En finir avec le technosolutionnisme

En finir avec le technosolutionnisme

En finir avec le technosolutionnisme

En pratiquant l’innovation consciente

Développer une vision stratégique

Adopter une innovation consciente et engagée est plus qu’une stratégie commerciale. C’est un impératif moral dans un monde confronté à des défis environnementaux et sociaux sans précédent. En intégrant la responsabilité sociale et environnementale dans leur ADN, les entreprises peuvent non seulement favoriser une image de marque positive mais aussi ouvrir la voie à une nouvelle ère de prospérité durable. Cela exige des dirigeants visionnaires prêts à remettre en question le statu quo et à mener leurs entreprises vers un avenir où l’innovation va de pair avec l’intégrité et le respect de la planète et de ses habitants.

Innover c’est d’abord transformer l’entreprise

Le technosolutionnisme est la croyance que la technologie peut résoudre tous les problèmes sociaux et environnementaux sans nécessiter des changements significatifs dans les comportements humains ou les structures sociales. Cette approche tend à simplifier les problèmes complexes en solutions techniques, souvent sans prendre en compte les conséquences à long terme ou les impacts sur la société et l’environnement. À l’heure où les crises climatiques et les inégalités sociales exigent des réponses urgentes, l’innovation consciente et engagée se présente comme un impératif stratégique pour les entreprises visionnaires. Par exemple, selon le World Economic Forum, 79% des dirigeants estiment que l’adoption de pratiques durables est essentielle à la réussite à long terme de leur entreprise. Cette démarche va au-delà de la simple création de produits ou services innovants ; elle implique une refonte de la culture d’entreprise pour intégrer pleinement la responsabilité sociale et environnementale dans chaque décision stratégique. L’enjeu est de taille : transformer les entreprises de l’intérieur pour qu’elles deviennent des vecteurs de changement positif, capables de concilier prospérité économique et bien-être sociétal.

innovation responsable

La disruption n’est pas la solution à tout

L’innovation consciente repose sur une prise de conscience que le succès à long terme est indissociable de la santé de notre planète et de la justice sociale. Un rapport de McKinsey & Company souligne que les entreprises engagées dans des pratiques durables surpassent leurs concurrents de 35% en termes de rendement financier. Des entreprises de renom, reconnaissant ces enjeux, réorientent déjà leurs missions vers des objectifs plus larges que le profit immédiat, cherchant à générer un impact positif à travers leurs activités. Elles démontrent qu’il est possible de bâtir une économie durable qui respecte les limites écologiques et favorise l’équité.

Passer à l’action sans tarder

Pour les dirigeants d’entreprise, l’heure est à l’action. Il s’agit d’avoir une vision où l’innovation ne se limite pas seulement à intégrer les technologies d’avenir, certes importantes, mais à repenser avant tout les modèles d’affaires, les processus de production et les pratiques de travail qui contribuent à une société plus résiliente et inclusive. L’UNEP (Programme des Nations Unies pour l’environnement) indique que l’économie verte pourrait créer 24 millions de nouveaux emplois d’ici 2030 si les entreprises adoptent des pratiques durables. Cela demande courage, créativité et un engagement sans faille envers des principes d’éthique et de durabilité, posant les bases d’un nouveau paradigme économique où réussite d’entreprise et progrès social vont de pair.

Pour avancer

L’adoption d’une approche d’innovation consciente et engagée représente une invitation à repenser le rôle des entreprises dans la société moderne. La conclusion de cet article ne marque pas la fin d’une réflexion mais le début d’un engagement profond pour les dirigeants. Face aux défis environnementaux et sociaux, il est impératif de questionner non seulement les produits et services que nous créons mais aussi les impacts et les empreintes qu’ils laissent derrière eux. L’heure est à une introspection stratégique, où les décisions d’aujourd’hui doivent être évaluées à l’aune de leur durabilité et de leur contribution à un avenir équitable et florissant pour tous. Les leaders d’entreprise sont donc appelés à devenir des pionniers d’une nouvelle ère, où l’innovation ne se mesure à son succès commercial, mais aussi à sa capacité à enrichir la société et à préserver l’environnement pour les générations à venir.

Voir loin tout en donnant confiance

Voir loin tout en donnant confiance

Le dilemme d’une vision à long terme

Tout en maintenant le profit à court terme

Développer une vision stratégique – Leadership intentionnel

Dans un monde où l’innovation rapide et les changements constants sont devenus la norme, il est important pour un dirigeant de maintenir une vision à long terme tout en gérant efficacement les besoins et attentes actuels. Cet équilibre délicat nécessite un nouveau type de leadership, un leadership à la fois visionnaire et ancré dans la réalité, capable d’inspirer et de mobiliser vers un avenir meilleur.

Vision à long terme

La vision à long terme dans un monde en mutation

Les leaders aujourd’hui doivent décider et agir dans un environnement complexe et en constante évolution. Ils doivent anticiper les tendances futures, tout en répondant aux défis immédiats. Selon une étude de McKinsey & Company, les entreprises qui priorisent une vision à long terme ont en moyenne une croissance de leurs revenus et de leurs bénéfices de 47% et 36% plus élevée que celles qui se concentrent principalement sur le court terme. Cette étude a été renouvelée en 2023, sur 1 800 entreprises dans 15 pays et a suivi leur performance sur une période de 10 ans. Cette capacité à voir loin implique de rester flexible aux changements de marché, mais aussi de comprendre profondément l’impact social et environnemental de leurs actions. Des leaders comme Indra Nooyi, PDG de Pepsico de 2006 à 2018, ou encore Paul Polman, PDG d’Unilever de 2009à 2019, ont profondément marqué leur entreprise en apportant chacun une vision stratégique à long terme avec une approche éthique et responsable, qui a contribué à transformer l’avenir des deux multinationales, tout en contribuant de manière significative à une économie de valeurs. Un autre exemple est celui de Satya Nadella, PDG de Microsoft, que nous avons mentionné dans notre dernier article. En recentrant l’entreprise sur le cloud computing et l’IA, a non seulement augmenté la capitalisation boursière de Microsoft mais a aussi repositionné l’entreprise pour le futur.

Donner confiance à travers l’empathie et l’engagement

L’un de leurs talents et non des moindres à tous deux, ont été l’empathie et l’engagement. L’un des aspects les plus critiques du leadership intentionnel est la capacité à créer un lien de confiance avec les équipes et les parties prenantes, qui tous ont des intérêts au départ divergents. Ceci rejoint les conclusions d’une étude menée par Gallup en 2023, qui montre que les entreprises avec un fort niveau d’engagement des employés obtiennent plus de rentabilité. L’étude a examiné les données de plus de 122 000 employés dans 38 pays. Les résultats ont montré que les entreprises avec un score d’engagement de 75 % ou plus avaient une rentabilité 21 % supérieure à celle des entreprises avec un score d’engagement de 25 % ou moins. Cela passe par une communication transparente, l’empathie et un engagement sincère. Un leader intentionnel écoute au lieu de proclamer. Il tente de comprendre les besoins de ses collaborateurs et de ses interlocuteurs pour contourner leur peur du changement et créer un environnement de collaboration favorable à la transformation. Indra Nooyi et Paul Polman ont ce don de valoriser et impliquer leurs interlocuteurs. Ce type de leadership favorise l’innovation, car les équipes se sentent soutenues et encouragées à prendre des initiatives.

Concilier résultats à court terme et objectifs à long terme

C’est le tournant décisif qui attend tout leader qui s’engager dans un changement socio environnemental ou une innovation responsable : concilier les résultats à court terme avec une stratégie à long terme. Ils doivent démontrer des résultats tangibles, tout en investissant dans des initiatives qui porteront leurs fruits dans le futur. Cela exige une compréhension approfondie de la dynamique du marché et la capacité de communiquer la valeur des investissements à long terme aux actionnaires et aux autres parties prenantes. Le leadership intentionnel ne se contente pas de suivre des indicateurs de performance traditionnels. Il cherche également à mesurer et à valoriser l’impact à long terme sur la société et l’environnement. A ce titre Paul Polman a annoncé dès sa nomination de PDG, qu’il ne se concentrerait plus sur les résultats trimestriels… Selon Harvard Business Review, les entreprises qui équilibrent les résultats à court et à long terme dépassent leurs concurrents sur une période de 10 ans en termes de revenus et de capitalisation boursière. L’étude, publiée en 2019, a examiné les données de 2 250 entreprises dans 12 pays sur une période de 10 ans. Les résultats ont montré que les entreprises qui équilibrent les résultats à court et à long terme sont celles qui sont à la fois rentables et durables. Elles investissent dans des initiatives qui peuvent ne pas être rentables à court terme mais qui ont le potentiel de générer des bénéfices à long terme. Elles sont également attentives aux besoins de leurs employés et de leurs clients, ce qui contribue à leur succès à long terme.

Des exemples

 

Plusieurs exemples en témoignent, tels :

 

  • Amazon qui a investi massivement dans la recherche et développement, même lorsque cela n’était pas rentable à court terme. Cela a permis à l’entreprise de développer de nouveaux produits révolutionnaires, tels que l’Amazon Echo et l’Amazon Fire TV.
  • Apple également, a toujours mis l’accent sur l’innovation dans les produits et services de haute qualité. Cela permet encore à l’entreprise de rester à la pointe de la technologie et de maintenir sa position de leader sur le marché des smartphones. Autre exemple parlant, celui de
  • Coca-Cola qui a investi dans la responsabilité sociale d’entreprise, en s’engageant à protéger l’environnement et à promouvoir la santé et le bien-être. Cela a contribué à renforcer la réputation de l’entreprise et à fidéliser ses clients. Anne Wojcicki, PDG de
  • 23andMe, entreprise privée de biotechnologie et de génomique personnelle basée aux États-Unis, fondée en 2006 et connue pour ses kits d’analyse génétiques grand public, a aussi adopté une approche à long terme en concentrant l’entreprise sur la recherche génétique et la médecine personnalisée, tout en maintenant une croissance stable à court terme grâce à son service de tests génétiques pour les consommateurs.

Pour avancer

Une enquête du World Economic Forum de 2023, a révélé que, bien que 79% des PDG mondiaux reconnaissent l’importance du développement socio-environnemental pour le succès futur de leur entreprise, seulement une fraction d’entre eux, environ 21%, se sont réellement engagés dans une vision à long terme intégrant ces aspects. Cette disparité souligne un dilemme courant dans le monde des affaires : la tension entre les impératifs de résultats à court terme et les bénéfices à long terme d’une stratégie durable et responsable. Pourtant le leader du XXIe siècle est appelé à trouver un équilibre délicat entre vision, réalisme, empathie et pragmatisme. C’est un appel à repenser le but de l’entreprise et l’impact qu’elle laisse sur la société qui l’entoure, sur le monde et les générations à venir. Pour les dirigeants d’entreprise, entrepreneurs innovateurs, leaders émergents ou cadres dirigeants engagés, c’est une opportunité de redéfinir le succès et de devenir des pionniers d’un avenir plus durable et éthique. Un leader a ce pouvoir et c’est ce qu’ont démontré Indra Nooyi et Paul Polman mais aussi tous les leaders intentionnels dont vous pouvez découvrir les cas pratiques, dans mon dernier ouvrage « Diriger avec intention : le leadership qui change le monde ».  Ces leaders ont pris conscience au cours de leur carrière et en observant le monde autour d’eux, qu’ils avaient la responsabilité de façonner un monde où l’innovation et les valeurs ne sont pas en conflit, mais se renforcent mutuellement pour le bien de tous.

Femmes d’ambitions

Femmes d’ambitions

Femmes d’ambitions

Les femmes leaders redéfiniraient elles l’ambition ?

LEADERSHIP ENHANCEMENT – MANAGING YOURSELF

Les femmes ont toujours été ambitieuses. C’est la manière dont la société perçoit cette ambition qui doit changer. En soutenant et en célébrant les ambitions des femmes, nous ne faisons pas seulement progresser la moitié de la population, nous faisons avancer l’humanité tout entière.

L’ambition n’a pas de genre …

« L’ambition était autrefois considérée comme le domaine des hommes. Aujourd’hui, elle appartient à tous ceux qui ont une vision. »

Elif Shafak

Lorsque j’étais enfant, j’ai un jour déclaré à ma mère mon ambition de devenir un jour directrice de ma propre entreprise. Sa réponse, empreinte de la pensée de l’époque, fut sans appel : « Ce n’est pas si simple ! ». Nous étions dans les années 70, une période où le féminisme se développait mais où de nombreuses femmes ne se préoccupaient pas d’ambition. Elles voulaient avoir d’abord des compétences reconnues et leur autonomie financière. Peu étaient les femmes encouragées à être ambitieuses de manière indépendante.

Les années 80 ont marqué un tournant, avec l’arrivée de femmes dans les médias et en politique, défendant le droit d’avoir des opinions propres et de se faire une place au sein de l’élite. Cependant, l’entrepreneuriat restait un domaine peu conseillé aux femmes, en particulier celles qui souhaitaient également mener une vie de famille épanouie.

Aujourd’hui, des millions de femmes ont non seulement franchi le pas de l’entrepreneuriat, mais ont également gravi tous les échelons professionnels et politiques. Ce parcours, bien que remarquable, est encore teinté de femmes confrontées dans leur quête d’épanouissement professionnel et personnel. Des chiffres le montrent : malgré ces avancées significatives, les femmes restent confrontées à un plafond de verre persistant dans de nombreux domaines.

Leadership féminin

… chaque individu a le droit de rêver grand.

Il est souvent dit que les femmes manquent d’ambition, préférant la sécurité à la prise de risque. Cependant, des études et des témoignages démontrent que ce n’est pas un manque d’ambition, mais plutôt un manque d’opportunités et la crainte des jugements sociétaux qui retiennent les femmes.

Selon le rapport « Women in the Workplace 2021 » de McKinsey & Company et LeanIn.Org, les femmes, et en particulier les femmes de couleur, sont toujours sous-représentées à chaque échelon supérieur du management. Pour 100 hommes promus à des postes de management, seulement 85 de femmes le sont. De plus, l’écart de rémunération demeure un problème mondial. Le Global Gender Gap Report 2021 du World Economic Forum suggère que, au rythme actuel, il faudra encore 135.6 ans pour atteindre l’égalité des genres complète dans le monde.

Ces chiffres indiquent clairement que, bien que les femmes aient fait des progrès considérables en matière d’accès à l’éducation et au marché du travail, de nombreuses barrières systémiques à l’ambition féminine subsistent. L’ambition, dans le contexte des femmes leaders, se redéfinit non seulement comme la réalisation de soi et la réussite professionnelle, mais aussi comme la lutte pour l’égalité et la justice dans un environnement souvent inégal.

L’ambition ne devrait pas être uniquement basée sur des critères quantifiables. Elle doit être vue comme une quête de croissance personnelle, de contribution à la société, et non simplement comme une échelle de réussite.

Des femmes cependant, avec leurs parcours variés, illustrent aujourd’hui une ambition qui dépasse le simple désir de réussite personnelle. Leur ambition englobe également un engagement profond en faveur de causes plus grandes qu’elles-mêmes, comme le bien-être mental, l’égalité dans le sport, et la liberté d’expression, etc.

Cela suggère que l’ambition féminine, aujourd’hui, est aussi une force motrice pour le changement social et la transformation des structures de pouvoir. En tant que société, reconnaître et soutenir cette forme d’ambition devient incontournable pour progresser vers une véritable égalité des sexes.

Etes-vous un leader post agile ?

Etes-vous un leader post agile ?

Etes-vous un leader post agile ?

Pourquoi l’agilité ne suffit plus…

Les compétences du leadership du futur

Vous arrive-t-il, en tant que décideur ou manager, de sentir que votre style de leadership a pris un coup de vieux plus rapidement ces dernières années que pendant les deux décennies précédentes ? Remarquez-vous des signes tels qu’une difficulté accrue à motiver vos équipes face à l’avalanche de défis technologiques ? Ou bien percevez-vous que les méthodes agiles, malgré leur esprit novateur axé sur la flexibilité et la collaboration, peinent à répondre à la complexité croissante des enjeux, à la rapidité des évolutions technologiques, aux attentes variées des clients et aux profondes mutations socio-économiques et culturelles ? Il est fort probable que vous ressentiez, tout comme de nombreux autres leaders, que nous nous trouvons à un tournant décisif en matière de management. L’époque actuelle se caractérise par des changements à une vitesse inégalée, bouleversant à la fois les attentes et les exigences du leadership. Alors, quelles seront les compétences primordiales pour les leaders de demain ? Comment pouvez-vous affûter vos aptitudes pour le futur ? Et pourquoi évoque-t-on de plus en plus une ère « post-agile » ?

Management d'avenir

De la révolution du management agile à la réalité terrain

Avez-vous déjà entendu parler du « Manifeste Agile » ?

Né au début des années 2000 dans le domaine du développement logiciels, le mouvement agile a été le fruit de développeurs cherchant plus d’efficacité et de fluidité. En 2001, le Manifeste Agile a vu le jour, prônant des valeurs comme la collaboration, l’adaptabilité et une réactivité constante aux changements.

Dans un contexte dominé par la croissance du numérique et une soif d’innovation, ce mode opératoire a suscité l’intérêt au-delà du secteur logiciels, donnant naissance au « management agile ».

De nombreuses entreprises européennes, de Spotify en Suède à SAP en Allemagne, ont embrassé cette philosophie, affichant des réussites notables. Une étude McKinsey de 2017 indiquait que 37% des entreprises européennes utilisaient des méthodologies agiles. En 2023, 👉ce chiffre bondit à 62%👈, selon Gartner.

Cependant, l’agilité montre aujourd’hui ses limites.

Là où elle devait simplifier, elle a parfois apporté de la complexité, submergeant les équipes avec un flot incessant de stand-ups et sprints.

Et bien que des entreprises aient brillé par leur transformation agile, d’autres, comme des géants du CAC 40, font face à des obstacles conséquents. L’introduction de méthodologies agiles dans des entreprises aux structures ancrées a parfois été perçue comme une menace pour l’ordre établi.

Ajoutons à cela les risques inhérents à une vision à court terme, la dépendance à des individus clés, et une polyvalence qui peut nuire à l’expertise. L’instabilité budgétaire et un rythme effréné accentuent les défis, le risque de burn-out n’étant jamais loin. L’agilité a certes révolutionné notre manière de travailler, mais elle n’est pas sans failles.

La question se pose :

vers quel horizon nous dirigeons-nous après l’ère agile ?

Une chose est sûre, les fondations solides du passé offrent aujourd’hui l’opportunité d’innover.

Pourquoi innover le management et comment ?

Si la fin des années 90’ a été le théâtre d’une petite révolution dans le monde professionnel avec l’introduction des méthodes agiles, deux décennies plus tard, force est de constater que ces méthodes pourraient être de moins en moins adaptées à l’avenir.

 

Pourquoi cette évolution ?

La première évidence réside dans la complexité du monde actuel. Les innovations technologiques surgissent à une vitesse vertigineuse et transforment les façons de travailler. La mondialisation a multiplié les défis, introduisant des dynamiques culturelles et socio-économiques auxquelles les entreprises doivent s’adapter.

Les signes ne manquent pas. Une étude publiée en 2023 par le cabinet de conseil McKinsey a révélé que 👉85 % des dirigeants👈 d’entreprise estiment que la complexité interne est la principale barrière à la réussite future de leur entreprise.

Ensuite, il y a la nouvelle génération d’employés. Une enquête de Deloitte a montré que les Millenials et la Gen Z recherchent davantage d’équilibre travail-vie personnelle, une plus grande autonomie et un travail qui a du sens.

Enfin, nous ne pouvons ignorer les limites du management agile, conçu initialement pour des équipes tech de petite taille. Les géants de l’industrie tels que General Electric ou Philips, malgré leurs tentatives d’adoption de l’agilité, ont rencontré des défis majeurs pour l’adapter à leur échelle.

Comment évoluer ?

L’inattendu est le maître mot de ce début du XXIe siècle. Les défis sont aussi imprévisibles que chargés émotionnellement, nécessitant des approches adaptatives et empathiques. Selon une étude 2023 de McKinsey, 👉​ 85% des dirigeants 👈 estiment que la principale barrière à la réussite future de leur entreprise est la capacité d’adaptation rapide en interne.

Les aspirations des collaborateurs ont également évolué. Les Milléniaux et la génération Z, avec leur désir d’équilibre travail & vie personnelle et de travail avec un sens, poussent les entreprises à repenser leurs approches traditionnelles.

L’agilité a apporté une certaine réponse à ces défis mais elle a aussi ses limites. Bien que l’agilité ait rendu les organisations plus flexibles, toutes ne peuvent pas l’adopter entièrement, en particulier les grandes entreprises et celles hors du secteur technologique.

 

Vers quoi ?

Le monde de l’entreprise doit aussi envisager une refonte structurelle. Des expérimentations comme l’Holacracy chez Zappos montrent qu’il est possible de penser en dehors des structures hiérarchiques traditionnelles.

📍Pour ceux qui l’ignorent, l’Holacracy est une méthodologie ou un cadre d’organisation qui redistribue l’autorité et la prise de décision au sein d’une entreprise, plutôt que de les centraliser au sommet d’une hiérarchie traditionnelle. Le système se concentre sur la clarté des rôles, la responsabilité individuelle et la gouvernance distribuée.  L’Holacracy élimine la hiérarchie traditionnelle mais elle ne supprime pas la structure. Au contraire, elle cherche à rendre cette structure plus explicite, transparente et adaptable aux besoins changeants de l’entreprise. Chez Zappos, une entreprise de vente de chaussures en ligne, cette approche a été adoptée pour stimuler l’innovation et l’engagement des employés.

Il ne s’agit pas seulement d’adopter une nouvelle structure mais d’intégrer diverses méthodologies – Lean thinking, DevOps, Design thinking – pour former une mosaïque d’approches adaptées aux besoins de chaque entreprise. La formation continue et l’encouragement de l’innovation sont également essentiels pour s’assurer que les employés restent compétitifs dans cet environnement en évolution.

😉​Rester en veille

Alors que nous plongeons plus profondément dans le 21ème siècle, il devient clair que l’avenir du management ne sera pas défini par une seule méthode ou philosophie mais par une combinaison de celles-ci, adaptée aux besoins uniques de chaque organisation. Parmi les possibilités à suivre de près, selon nos recherches actuelles :

Management Post agile

😉​Qu’est-ce que c’est ? L’agilité, dans son essence, offre de la flexibilité. Cependant, certaines organisations constatent qu’elles ont besoin de plus que de simples méthodes agiles. Le post agile cherche à combiner l’agilité avec d’autres systèmes, mettant l’accent sur un équilibre entre structure et flexibilité.

💡Conseil pour les dirigeants – Ne vous contentez pas d’adopter une méthode simplement parce qu’elle est à la mode. Évaluez les besoins réels de votre organisation et explorez comment différentes approches pourraient être intégrées pour un résultat optimal.

Organisations décentralisées et distribuées

😉​Qu’est-ce que c’est ? Grâce aux technologies comme la blockchain et les DAO, des structures organisationnelles sans hiérarchie centrale émergent, où les décisions sont prises collectivement.

💡Conseil pour les dirigeants – Familiarisez vous avec ces technologies. Même si elles ne semblent pas pertinentes maintenant, elles pourraient très bien redéfinir votre industrie dans les années à venir.

Management basé sur l’intelligence artificielle

😉​Qu’est-ce que c’est ? L’IA peut analyser des volumes de données que les humains ne peuvent pas traiter, offrant des insights pour la prise de décision, la planification stratégique, et bien plus encore.

💡Conseil pour les dirigeants – Tout en investissant dans l’IA, assurez vous de garder une place pour le jugement humain. L’IA offre des outils, mais les décisions finales devraient être prises en considérant les nuances humaines.

Organisations centrées sur le bien-être et la durabilité

😉​Qu’est-ce que c’est ? Face à des défis mondiaux tels que le burn-out ou le changement climatique, les entreprises modernes mettent l’accent sur le bien-être des employés et sur des pratiques durables.

💡Conseil pour les dirigeants – Faites de ces préoccupations une partie intégrante de votre stratégie. Les employés et les consommateurs d’aujourd’hui valorisent les entreprises qui prennent des initiatives dans ces domaines. (réf. « Diriger avec intention – Le leadership qui change le monde » aux éditions corporate@ et JMB).

Équipes fluides et projets basés sur les compétences

😉​ Qu’est-ce que c’est ? Au lieu d’avoir des rôles figés, les équipes sont formées en fonction des compétences nécessaires à un projet.

💡Conseil pour les dirigeants – Cultivez une culture où les compétences sont continuellement mises à jour. Encouragez la polyvalence.

Apprentissage et adaptation continus

😉​ Qu’est-ce que c’est ? Dans un monde en mutation, l’apprentissage constant est crucial.

💡Conseil pour les dirigeants – Investissez dans la formation et le développement. Encouragez vos équipes à apprendre et à innover constamment.

Management holistique

😉​ Qu’est-ce que c’est ? Une approche qui considère l’employé dans sa globalité – physique, mental, émotionnel, et spirituel.

💡Conseil pour les dirigeants – Organisez des ateliers et des séances sur le bien-être, la gestion du stress et l’équilibre travail & vie personnelle. Reconnaître et répondre aux besoins holistiques de vos employés renforcera leur engagement et leur productivité.

La gestion du futur exigera une combinaison d’approches traditionnelles et innovantes.

Les leaders proactifs qui anticipent ces changements et les adoptent seront mieux placés pour conduire leurs organisations vers le succès dans cette nouvelle ère managériale.

Plongée dans les innovations de demain et les défis des dirigeants

Plongée dans les innovations de demain et les défis des dirigeants

HUB Forum 2023

Plongée dans les innovations de demain et les défis des dirigeants

Vision stratégique

Animé par le HUB Institute, le HUB Forum est l’un des événements phares de l’innovation. Il s’est déroulé les 3 et 4 octobre 2023 à Paris sur le thème « Smart business. Big impact », pour proposer des éclairages et des témoignages de dirigeants sur la manière de garder le cap de la performance face à l’instabilité et l’incertitude grandissante des marchés. Voici un retour qui vous permettra de capter les principales thématiques abordées lors de cet événement incontournable et notre point de vue au regard du prisme de CLEAR Executive, sur la transition durable, les stratégies d’engagement et d’influence et le disruptive leadership enhancement. A travers de nombreuses success stories, le HUB Forum a également abordé les défis auxquels les entreprises sont confrontées dans cette ère numérique rapide. Les discussions ont tourné autour de la nécessité d’une transformation culturelle, de la formation continue et de l’adoption de nouvelles compétences pour rester pertinent face aux mutations actuelles.

🫱Découvrir les prochains évènements du HUB Institute

Innovation

L’Intelligence Artificielle (IA) au cœur de l’expérience client

L’avènement de l’Intelligence Artificielle a transformé la manière dont les entreprises interagissent avec leurs clients. En analysant des vastes quantités de données à une vitesse et une précision inégalées, l’IA est capable de comprendre les comportements, les préférences et les besoins des clients de manière plus approfondie.

La réalité augmentée et virtuelle transforme le commerce

La réalité augmentée (RA) et la réalité virtuelle (RV) repoussent les limites de l’expérience d’achat traditionnelle. Ces technologies immergent le consommateur dans un environnement où le monde réel et le monde virtuel se chevauchent, offrant une expérience d’achat unique. Ces technologies, en offrant des expériences plus profondes, interactives et personnalisées, redéfinissent les attentes des consommateurs et poussent les entreprises à innover constamment pour répondre à ces nouvelles demandes.

La communication numérique redéfinie

Celle-ci repose dorénavant sur une meilleure compréhension des besoins et attentes des utilisateurs. Elle vise à créer des expériences plus profondes, plus pertinentes et plus engageantes, tout en exploitant les avantages des nouvelles technologies pour améliorer l’efficacité et la portée de la communication. La réalité augmentée, par exemple, est l’une des technologies qui façonne l’avenir de la communication. Elle permet de superposer des informations virtuelles à notre environnement réel, offrant ainsi aux utilisateurs une expérience enrichie et engageante. Cette technologie peut être utilisée pour visualiser un produit en 3D, offrir des tutoriels interactifs ou même créer des expériences de narration immersives.

Créer des écosystèmes numériques

La création d’écosystèmes numériques robustes et intégrés est incontournable pour les entreprises qui souhaitent rester compétitives et pertinentes. Contrairement à une simple présence en ligne, un écosystème numérique est un réseau interconnecté de plateformes, d’outils, de services et de communautés qui fonctionnent de manière synergique, comme l’a démontré le cas de Spotify.

Un écosystème numérique efficace ne se contente pas de centraliser les interactions avec les clients. Il les enrichit en offrant des expériences personnalisées, basées sur la collecte et l’analyse de données. Les clients peuvent ainsi naviguer, découvrir et interagir avec les contenus de manière fluide, sur différents points de contact, qu’il s’agisse d’applications, de sites web, de réseaux sociaux ou d’autres plateformes numériques.

 Notre analyse

Les innovations technologiques et numériques ouvrent un monde de possibilités pour les entreprises et les organisations. Elles offrent aux dirigeants et aux équipes des moyens inédits de faire la différence sur le marché.

Il a beaucoup été rappelé lors du HUB Forum que ne pas utiliser ces technologies et avancées numériques était le meilleur moyen de laisser la porte ouverte à la concurrence, notamment la concurrence disruptive. Pour autant, ces innovations essentielles servent d’abord et avant tout un projet. C’est ce qui fait  la différence entre un progrès
et une innovation.

Tandis qu’une innovation va venir améliorer un processus déjà communément accepté, un progrès va venir bousculer les modes d’usage des clients, ainsi que la culture et la gouvernance de l’organisation. Prenons l’exemple de la banque mobile. Alors que les innovations telles que les chatbots ou les interfaces utilisateur améliorées optimisent l’expérience client existante, le progrès de la banque entièrement mobile a redéfini la manière dont les clients gèrent et pensent leurs finances, tout en remettant en question les modèles de banques traditionnelles.

Tout cela nécessite une vision solide de son entreprise,

« vision » qu’il n’est pas toujours simple de définir dans un monde des affaires aussi incertain et à risque, que celui d’aujourd’hui. C’est pourquoi l’un des enjeux clés pour les dirigeants à l’avenir, quelle que soit la taille de l’entreprise et le secteur, est de rester agile et adaptable. L’agilité ne se limite pas à la capacité de pivoter rapidement mais aussi à la capacité de revoir et d’affiner constamment la vision à la lumière des feedbacks des clients, des tendances du marché et des évolutions technologiques.

Cela passe entre autres par placer l’humain au cœur de la transformation, en développant un leadership adaptatif et évolutif.

Ce type de leadership nécessite des dirigeants qui sont non seulement ouverts au changement, mais qui sont aussi prêts à remettre en question leurs propres convictions et méthodes, à écouter activement et à collaborer de manière transversale. Ils doivent être prêts à apprendre et à désapprendre, à inspirer leurs équipes à prendre des risques calculés et à accepter l’échec comme une étape vers la réussite.

Cela passe enfin par un engagement significatif avec ses parties prenantes. Cet engagement va bien au-delà des simples transactions commerciales. Il s’agit de bâtir des relations solides fondées sur la confiance, la compréhensions des divergences et une réponse adaptée aux besoins des communautés et de travailler conjointement pour co-créer de la valeur. Que ce soit en collaborant avec des partenaires pour développer de nouvelles solutions ou en travaillant de manière proactive avec les communautés pour s’attaquer aux défis sociaux et environnementaux, cet engagement renforce non seulement la position de l’entreprise sur le marché, mais aussi sa légitimité et sa responsabilité en tant qu’acteur du changement.

Nouveaux paradigmes

Nouveaux paradigmes

Panorama des évolutions irréversibles du management et les évolutions qui touchent tous les leaders

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Quand l’innovation redéfinit la mission du leader

Quand l’innovation redéfinit la mission du leader

Quand l’innovation redéfinit la mission du leader

L’essor de la biotech illustre comment les compétences des leaders du futur doivent s’élargir.

Vivre au rythme des mutations

Selon une étude de McKinsey, 85% des dirigeants estiment que la technologie et les innovations scientifiques joueront un rôle majeur dans la stratégie de leur entreprise au cours de la prochaine décennie. 72% d’entre eux croient également qu’ils devront considérablement adapter leur modèle économique pour rester compétitifs. Face à ce constat, un enjeu majeur se présente aux leaders d’aujourd’hui et de demain : se préparer continuellement à des avancées inédites. Ces évolutions, qu’elles soient technologiques, scientifiques ou les deux, bouleverseront tous les secteurs d’activité, exigeant d’eux une adaptation et une évolution constante. Si le fait de savoir adapter les modèles d’affaires est une compétence centrale pour les leaders, elle est loin d’être la seule. Parler d’éthique, s’adapter aux règlementations, voire prendre part à l’activité politique pour les faire évoluer, ou encore s’entrainer à anticiper, deviennent des compétences incontournables. Illustrations à travers l’émergence de la biologie synthétique et de la biotechnologie, deux domaines en pleine effervescence, qui conduit tous les secteurs d’activité ou presque à innover et défient les compétences des leaders.

« Je suis éthique ou je ne suis pas ! »

L’innovation suscite des dilemmes éthiques. C’est le cas dans le domaine de la biotechnologie, où les enjeux se trouvent à l’intersection de la science, de l’éthique et de la responsabilité humaine. En 2018, lorsque le chercheur chinois He Jiankui a annoncé avoir modifié des embryons humains pour les rendre immunisés contre le VIH, l’exploit scientifique a rapidement cédé la place aux enjeux éthiques. Devons-nous féliciter le courage d’un tel acte ou craindre d’ouvrir la boîte de ? Où se trouve la frontière entre guérir et « améliorer » la vie humaine ? Nous l’avons bien compris à l’époque : ce n’était pas seulement le destin des futurs enfants concernés, qui était en jeu, mais celui de toute l’humanité. L’UNESCO a répondu l’année suivante par un appel poignant pour un débat mondial. La question n’était plus celle d’une seule nation mais celle concernant l’ensemble de l’espèce humaine. La biotech touche de plus en plus de secteurs aujourd’hui, de la santé à l’agriculture, en passant par les biocarburants, les textiles, les emballages, la cosmétique, le jardinage, la probiotique… Ses applications sont immenses et prometteuses. Par exemple on pourrait imaginer sans trop de risques de se tromper, voir apparaître des textiles bio-fabriqués qui purifient l’air autour de nous ; des micro-organismes génétiquement modifiés qui nettoient nos eaux usées ; des bâtiments conçus avec des matériaux vivants capables d’auto-réparation. Dès lors, les questions d’éthique vont impliquer tous les dirigeants, quel que soit le secteur d’activité. S’y préparer, c’est d’abord reconnaître la portée de ces innovations, mais c’est aussi et surtout savoir aborder avec lucidité et responsabilité les défis qu’elles soulèvent.Haut du formulaire

L’anticipation ne me décourage pas

L’anticipation n’est pas un concept nouveau pour l’espèce humaine. Depuis des millions d’années, nous avons cultivé cette aptitude innée, cherchant constamment à anticiper les saisons, à prévoir les dangers et à envisager l’avenir pour assurer notre survie et notre prospérité. Aujourd’hui l’anticipation prend une dimension encore plus critique. Envisagez l’impact de la biotechnologie sur l’industrie alimentaire, par exemple. Les avancées en matière de viande cultivée en laboratoire, sans l’abattage d’animaux, représentent un changement radical dans notre approche de la production alimentaire. Ces innovations, tout en offrant des avantages en matière de développement durable et d’éthique, posent aussi des questions complexes sur la réglementation, l’acceptation du marché et l’éthique. Anticiper ces défis et y répondre de manière proactive est essentiel pour les leaders de ce secteur, mais aussi pour tous ceux qui sont touchés indirectement par ces avancées. Selon une étude de McKinsey, les entreprises dotées d’une forte capacité d’anticipation ont 33% de chances supplémentaires d’être leaders dans leur domaine, et leur croissance du revenu est 120% plus rapide que celle de leurs concurrents. Mais cette anticipation, comme le soulignait Angela Merkel, ne concerne pas seulement la gestion des crises. C’est une compétence fondamentale pour « comprendre leurs origines et y apporter des solutions avant qu’elles ne deviennent ingérables ». L’anticipation, loin d’être une charge décourageante, est une source d’empowerment. Elle permet aux leaders d’avancer avec confiance, armés de la compréhension et de la préparation nécessaires pour agir avec des évolutions constantes.

innovation et compétences

J’apprends à être plus politique

Comme dans toute innovation majeure, il y a toujours un décalage entre sa naissance et la mise en place des réglementations qui s’imposent à notre société. La complexité des innovations aujourd’hui, font qu’il est long et difficile de légiférer, encore moins quand la compétition entre chercheurs se produit à l’échelle planétaire et accélère les innovations. Prenons l’exemple de CRISPR-Cas9, un outil d’édition génique qui est souvent comparé à des « ciseaux moléculaires » qui peuvent couper l’ADN à des endroits spécifiques, pour supprimer, remplacer ou ajouter des séquences géniques. Alors que CRISPR-Cas9 a connu des avancées rapides depuis sa découverte, les cadres réglementaires sont restés en retard, laissant place à une multitude d’interprétations et d’incertitudes. En Europe, par exemple, alors que les chercheurs étaient prêts à l’appliquer dans l’agriculture, la Cour de justice de l’Union européenne a tranché en 2018, décidant que les organismes édités devraient être soumis aux mêmes réglementations strictes que les OGM traditionnels. En termes de leadership, cela signifie qu’être un leader demain, ce ne sera pas développer uniquement des capacités à diriger et à inspirer, mais aussi des capacités à gérer directement des aspects réglementaires et politiques en constante évolution. Cela n’exclut pas la capacité d’engager un dialogue avec les décideurs politiques, ou même de contribuer à l’élaboration du cadre réglementaire.

Conclusion

Si la biotechnologie et la biologie synthétique offrent des opportunités passionnantes et novatrices, elles illustrent également le défi plus vaste auquel sont confrontés les leaders d’aujourd’hui et de demain. Le leadership du futur exige une adaptation, une éducation et une anticipation constantes. Développer ces compétences aujourd’hui les préparera à guider efficacement leurs organisations dans un avenir rempli d’incertitudes, mais aussi de promesses.

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