université de Stanford, la pratique régulière d’activités de relaxation, telles que la méditation ou le yoga, peut réduire le stress et améliorer la clarté mentale chez les leaders. Cela leur permet de prendre des décisions plus éclairées et d’aborder les défis avec une perspective plus calme. En second lieu, la communication et le soutien jouent également un rôle crucial dans la santé mentale des leaders. Pouvoir partager ouvertement ses préoccupations, exprimer ses émotions et demander de l’aide lorsque nécessaire est essentiel pour prévenir l’isolement et la surcharge émotionnelle. Comme le souligne le professeur de psychologie et auteur Brené Brown : « Le courage commence par la vulnérabilité. Les leaders qui sont prêts à partager leurs difficultés inspirent une culture de confiance et de soutien. » La prise de recul et la réflexion sont aussi des pratiques clés, pour favoriser une santé mentale équilibrée et une mentalité de croissance chez les leaders. Prendre le temps de réfléchir, d’évaluer les situations et de prendre du recul permet de gagner en perspective et en clarté. Une étude publiée dans le Harvard Business Review a révélé que les dirigeants qui pratiquent la réflexion régulière sur leur rôle et leurs objectifs étaient plus efficaces dans leur prise de décision et leur gestion des défis. Enfin, l’autogestion est également un pilier essentiel de la santé mentale des leaders. Prendre soin de soi, définir des limites claires, s’accorder des moments de détente et de récupération sont autant d’éléments qui contribuent à préserver le bien-être mental. Une étude menée par l’Université de Manchester a montré que l’adoption de pratiques d’autogestion, telles qu’une alimentation saine, une activité physique régulière et des routines de sommeil appropriées, conduit à un véritable équilibre sur le long terme.

Conclusion

Cependant, malgré le potentiel de la neuroplasticité, beaucoup reste à faire pour l’intégrer pleinement dans le leadership moderne. Les organisations doivent investir davantage dans la formation et le développement des leaders, en intégrant des principes de neuroplasticité pour aider ces derniers à développer des compétences clés et s’adapter à un paysage commercial en évolution. Le monde change, et avec lui, nos leaders doivent également changer. La neuroplasticité offre une voie prometteuse pour ce changement. Laissons le mot de la fin à Richard Branson, fondateur de Virgin Group : « Il n’y a pas de recette magique pour devenir un leader réussi. Toutefois, la capacité à s’adapter et à apprendre de ses expériences est essentielle ».

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Les fabuleux pouvoirs de notre cerveau de leader

Les fabuleux pouvoirs de notre cerveau de leader

Les fabuleux pouvoirs de notre cerveau de leader

Ce que la neuroplasticité va apporter au leadership à l’avenir

[Leadership enhancement – Vivre au rythme des mutations]

« Le monde que nous avons créé est le produit de notre manière de penser », a déclaré Albert Einstein. Dans un monde qui évolue plus vite que jamais, cette citation résonne fortement. Les leaders d’aujourd’hui sont confrontés à une multitude de défis : le rythme effréné du progrès technologique, la nécessité de l’innovation constante, et la complexité croissante du paysage commercial. Mais alors, comment les leaders peuvent-ils naviguer dans cette mer en constante évolution ? La réponse pourrait bien se trouver dans notre propre cerveau.

Transformer l’apprentissage en habitudes durables

La neuroplasticité n’est pas seulement un concept intéressant pour la neuroscience, elle est également pertinente pour la manière dont nous apprenons et évoluons en tant que leaders. En fait, cette capacité innée du cerveau à s’adapter et à évoluer peut être le fondement d’un leadership efficace dans un monde en perpétuelle mutation. Le leadership efficace ne s’arrête pas à l’apprentissage d’une nouvelle compétence ou d’un nouveau concept ; il s’agit de transformer ces nouvelles compétences en habitudes durables qui peuvent être utilisées de manière fiable dans diverses situations. Grâce à la neuroplasticité, nous avons la capacité de renforcer ces nouvelles connexions neuronales à travers la pratique et la répétition, facilitant ainsi la transformation de l’apprentissage en habitudes durables. Une étude de l’University College London a montré qu’il faut en moyenne 66 jours pour qu’un comportement se transforme en une habitude. Cette recherche souligne l’importance de la persévérance et de la constance dans le développement de nouvelles compétences et habitudes. Cependant, malgré son potentiel, la neuroplasticité reste largement sous-utilisée dans le domaine du leadership. Selon une étude de 2019 réalisée par LinkedIn, 94% des employés déclarent qu’ils resteraient plus longtemps dans une entreprise qui investit dans leur développement professionnel. Cela suggère l’importance d’une culture d’apprentissage continu et l’investissement dans le développement des employés pour retenir les talents et renforcer l’engagement des employés. Comme le souligne Jack Welch, ancien PDG de General Electric : « Un leader ne naît pas, il est formé par l’expérience, le dévouement et la volonté d’apprendre constamment ». En embrassant la neuroplasticité et en adoptant une culture d’apprentissage continu, les leaders peuvent non seulement améliorer leurs propres compétences, mais également motiver leurs équipes à faire de même, créant ainsi un environnement d’entreprise résilient et adaptable face aux défis futurs.

Adopter une mentalité de croissance

« La première étape pour devenir un meilleur leader est de réaliser que nos cerveaux sont câblés pour apprendre », explique David Rock, directeur du NeuroLeadership Institute. En effet, en adoptant un état d’esprit de croissance et en encourageant l’apprentissage continu, les leaders peuvent façonner leur cerveau et celui de leurs collaborateurs, pour s’adapter aux défis d’un monde en constante évolution. Il existe une étude majeure sur ce sujet réalisée par la psychologue Carol Dweck de l’Université de Stanford. Elle a passé des décennies à étudier l’attitude des gens face aux défis et à la façon dont ils perçoivent leur intelligence. C’est elle qui a introduit le concept de « mentalité de croissance » et « mentalité fixe ». Selon ses observations, ceux qui ont une « « mentalité de croissance » croient qu’ils peuvent améliorer leurs capacités et leur intelligence grâce à l’effort, la persévérance et l’apprentissage. À l’inverse, ceux qui ont une « mentalité fixe » croient que leur intelligence est un trait fixe et immuable. Dans un contexte de leadership, cela signifie que les leaders qui adoptent une mentalité de croissance peuvent créer un environnement où les erreurs sont considérées comme des opportunités d’apprentissage plutôt que comme des échecs, favorisant ainsi la créativité, l’innovation et la résilience face au changement. Selon une étude réalisée par Harvard Business Review en 2014, les leaders avec une mentalité de croissance sont plus susceptibles d’encourager la prise de risques, l’innovation et le développement des employés, comparé à ceux avec une mentalité fixe. De plus, les employés de ces leaders se sentent plus responsabilisés et engagés au travail. Cela suggère que la promotion d’une mentalité de croissance au sein de l’organisation peut avoir un impact significatif sur l’adaptabilité et la performance globale de l’entreprise.

La Neuroplasticité – Clé de la Flexibilité Mentale

Qu’est-ce que la Neuroplasticité ?

La neuroplasticité, également connue sous le nom de plasticité cérébrale, est la capacité du cerveau à se restructurer, à s’adapter et à se modifier tout au long de la vie. Ce concept bouleverse l’idée traditionnelle selon laquelle le cerveau est un organe fixe et immuable après un certain âge. Au lieu de cela, la neuroplasticité montre que nos cerveaux sont en constante évolution, modifiant leurs connexions et leurs circuits en réponse à de nouvelles informations, au développement, à l’expérience, à l’apprentissage ou à la récupération d’une lésion cérébrale.

Progrès dans la compréhension de la Neuroplasticité

Les avancées dans la technologie d’imagerie cérébrale au cours des dernières décennies ont permis aux scientifiques d’observer directement la neuroplasticité en action. Ces recherches ont montré que le cerveau peut générer de nouvelles cellules nerveuses et former de nouvelles connexions neuronales tout au long de la vie.

En outre, des études ont montré que certaines activités, comme la méditation, l’exercice physique et l’apprentissage de nouvelles compétences, peuvent favoriser la neuroplasticité. Par exemple, une étude de 2011 publiée dans « Psychiatry Research » a révélé que la méditation à pleine conscience peut entraîner des changements structurels dans certaines régions du cerveau, y compris une augmentation de la densité de la matière grise.

Ces découvertes offrent un potentiel considérable pour l’éducation, le traitement des troubles du cerveau, le développement personnel, et bien sûr, le leadership. En exploitant la capacité du cerveau à changer et à s’adapter, nous pouvons non seulement améliorer nos compétences et nos capacités, mais aussi renforcer notre résilience face au changement et aux défis.

Neuroplasticité

Développer sa santé mentale

Le rôle de la neuroplasticité dans la santé mentale est crucial, et ce, de plusieurs manières. Elle offre la possibilité de former de nouvelles habitudes saines, de remodeler les schémas de pensée négatifs et d’améliorer la résilience face au stress et à l’adversité. De nombreuses recherches soulignent le rôle de la neuroplasticité dans le développement de nouvelles compétences et habitudes. Comme le souligne Sundar Pichai, PDG de Google, « La persévérance est ce qui transforme une compétence en talent ». Cela met en évidence l’importance de la répétition et de la pratique pour le renforcement des connexions neuronales et la transformation des compétences en habitudes durables. La pratique de la méditation et de la pleine conscience a également démontré avoir un impact positif sur la neuroplasticité. Des recherches ont révélé que la méditation à long terme peut entraîner des changements dans la structure et la fonction du cerveau, notamment en augmentant la densité de la matière grise dans des régions associées à l’apprentissage, la mémoire, l’empathie et le stress. Une étude publiée dans le Journal of Cognitive Enhancement en 2018 a montré que la pratique de la méditation peut entraîner des améliorations significatives dans la fonction cognitive et la résilience face au stress chez les personnes âgées. Cette pratique peut aider les leaders à gérer efficacement le stress, à améliorer leur concentration et à favoriser une meilleure prise de décision. Comme le dit Arianna Huffington, co-fondatrice de The Huffington Post : « Prendre soin de soi n’est pas un luxe. C’est une nécessité ». Les leaders qui accordent la priorité à leur bien-être mental et physique, par des pratiques comme la méditation et l’exercice régulier, peuvent optimiser leur neuroplasticité et, par conséquent, leur performance. En outre, la promotion d’un environnement de travail qui valorise la santé mentale et le bien-être peut contribuer à améliorer le moral des employés, la satisfaction au travail et la productivité. Selon une étude de l’Organisation mondiale de la Santé, une bonne santé mentale peut augmenter la productivité globale au travail de 12%.

Favoriser une culture de la diversité

La compréhension de la neuroplasticité peut également aider les leaders à promouvoir une culture d’inclusion et de diversité. En reconnaissant que le cerveau est capable de changer, ils peuvent défier leurs préjugés et stéréotypes, ouvrant la voie à une culture d’entreprise plus ouverte et inclusive. La neuroplasticité, en effet, a des implications profondes sur la façon dont les leaders peuvent promouvoir la diversité et l’inclusion au sein de leurs organisations. L’idée que nos cerveaux peuvent évoluer et s’adapter tout au long de la vie offre une perspective rafraîchissante pour remettre en question nos préjugés, nos stéréotypes et nos comportements discriminatoires. La recherche en neurosciences a montré que les préjugés peuvent être enracinés dans notre cerveau en raison de l’exposition répétée à des stéréotypes. Cependant, la bonne nouvelle est que ces biais ne sont pas gravés dans la pierre. Grâce à la neuroplasticité, nous avons la capacité de remodeler ces connexions neuronales, de repenser nos attitudes et de modifier nos comportements. Selon le Dr Helen Riess, professeur associé de psychiatrie à la Harvard Medical School, la formation à l’empathie, par exemple, peut modifier les régions du cerveau liées à l’empathie et à la compréhension sociale. Cela suggère que nous pouvons effectivement entraîner notre cerveau à être plus empathique et inclusif. L’importance de la diversité et de l’inclusion dans le monde des affaires est également étayée par un nombre croissant d’études. Selon un rapport de McKinsey & Company, les entreprises dans le quartile supérieur pour la diversité ethnique et culturelle sont 36% plus susceptibles d’avoir une performance financière supérieure à la moyenne de leur industrie. De plus, les entreprises avec une diversité de genre sont 25% plus susceptibles d’avoir une performance financière supérieure à la moyenne de leur industrie. Le PDG d’Apple, Tim Cook, a parfaitement résumé cette notion lorsqu’il a déclaré : « La diversité fait partie de qui nous sommes… nous croyons profondément que l’inclusion inspire l’innovation ». En reconnaissant le rôle de la neuroplasticité dans la déconstruction des préjugés, les leaders peuvent réellement favoriser une culture de diversité et d’inclusion, et ainsi, conduire leur organisation vers un avenir plus innovant et prospère.

Conclusion

Cependant, malgré le potentiel de la neuroplasticité, beaucoup reste à faire pour l’intégrer pleinement dans le leadership moderne. Les organisations doivent investir davantage dans la formation et le développement des leaders, en intégrant des principes de neuroplasticité pour aider ces derniers à développer des compétences clés et s’adapter à un paysage commercial en évolution. Le monde change, et avec lui, nos leaders doivent également changer. La neuroplasticité offre une voie prometteuse pour ce changement. Laissons le mot de la fin à Richard Branson, fondateur de Virgin Group : « Il n’y a pas de recette magique pour devenir un leader réussi. Toutefois, la capacité à s’adapter et à apprendre de ses expériences est essentielle ».

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Gérer les intérêts divergents des parties prenantes

Gérer les intérêts divergents des parties prenantes

Gérer les intérêts divergents des parties prenantes 

Le défi actuel des leaders

[Communication des leaders – Gestion des conflits]

La gestion des intérêts divergents des parties prenantes est devenue un défi majeur pour les dirigeants d’entreprise. Dans un monde en constante évolution, où les attentes des clients, des employés, des investisseurs et de la société en général ont évolué, il est crucial pour les leaders d’adapter leur approche afin de maintenir la pérennité de leur entreprise et d’assurer sa réussite à long terme. Dans cet article, nous explorerons l’importance d’un leadership responsable et visionnaire dans la gestion de ces attentes divergentes. En nous basant sur une fiction mettant en scène Marc, PDG d’une entreprise technologique, nous analyserons les conséquences de l’aveuglement des dirigeants face aux attentes des parties prenantes, tout en mettant en évidence les raisons qui rendent ce changement de leadership essentiel dans notre société actuelle.

La fiction

Ce jour-là, Marc se réveille fatigué et stressé. PDG d’une entreprise technologique spécialisée dans le développement de logiciels et de solutions numériques, il est constamment absorbé par les aspects financiers de son entreprise. Son obsession pour la croissance des revenus et la maximisation des profits l’a amené à négliger les besoins et les attentes des parties prenantes autres que les actionnaires. Cependant, un e-mail urgent de l’un de ses clients clés, Monsieur Lamotte, lui fait prendre conscience des problèmes persistants rencontrés par ces parties prenantes. Monsieur Lamotte exprime sa déception quant au manque d’innovation, à l’incapacité de répondre aux besoins changeants du marché et à la faible qualité des produits fournis par l’entreprise de Marc. Cette confrontation avec les conséquences de son approche centrée sur les aspects financiers laisse Marc à la fois surpris et agacé. Dans un moment de réflexion, Marc décide de parcourir les réseaux sociaux et tombe sur le hashtag intrigant #WorkWithPurpose, qui gagne en popularité. Ce hashtag est devenu le cri de ralliement des employés du secteur de Marc à travers le monde, exprimant leur désir de trouver du sens et de la satisfaction dans leur travail. Au fil de ses recherches, Marc est frappé par la puissance et l’unité qui se dégagent de cette communauté virtuelle. Les employés partagent leurs histoires, leurs aspirations et leurs revendications, tous liés par une volonté commune de travailler avec un véritable sens et de contribuer positivement à la société. Marc se rend compte que ce hashtag a attiré l’attention des médias et suscite un débat public sur l’importance croissante de l’épanouissement au travail. Les dirigeants d’autres entreprises réagissent, certains reconnaissant l’importance de cette préoccupation et s’engageant à revoir leurs pratiques internes.

Les raisons qui rendent le changement de leadership essentiel

Cette fiction illustre les conséquences néfastes d’un leadership centré uniquement sur les aspects financiers et la maximisation des profits. Dans le passé, ce modèle traditionnel de leadership était souvent axé sur les objectifs financiers, reléguant au second plan les attentes et les besoins des parties prenantes autres que les actionnaires. Cependant, les évolutions de notre société ont rendu ce mode de gestion contreproductif.

  • Tout d’abord, l’avènement des médias sociaux et des plateformes de communication en ligne a donné une voix aux parties prenantes. Les clients et les employés peuvent désormais exprimer publiquement leurs attentes, leurs préoccupations et leurs déceptions. Cette transparence accrue a mis en lumière l’importance de prendre en compte les besoins des parties prenantes pour maintenir une relation positive et durable avec elles.
  • De plus, la génération actuelle de travailleurs, en particulier les milléniaux, accorde une grande importance à la signification et à la satisfaction dans leur travail. Ils recherchent des emplois qui ont un impact positif sur la société et souhaitent s’investir dans des entreprises alignées avec leurs valeurs. Les dirigeants doivent donc être capables d’insuffler un sentiment de but et de valeur aux employés, en créant un environnement de travail inclusif et en encourageant la collaboration.
  • Par ailleurs, les attentes des clients ont évolué. Ils ne se contentent plus d’acheter des produits ou des services, mais recherchent des marques qui partagent leurs valeurs et s’engagent dans des pratiques durables. Les entreprises qui négligent ces attentes risquent de perdre leur clientèle au profit de concurrents plus responsables et plus engagés.
  • Enfin, la responsabilité sociale des entreprises est devenue un enjeu majeur. Les entreprises sont de plus en plus tenues de rendre compte de leur impact environnemental, social et économique. Les dirigeants doivent intégrer ces dimensions dans leur stratégie globale et prendre des décisions qui tiennent compte des conséquences à long terme, afin de préserver leur réputation et de répondre aux exigences réglementaires.
communication responsable

Repenser le leadership : vers un modèle responsable et visionnaire

Face à ces évolutions, les dirigeants doivent adopter un leadership responsable et visionnaire. Cela implique de comprendre et d’équilibrer les intérêts des différentes parties prenantes, en prenant en compte les aspects financiers mais aussi les considérations éthiques, sociales et environnementales. Les dirigeants doivent être transparents dans leur communication, en partageant les objectifs, les valeurs et les progrès de l’entreprise avec toutes les parties prenantes.

En adoptant ce type de leadership, les dirigeants favorisent une culture d’engagement, de confiance et d’innovation au sein de leur entreprise. Ils encouragent la participation active de toutes les parties prenantes, reconnaissant que la collaboration et la diversité des perspectives sont des moteurs clés de la réussite. Ils établissent des canaux de communication ouverts, favorisant un dialogue transparent et honnête avec les employés, les clients, les investisseurs et les communautés. Cette approche permet de renforcer la confiance et de développer des relations solides basées sur des valeurs communes.

En intégrant les considérations éthiques, sociales et environnementales dans leurs décisions, les dirigeants créent un impact positif à long terme, répondant ainsi aux attentes changeantes de la société. Cette approche permet de construire une entreprise résiliente, capable de s’adapter aux défis et aux évolutions de son environnement.

De plus, un leadership responsable et visionnaire favorise l’innovation et la créativité au sein de l’entreprise. En encourageant la diversité des idées et des perspectives, les dirigeants créent un environnement propice à l’émergence de solutions novatrices. Ils reconnaissent que les employés sont des acteurs clés dans la réussite de l’entreprise et les impliquent dans le processus décisionnel. Cela renforce le sentiment d’appartenance et d’engagement des employés, qui deviennent des ambassadeurs de l’entreprise et contribuent à sa croissance.

Conclusion

Gérer les intérêts divergents des parties prenantes est un défi actuel pour les leaders. La fiction de Marc met en évidence les conséquences néfastes d’un leadership centré uniquement sur les aspects financiers, ainsi que les raisons qui rendent ce changement de leadership essentiel dans notre société actuelle. En adoptant un leadership responsable et visionnaire, les dirigeants peuvent créer une culture d’engagement, de confiance et d’innovation au sein de leur entreprise. Ils sont capables de comprendre et d’équilibrer les intérêts des différentes parties prenantes, en prenant en compte les considérations éthiques, sociales et environnementales. Ainsi, ils construisent une entreprise durable, capable de prospérer dans un monde en constante évolution.

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Biomimétisme appliqué au leadership

Biomimétisme appliqué au leadership

Les leçons du biomimétisme appliquées au leadership

[Gestion du changement]

Janine Benyus, biologiste de renom, écrivaine et conférencière, a contribué à populariser le concept de biomimétisme. Ce terme, qu’elle a popularisé dans son livre de 1997intitulé « Biomimicry: Innovation Inspired by Nature », se base sur l’idée d’imiter les stratégies de survie et d’adaptation des êtres vivants pour résoudre des problèmes humains. Ce concept a principalement été appliqué à la conception de produits, de matériaux et d’infrastructures mais à travers cette newsletter, nous proposons de l’appliquer au leadership, pour inspirer la manière de diriger une équipe ou une entreprise. Après tout, Albert Einstein nous le déclarait déjà en son temps : « Regardez profondément dans la nature et vous comprendrez tout mieux ». Tentons donc de comprendre ce que la nature et le règne animal peuvent nous faire comprendre en termes de leadership appliqué au monde moderne.

L’organisation des fourmis : vers une décentralisation du pouvoir

Depuis des millénaires, les fourmis ont créé des sociétés parmi les plus sophistiquées du règne animal, caractérisées par une organisation décentralisée remarquable. Ces travailleuses infatigables, qui peuvent porter jusqu’à 50 fois leur propre poids, ont réussi à survivre et à prospérer grâce à leur capacité à travailler en équipe et à s’autogérer. Dans la colonie de fourmis, chaque individu a un rôle précis – reine, ouvrière, soldat – mais ces rôles ne sont pas définis de manière hiérarchique. Chaque fourmi a la capacité d’ajuster son comportement en fonction des besoins de la colonie. Il s’agit là d’un modèle de leadership décentralisé, où l’information et l’autorité sont distribuées au sein de la colonie. Cela permet une flexibilité et une résilience extraordinaires. En 2010, l’Université de Bristol a publié une étude qui révèle que les fourmis peuvent résoudre des problèmes complexes en travaillant ensemble, une compétence qui pourrait avoir des implications importantes pour l’avenir des communications et des réseaux. Dans le monde des affaires, cette décentralisation du pouvoir peut aider à créer des organisations plus résilientes, plus adaptatives et plus créatives.

Le mycélium des champignons : repenser la communication et la collaboration

Le mycélium, réseau de filaments qui constitue la partie souterraine des champignons, est un exemple remarquable de communication et de collaboration. Ces réseaux interconnectés permettent aux champignons de partager des ressources, des informations et même de défendre ensemble leur territoire. Le biologiste Paul Stamets, auteur de « Mycelium Running: How Mushrooms Can Help Save the World », compare le mycélium à « la version de la nature d’Internet ». Cette capacité à créer des connexions et à partager des informations, peut inspirer la manière dont les entreprises abordent la communication et la collaboration. Une étude de 2019, publiée dans le journal Nature, a démontré que le mycélium pouvait relier plusieurs plantes dans une forêt, créant un réseau souterrain de communication entre elles. Les organisations qui cherchent à améliorer leur collaboration peuvent s’inspirer de cet exemple naturel, pour créer un environnement de travail plus ouvert et intégré.

La migration des oies : la nécessité d’un leadership flexible

Les oies sauvages sont connues pour leur impressionnante migration en formation en V. Ce qui est remarquable dans ce phénomène est que le rôle de leader n’est pas figé. Au cours de la migration, les oies alternent la position de leader, pour éviter l’épuisement d’un individu et optimiser ainsi l’effort du groupe. Cette pratique offre une leçon précieuse sur l’importance de la flexibilité dans le leadership. Selon une étude de 2014 de l’Université de Cambridge, ce partage du leadership peut augmenter l’efficacité d’un groupe jusqu’à 14%. Dans le contexte actuel où la résilience et l’adaptabilité sont de plus en plus valorisées, ces leçons issues de la nature peuvent aider à construire des organisations plus agiles et résilientes. L’échange des rôles de leadership, à l’image de ce que font les oies durant leur migration, pourrait encourager une plus grande responsabilité partagée et une plus grande flexibilité au sein des équipes. Il n’est pas nécessaire que le leadership soit porté par une seule personne tout le temps. En fait, le leadership flexible permet d’exploiter les forces de chaque membre de l’équipe en fonction des circonstances. Cela permet une plus grande adaptabilité face aux changements, une meilleure répartition de la charge de travail et une meilleure performance globale de l’équipe.

biomimétisme et leadership

Adopter le low leadership pour apprendre à s’inspirer

Ce ne sont là que quelques exemples des leçons précieuses que nous offre la nature. Les abeilles aussi, par exemple, nous enseignent l’importance de la coopération et de l’organisation précise pour atteindre un objectif commun. Les arbres dans une forêt, à travers leur réseau de communication souterrain complexe, nous montrent comment partager des ressources et des informations de manière efficace… Avec sa diversité d’espèces et ses milliards d’années d’évolution, la nature constitue une source d’inspiration inépuisable pour repenser nos organisations, ainsi que les notions de prospérité, de réussite collective, de leadership, etc. Elle nous aide surtout à ouvrir notre regard sur des stratégies collectives qui se sont sans cesse perfectionnées au cours de millénaires, pour permettre aux espèces de survivre et de s’adapter. Nous pourrions baptiser cela : le low leadership, c’est-à-dire prendre le temps de regarder, d’apprendre et de nous inspirer, pour construire des organisations qui peuvent s’adapter et prospérer dans notre monde en constante évolution mais aussi en pensant aux futures générations.

Plus important

Au-delà de ces exemples, le biomimétisme invite à une réflexion plus large. Il suggère une autre façon de percevoir notre relation avec la nature : non plus comme une ressource à exploiter mais comme un mentor à respecter et à écouter. En cette période de fortes mutations, où le besoin de repenser notre système économique et nos entreprises se fait de plus en plus pressant, regardons autour de nous. La nature nous offre une infinité de solutions éprouvées et durables. Il est temps d’écouter et d’apprendre. Il est temps de préparer le terrain pour une nouvelle génération de leaders, ceux qui, inspirés par la nature, sauront réinventer leurs organisations pour mieux répondre aux défis de notre époque. Explorer les enseignements du biomimétisme pourrait paraître idéaliste ou même utopique. Cependant, il est important de noter que de nombreux dirigeants innovants ont puisé dans l’observation attentive de la vie qui les entoure, pour repousser les limites du progrès. Les grandes innovations ne proviennent pas uniquement des laboratoires ou des salles de réunion mais aussi de cette capacité à voir et à comprendre le monde sous des angles différents. Aujourd’hui, le véritable progrès ne se mesure plus seulement en termes de profit ou de croissance, mais également par l’impact que nous avons sur notre environnement et notre société. La recherche d’un impact plus grand, plus durable et plus équilibré est devenue une exigence incontournable. Et pour cela, la nature offre une multitude d’exemples et de solutions… tout en se ressourçant !

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S’adapter ou disparaître – Les dirigeants seraient ils défiés par l’IAE ?

S’adapter ou disparaître – Les dirigeants seraient ils défiés par l’IAE ?

S’adapter ou disparaître

Les dirigeants seraient-ils défiés par l’IAE ?

[Leadership Enhancement – S’adapter au rythme des mutations]

Le monde des affaires a toujours été un tourbillon pour chaque décisionnaire, où chaque décision pèse et compte dans l’avenir de l’entreprise. Ce tourbillon s’est cependant intensifié ces dernières décennies avec l’hyper connexion. Cela ne demande pas seulement aux dirigeants de prendre des décisions rapidement. Cela exige aussi d’eux de comprendre de mieux en mieux les nuances émotionnelles, qui sous-tendent chaque interaction. Avez-vous déjà souhaité avoir un assistant personnel qui pourrait vous aider à décoder ces subtilités émotionnelles en temps réel ? Des entreprises comme Affectiva, Realeyes, Beyond Verbal, Emotibot, IBM Watson avec son Tone analyzer, ne sont que des exemples du développement de l’Intelligence Artificielle Émotionnelle (IAE), qui pourrait bien être la solution à ce défi. L’IAE ne se contente pas de traiter des données ou d’exécuter des tâches : elle pénètre le monde intime de nos émotions, déchiffre, apprend et répond de manière inédite à nos réactions émotionnelles. Et si cette technologie pouvait révolutionner le leadership ? On le lit presque partout aujourd’hui : Son avenir repose fortement sur la capacité à comprendre, à gérer et à répondre efficacement aux émotions – les siennes et celles des autres – en tant que dirigeant. Devant ces avancées inédites, une question s’impose : Le leadership est-il en passe d’être redéfini, voire supplanté par l’IAE ? Si c’est le cas, les dirigeants d’aujourd’hui se trouvent confrontés à un choix essentiel : s’adapter à cette nouvelle réalité, tirer parti des possibilités offertes par l’IAE ou prendre le risque d’être les laissés pour compte dans cette course à l’innovation.

L’IAE pour les nuls

L’IAE est un sous-domaine spécifique de l’Intelligence Artificielle (IA) qui se concentre sur la reconnaissance, l’interprétation, le traitement et la simulation des émotions humaines par les machines. Cette capacité à « comprendre » les émotions a des implications importantes dans une variété de domaines, y compris le leadership et la gestion d’équipe. Les machines dotées d’IAE peuvent, par exemple, aider à déterminer le ton émotionnel d’une réunion ou d’une conversation et fournir aux dirigeants des informations utiles sur l’état émotionnel de leur équipe. L’application de l’IAE au leadership et à la gestion d’équipe est un domaine d’exploration actif et prometteur.

L’IAE dépasse les limites et force à l’évolution rapide du Leadership

De nos jours, un bon leadership ne se limite plus à prendre les bonnes décisions ou à posséder une vision stratégique. Il s’agit d’être un leader empathique qui peut comprendre et gérer efficacement les émotions – les siennes et celles de ses interlocuteurs.

L’IAE, avec son pouvoir de reconnaissance, de compréhension et de réaction aux émotions humaines, dépasse les limites des méthodes traditionnelles de coaching, reconnues entre autres pour aider à développer la compréhension, l’acceptation et la gestion efficace de toutes les émotions. Là où un coach humain peut se fier à son intuition ou à son expérience pour évaluer les émotions d’un leader, l’IAE apporte des analyses objectives et approfondies. L’IAE n’a pas de parti pris, elle ne se fatigue pas et elle est toujours prête à fournir des feedbacks à tout moment. Imaginez avoir à votre disposition un outil qui pourrait vous aider à comprendre vos réactions émotionnelles en temps réel, vous aider à gérer vos émotions de manière plus efficace ou encore, vous permettre de renforcer vos relations avec votre équipe. Ce n’est plus de la science-fiction, même s’il faudra encore un peu de temps pour obtenir des applications de poche. Des entreprises à travers le monde sont déjà en train de transformer ces possibilités en réalité. Prenez par exemple Affectiva. L’entreprise a développé une technologie capable d’analyser les expressions faciales et vocales pour identifier les émotions de l’utilisateur. Imaginez-vous en train de préparer une présentation pour votre équipe. Grâce à Affectiva, vous pourriez recevoir en temps réel un feedback sur l’impact émotionnel de votre discours et ajuster votre présentation en conséquence. Tone Analyzer d’IBM Watson est une technologie qui de son côté, peut analyser le ton d’un texte, pour comprendre les émotions et les attitudes qui s’y cachent. Vous pourriez l’utiliser pour évaluer la réaction émotionnelle de votre équipe à un courriel ou à une annonce importante. Le futur du leadership est déjà là et il est façonné en partie par l’IAE. Les leaders qui ne se rendent pas compte de cette réalité, risquent d’être rapidement dépassés. Plutôt que de refouler le problème parce qu’il remet en question notre conception actuelle du leadership, peut-être est-il sage au contraire d’explorer les véritables potentiels de l’IAE et les promesses qu’elle offre à l’évolution du leadership ?

S’Adapter et comprendre ce que l’IAE apporte aux Leaders

Un des atouts majeurs de l’IAE réside dans sa capacité à favoriser l’auto amélioration. Grâce à son objectivité et à ses retours instantanés, l’IAE permet aux leaders de gagner une meilleure compréhension de leurs propres émotions, de leur communication et de leurs interactions avec leur entourage. Ils peuvent ainsi s’améliorer continuellement, sans tomber dans le piège de l’autocritique démesurée, un écueil souvent rencontré par les leaders perfectionnistes. En effet, par sa nature impartiale et factuelle, l’IAE remplace la critique subjective par des analyses précises, permettant ainsi un développement personnel plus sain et plus productif. En analysant les réactions émotionnelles et les comportements, les leaders peuvent obtenir une meilleure compréhension d’eux-mêmes et de la manière dont leur communication personnelle impacte ou pas, dans telle ou telle circonstance. Cela pourrait les aider à reconnaître leurs propres biais émotionnels et à comprendre comment leurs émotions peuvent influencer leurs décisions, la confiance de leurs interlocuteurs (donc éviter les déceptions par exemple), leur image de dirigeant, etc. De plus, l’IAE est disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Cela signifie que les leaders peuvent obtenir des retours et des analyses en temps réel. Il est important de noter cependant que l’IAE n’est pas destinée à remplacer le coaching ou le conseil prodigués par des personnes réelles et des experts. Au contraire, elle peut être un complément précieux. Les coachs et experts apportent leur savoir-faire unique en matière d’éthique, de valeurs et de vision, tandis que l’IAE peut fournir une analyse objective et constante des émotions perçues et reçues. Des exemples spécifiques d’utilisation de l’IAE par les leaders pour améliorer leur performance ne sont pas largement disponibles en raison de la confidentialité et de la nature émergente de cette technologie. Cependant, les outils que nous avons précités dans cet article, sont déjà utilisés par des entreprises pour analyser les communications écrites et comprendre le ton et l’impact émotionnel de ces communications. Des applications de santé mentale, comme Headspace et Calm, intègrent également des aspects de l’IAE, offrant potentiellement aux leaders des outils pour gérer le stress et améliorer la résilience. L’IAE offre donc des possibilités prometteuses pour les leaders d’aujourd’hui. En l’adoptant, ils peuvent non seulement améliorer leur propre intelligence émotionnelle mais aussi mieux comprendre et répondre aux émotions de leur équipe, pour créer un environnement de travail plus efficace et plus harmonieux.

Vers un nouvel horizon du leadership ?

À mesure que l’IAE émerge comme une force innovante dans l’espace du leadership, les dirigeants se trouvent face à un nouveau paysage évolutif. Le monde des affaires est en constante transformation et l’IAE est en passe de devenir un des principaux moteurs de cette transformation. Pour rester pertinents, les leaders seront ils amenés à adopter cette nouvelle technologie pour optimiser leurs compétences émotionnelles et naviguer avec succès dans ce nouvel environnement ? Il semble plausible que l’avenir du leadership puisse être façonné en grande partie par l’IAE. Grâce à sa capacité à comprendre et à réagir aux émotions, les leaders pourraient être mieux armés pour gérer leurs différents défis quotidiens. Cela pourrait, en théorie, conduire à une efficacité accrue, à une prise de décision plus éclairée et à un environnement de travail plus serein. Cependant, pour naviguer avec succès dans ce nouvel environnement, les leaders pourraient être amenés à acquérir de nouvelles compétences en intelligence émotionnelle aussi et pas seulement l’Art d’utiliser l’IAE (voir notre encadré 👇). Quelle place l’IAE occupera-t-elle réellement dans le futur du leadership ? Seuls le temps et l’évolution des technologies nous le diront.

Les différents champs de l’intelligence émotionnelle

L’intelligence émotionnelle est un domaine complexe qui a été divisé en plusieurs sous-catégories pour mieux le comprendre. Le modèle le plus largement accepté est celui de Daniel Goleman, qui identifie cinq domaines clés de l’intelligence émotionnelle :

La conscience de soi (Self-awareness) : Il s’agit de la capacité à reconnaître et à comprendre ses propres émotions, à identifier ses forces et ses faiblesses, et à comprendre comment ces éléments affectent vos pensées et vos comportements.

L’autorégulation (Self-regulation) : C’est la capacité à gérer et à contrôler ses émotions, en particulier dans des situations stressantes ou difficiles. Cela inclut la capacité à s’adapter au changement, à gérer le stress et à rester calme sous la pression.

La motivation intrinsèque (Motivation) : Il s’agit de la capacité à se motiver soi-même et à persévérer face à des obstacles. Les personnes ayant une forte motivation intrinsèque sont généralement plus optimistes et plus déterminées à réussir.

L’empathie (Empathy) : C’est la capacité à comprendre et à partager les sentiments des autres. Cela inclut la capacité à reconnaître leurs émotions et à comprendre leurs perspectives.

Les compétences sociales (Social skills) : Ce sont les compétences nécessaires pour naviguer efficacement dans les interactions sociales, y compris la capacité à communiquer clairement, à résoudre les conflits et à travailler en équipe.

intelligence émotionnelle

Quelques conseils pour les leaders qui cherchent à adopter l’IAE.

Restez ouvert d’esprit : L’IAE est une technologie nouvelle et en constante évolution. Il est important de rester ouvert à son potentiel et d’être prêt à explorer de nouvelles façons de l’utiliser pour améliorer le leadership.

Pensez à l’IAE comme à un outil, pas à une solution : L’IAE ne remplacera pas le leadership humain, mais elle peut fournir des informations précieuses qui peuvent aider à améliorer l’efficacité et l’intelligence émotionnelle.

Soyez prêt à apprendre et à vous adapter : Comme pour toute nouvelle technologie, il y aura une courbe d’apprentissage avec l’IAE. Il est important d’être prêt à apprendre et à s’adapter à mesure que la technologie évolue.

L’IAE pourrait-elle un jour supplanter l’intuition humaine ?

C’est une question complexe. L’intuition humaine est une fonction de notre cerveau qui intègre les informations que nous avons vécues et apprises pour arriver à des conclusions sans passer par un processus de réflexion conscient et délibéré. Elle est souvent le fruit de nombreuses années d’expérience, de compétences accumulées et d’informations subconsciemment observées et stockées. L’IAE, d’autre part, est capable de traiter et d’analyser des données à une échelle beaucoup plus grande et plus rapide que les humains. Elle peut détecter des modèles et des tendances que les humains pourraient ne pas voir. Elle peut surtout le faire sans fatigue ni biais. L’IAE peut également aider à comprendre et à gérer les émotions de manière plus objective. Cependant, elle ne peut pas (du moins pas encore) simuler l’expérience humaine, qui reste une composante essentielle de l’intuition. Les machines ne vivent pas d’expériences de vie, ne ressentent pas d’émotions et ne possèdent pas la conscience de soi qui façonne notre intuition. Alors, l’IAE pourrait-elle un jour supplanter l’intuition humaine ? C’est une possibilité, surtout avec les avancées rapides dans le domaine de l’IA. Cependant, il est probable que l’IAE sera davantage utilisée dans les années à venir, comme un outil complémentaire, pour améliorer et informer l’intuition humaine, plutôt que chercher à la remplacer.

Conclusion

L’adoption de l’IAE malgré ses promesses, n’est pas une solution miracle. Elle exige des leaders qu’ils restent ouverts d’esprit, qu’ils soient prêts à apprendre et à s’adapter à cette technologie en constante évolution. Il ne s’agit pas de délaisser l’intuition humaine et le jugement éclairé mais plutôt de les équiper de nouvelles compétences, pour naviguer dans un monde en évolution rapide. L’IAE est un domaine d’étude en pleine croissance, dont le plein potentiel reste encore à découvrir. Alors que nous continuons à explorer et à innover dans ce domaine, la discussion est loin d’être terminée. Les dirigeants, les experts en IA, les chercheurs, les universitaires et même les employés sont invités à contribuer à cette conversation fascinante sur l’avenir du leadership. L’IAE peut-elle redéfinir le leadership tel que nous le connaissons ? La réponse à cette question se trouve quelque part entre les lignes de cette avancée technologique inédite, les besoins évolutifs des entreprises et notre volonté d’apprendre, de s’adapter et de grandir en tant que leaders.

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Développer son influence de leader à l’ère de l’IA

Développer son influence de leader à l’ère de l’IA

Développer son influence de leader à l’ère de l’IA

[La communication des leaders – Inspirer et motiver]

L’ère de l’IA offre de nouvelles opportunités passionnantes pour les dirigeants afin de renforcer leur communication personnelle et leur influence. Au-delà des aspects généraux de l’IA tels que la personnalisation de la communication et l’interaction avec les publics, il existe plusieurs moyens par lesquels les dirigeants peuvent tirer parti de l’IA pour travailler leur réputation, leur communication personnelle et leur influence dans le monde des affaires.

Développer un personal branding solide

Dans l’ère de l’IA, le développement d’un personal branding solide revêt une importance cruciale pour les dirigeants. Au-delà de simplement promouvoir une image de marque auto-proclamée, le personal branding permet aux leaders de se présenter en ligne de manière authentique et alignée sur leurs valeurs et leur vision. L’utilisation stratégique de l’IA peut jouer un rôle clé dans cette démarche, en offrant des possibilités innovantes pour renforcer la communication personnelle et l’influence du dirigeant. Prenons l’exemple de Satya Nadella, le PDG de Microsoft. Lorsqu’il a pris les rênes de l’entreprise en 2014, Microsoft était considérée comme étant en déclin. Nadella a entrepris de transformer non seulement l’image de l’entreprise, mais aussi sa propre présence en ligne. En développant une philosophie de leadership inspirée de sa passion pour le cricket, dont il parle dans son livre « Hit Refresh » Nadella a créé un personal branding unique et puissant. Sur LinkedIn, il partage des articles et des mises à jour qui illustrent sa vision du leadership. Il met en avant l’importance de l’apprentissage continu, de l’empathie et de l’inclusion dans le monde de la technologie. Mais au lieu de se concentrer uniquement sur ses propres réflexions, il met également en lumière les histoires et les réussites des employés de Microsoft. Cette approche collaborative renforce l’image de Nadella en tant que leader inclusif, capable de tirer le meilleur parti de chaque membre de son équipe. Sur Twitter, Nadella continue à renforcer son personal branding en mettant en avant l’impact positif de Microsoft sur la société. Il souligne les avancées en matière d’inclusivité, d’éducation et de durabilité. Il partage également ses réflexions sur la croissance personnelle et le changement, en lien avec son livre « Hit Refresh ». Cette cohérence dans la communication de Nadella, ainsi que son authenticité et son engagement envers les sujets qui comptent, ont contribué à renforcer sa réputation de leader inspirant et visionnaire. L’utilisation de l’IA peut jouer un rôle essentiel dans le développement du personal branding d’un dirigeant. Les technologies d’IA, telles que l’analyse des données et le traitement du langage naturel, peuvent fournir des informations précieuses sur l’image et la perception du dirigeant. En analysant ces données, les dirigeants peuvent comprendre comment ils sont perçus par leur public et ajuster leur communication en conséquence. De plus, l’IA permet une communication personnalisée et adaptée. En analysant les préférences individuelles de leur public, les dirigeants peuvent personnaliser leur message et fournir des contenus pertinents et engageants. Les chatbots alimentés par l’IA, par exemple, permettent des interactions personnalisées avec le public, répondant instantanément à leurs besoins spécifiques. Cette personnalisation renforce la connexion émotionnelle avec le public et accroît l’influence du dirigeant.

influence du dirigeant

La transparence un élément aujourd’hui incontournable

L’avènement de l’IA influence considérablement la manière dont les dirigeants peuvent répondre à la quête de transparence de nos sociétés modernes. L’IA offre des outils et des possibilités qui facilitent la transparence et renforcent la confiance entre les dirigeants et leur public. Pour réussir à développer leur influence efficacement les dirigeants doivent reconnaître l’importance de faire preuve d’ouverture et d’authenticité dans leur communication en ligne. Au-delà de la simple présentation de leurs réussites, il est essentiel pour eux de partager des histoires personnelles, des défis surmontés et des leçons apprises. Cette transparence permet de créer une connexion émotionnelle avec le public et de renforcer la confiance dans leur leadership. Un exemple dans ce domaine est celui Ed Catmull – co-fondateur et président de Pixar – qui a connu une révélation en 1998, alors que l’entreprise se préparait à sortir son deuxième film, « A Bug’s Life ». Ayant connu un énorme succès avec « Toy Story », leur premier long métrage, l’équipe de Pixar s’attendait à un accueil tout aussi chaleureux pour leur nouveau film. Cependant, à l’approche de la sortie, Catmull a commencé à sentir une pression croissante. L’attente du public était énorme et l’équipe craignait de ne pas être à la hauteur. C’est à ce moment-là que Catmull a réalisé que le succès de Pixar ne dépendait pas de la production de hits à chaque fois, mais plutôt de la capacité de l’entreprise à prendre des risques, à apprendre de ses erreurs et à se développer constamment. C’est là que la transparence et l’authenticité sont devenues les valeurs clés pour lui. Catmull a compris que pour maintenir un niveau de créativité élevé, il devait encourager une culture d’honnêteté et d’ouverture. Il a donc commencé à partager ouvertement ses préoccupations et ses idées avec l’ensemble de l’équipe, créant ainsi un dialogue ouvert et une atmosphère de confiance. L’une de ses initiatives les plus marquantes a été la création de la « Braintrust » de Pixar, une réunion régulière où les réalisateurs présentent leurs travaux en cours et reçoivent des critiques constructives de leurs pairs. Ces réunions étaient fondées sur l’honnêteté et la transparence, deux valeurs que Catmull tenait à promouvoir. L’approche authentique et transparente de Catmull a contribué à créer un environnement de travail où la créativité pouvait s’épanouir, et elle a joué un rôle clé dans le succès continu de Pixar. Ainsi, malgré la pression et l’incertitude entourant « A Bug’s Life », le film a fini par être un succès, confirmant pour Catmull que son approche du leadership était la bonne. Cette histoire illustre comment un moment de réalisation peut conduire à une transformation profonde du leadership. Pour Catmull, reconnaître l’importance de l’authenticité et de la transparence a non seulement renforcé son influence en tant que leader, mais a aussi permis à Pixar de continuer à innover et à produire des films de qualité exceptionnelle.

Mieux valoriser les réussites de ses équipes

L’avènement de l’IA offre aussi la possibilité de mieux mettre en avant les talents et les réussites collectives de l’entreprise. Convaincu de cela, Alan Murray, PDG de Fortune Media Group, a mis en place un système basé sur l’IA pour collecter et analyser les données de performance de ses employés, dans le but de reconnaître et de récompenser les réalisations individuelles et collectives de manière équitable et transparente. Grâce à l’IA, il a accès en temps réel à des données précieuses sur les résultats, les objectifs atteints et les contributions de chaque membre de son équipe. Ces informations lui permettent d’identifier les talents émergents, de mettre en avant les réussites exceptionnelles et d’offrir des opportunités de développement personnalisées à ses employés. La mise en place de ce système basé sur l’IA a transformé la manière dont Murray valorise les réussites de son équipe. Il peut maintenant suivre de près les progrès de chacun, reconnaître leurs efforts et célébrer leurs accomplissements. Cela a créé un environnement où les employés se sentent valorisés, encouragés et motivés à donner le meilleur d’eux-mêmes. Il utilise également les avancées de l’IA pour analyser les données de satisfaction des employés, les commentaires et les interactions sur les réseaux sociaux professionnels. Grâce à ces informations, il peut détecter les signaux d’engagement et de bien-être des membres de son équipe et agir en conséquence, pour favoriser un environnement de travail positif et productif. Cette approche basée sur l’IA a permis à Alan Murray de développer une culture d’excellence, de reconnaissance et de transparence au sein de son organisation. Les employés se sentent valorisés pour leurs contributions et sont encouragés à poursuivre leurs efforts, sachant que leur travail est reconnu et récompensé. Cependant, le PDG est aussi conscient des préoccupations éthiques liées à l’utilisation de l’IA dans la gestion des performances des employés. Il veille à respecter les normes de confidentialité des données, à assurer la transparence des processus et à garantir l’équité des décisions. Il encourage également un dialogue ouvert et inclusif avec son équipe, afin de s’assurer que les préoccupations et les besoins des employés sont entendus et pris en compte.

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Développer son engagement sur des sujets pertinents

L’IA joue aussi un rôle croissant dans la manière dont les dirigeants peuvent s’engager sur des sujets pertinents. Cette technologie révolutionnaire ouvre de nouvelles opportunités pour eux, qui leur permet de partager leur expertise, d’exprimer leur point de vue sur des enjeux clés et de s’impliquer activement dans des discussions qui façonnent leur secteur d’activité. L’IA facilite l’accès à une mine d’informations pertinentes et actualisées, permettant aux dirigeants de rester informés et d’analyser les tendances émergentes, qui peuvent avoir un impact sur leur industrie. C’est une nouvelle manière d’être plus activement dans une forme de prospective permanente. Cette capacité à recueillir et à exploiter efficacement une quantité massive de données, permet aux dirigeants de prendre des décisions éclairées et de se positionner comme des autorités reconnues dans leur domaine. Un exemple inspirant de l’utilisation judicieuse de l’IA pour l’engagement sur des sujets pertinents est celui de Sundar Pichai, PDG de Google. En tant que dirigeant d’une entreprise technologique de premier plan, qui développe l’IA intensément dans le développement de services pour améliorer l’expérience des utilisateurs et proposer des fonctionnalités innovantes, Sundar Pichai est évidemment bien placé pour comprendre l’intérêt de cette technologie et surtout, l’importance de rester informé et impliqué dans les enjeux de son industrie. Il utilise activement l’IA pour accéder à une mine d’informations, surveiller les tendances émergentes et analyser les données afin d’obtenir des idées précieuses. Sur sa plateforme en ligne, Sundar Pichai partage régulièrement des articles, des blogs et des tweets pertinents sur les avancées technologiques, l’intelligence artificielle, l’éthique des données et d’autres sujets clés de l’industrie. Il apporte des réflexions approfondies sur les opportunités et les défis liés à l’IA, tout en soulignant son potentiel pour améliorer la société et stimuler l’innovation. Grâce à l’utilisation de l’IA, il est en mesure de rester à la pointe de son domaine et de fournir des informations précises et pertinentes à son audience. Il contextualise les enjeux complexes de manière accessible, suscitant ainsi des discussions et des débats constructifs au sein de l’industrie. Sundar Pichai est considéré comme une autorité reconnue dans le domaine de la technologie et de l’IA grâce à son engagement actif sur des sujets pertinents. Son expertise est recherchée et il est souvent invité à participer à des conférences et à des événements prestigieux pour partager ses idées et ses perspectives.

Conclusion

Il est tout à fait naturel de se sentir impressionné, voire dépassé, par les exemples de ces leaders influents. Cependant, chaque voyage commence par un premier pas et le développement de votre influence en tant que leader ne fait pas exception. Commencez par un audit de votre personal branding. Cela permettra d’examiner attentivement votre présence en ligne actuelle. Est-elle en accord avec vos valeurs, votre vision, votre discours ? Quels ajustements sont nécessaires. Enfin prenez le temps d’analyser comment l’IA peut influencer durablement votre industrie et développer une vision, en lien avec vos valeurs et votre éthique personnelle. Cet article vous démontre que tous les résultats obtenus par les leaders mentionnés, tiennent de l’audace, de la transparence, de l’ajustement et de la persévérance. L’IA est un catalyseur puissant qui façonne l’ère actuelle et l’influence des leaders. Les dirigeants d’aujourd’hui doivent embrasser cette technologie et comprendre comment l’exploiter pour développer leur réputation, leur communication personnelle et leur influence dans le monde des affaires. L’IA offre de nouvelles possibilités pour les dirigeants de se connecter avec leur public d’une manière plus personnalisée et authentique. Elle permet une analyse approfondie des données et des tendances, offrant des informations précieuses pour guider les décisions stratégiques et les prises de position éclairées. Cependant, avec cette puissance viennent également des responsabilités éthiques. Les dirigeants doivent s’engager à utiliser l’IA de manière responsable et transparente, en gardant à l’esprit les implications éthiques et en protégeant la confidentialité des données. Alors que l’IA continue de progresser, de nouvelles questions et défis se posent. Comment pouvons-nous garantir que l’IA est utilisée de manière équitable et sans préjudice ? Comment pouvons-nous éviter les biais et les discriminations dans les systèmes d’IA ? Ces questions nécessitent une réflexion continue et un engagement envers des pratiques éthiques et une gouvernance solide. L’IA ouvre cependant un monde d’opportunités pour les dirigeants audacieux et visionnaires. C’est une invitation à repenser la manière dont il exerce leur influence, à repousser les limites de la communication et à mobiliser les technologies pour défendre leurs valeurs, leur vision et leur engagement auprès des différentes parties prenantes. En tant que leader cherchez donc le plus vite possible à vous familiariser avec l’IA et ses implications dans le monde des affaires. Comment pouvez-vous l’exploiter pour renforcer votre propre influence et développer votre leadership ? Quels sont les enjeux éthiques qui vous tiennent à cœur ? Comment pouvez-vous collaborer pour créer un avenir où l’IA est utilisée de manière responsable et bénéfique pour tous ? Le débat est ouvert et c’est à travers des discussions continues et une réflexion approfondie que se façonne aujourd’hui, un avenir où l’IA et l’influence des leaders se conjugueront de mieux en mieux et harmonieusement.

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