Biomimétisme appliqué au leadership

Biomimétisme appliqué au leadership

Biomimétisme appliqué au leadership

Janine Benyus, biologiste de renom, écrivaine et conférencière, a contribué à populariser le concept de biomimétisme. Ce terme, qu’elle a popularisé dans son livre de 1997intitulé « Biomimicry: Innovation Inspired by Nature », se base sur l’idée d’imiter les stratégies de survie et d’adaptation des êtres vivants pour résoudre des problèmes humains. Ce concept a principalement été appliqué à la conception de produits, de matériaux et d’infrastructures mais à travers cette newsletter, nous proposons de l’appliquer au leadership, pour inspirer la manière de diriger une équipe ou une entreprise. Après tout, Albert Einstein nous le déclarait déjà en son temps : « Regardez profondément dans la nature et vous comprendrez tout mieux ». Tentons donc de comprendre ce que la nature et le règne animal peuvent nous faire comprendre en termes de leadership appliqué au monde moderne.

L’organisation des fourmis : vers une décentralisation du pouvoir

Depuis des millénaires, les fourmis ont créé des sociétés parmi les plus sophistiquées du règne animal, caractérisées par une organisation décentralisée remarquable. Ces travailleuses infatigables, qui peuvent porter jusqu’à 50 fois leur propre poids, ont réussi à survivre et à prospérer grâce à leur capacité à travailler en équipe et à s’autogérer. Dans la colonie de fourmis, chaque individu a un rôle précis – reine, ouvrière, soldat – mais ces rôles ne sont pas définis de manière hiérarchique. Chaque fourmi a la capacité d’ajuster son comportement en fonction des besoins de la colonie. Il s’agit là d’un modèle de leadership décentralisé, où l’information et l’autorité sont distribuées au sein de la colonie. Cela permet une flexibilité et une résilience extraordinaires. En 2010, l’Université de Bristol a publié une étude qui révèle que les fourmis peuvent résoudre des problèmes complexes en travaillant ensemble, une compétence qui pourrait avoir des implications importantes pour l’avenir des communications et des réseaux. Dans le monde des affaires, cette décentralisation du pouvoir peut aider à créer des organisations plus résilientes, plus adaptatives et plus créatives.

Le mycélium des champignons : repenser la communication et la collaboration

Le mycélium, réseau de filaments qui constitue la partie souterraine des champignons, est un exemple remarquable de communication et de collaboration. Ces réseaux interconnectés permettent aux champignons de partager des ressources, des informations et même de défendre ensemble leur territoire. Le biologiste Paul Stamets, auteur de « Mycelium Running: How Mushrooms Can Help Save the World », compare le mycélium à « la version de la nature d’Internet ». Cette capacité à créer des connexions et à partager des informations, peut inspirer la manière dont les entreprises abordent la communication et la collaboration. Une étude de 2019, publiée dans le journal Nature, a démontré que le mycélium pouvait relier plusieurs plantes dans une forêt, créant un réseau souterrain de communication entre elles. Les organisations qui cherchent à améliorer leur collaboration peuvent s’inspirer de cet exemple naturel, pour créer un environnement de travail plus ouvert et intégré.

La migration des oies : la nécessité d’un leadership flexible

Les oies sauvages sont connues pour leur impressionnante migration en formation en V. Ce qui est remarquable dans ce phénomène est que le rôle de leader n’est pas figé. Au cours de la migration, les oies alternent la position de leader, pour éviter l’épuisement d’un individu et optimiser ainsi l’effort du groupe. Cette pratique offre une leçon précieuse sur l’importance de la flexibilité dans le leadership. Selon une étude de 2014 de l’Université de Cambridge, ce partage du leadership peut augmenter l’efficacité d’un groupe jusqu’à 14%. Dans le contexte actuel où la résilience et l’adaptabilité sont de plus en plus valorisées, ces leçons issues de la nature peuvent aider à construire des organisations plus agiles et résilientes. L’échange des rôles de leadership, à l’image de ce que font les oies durant leur migration, pourrait encourager une plus grande responsabilité partagée et une plus grande flexibilité au sein des équipes. Il n’est pas nécessaire que le leadership soit porté par une seule personne tout le temps. En fait, le leadership flexible permet d’exploiter les forces de chaque membre de l’équipe en fonction des circonstances. Cela permet une plus grande adaptabilité face aux changements, une meilleure répartition de la charge de travail et une meilleure performance globale de l’équipe.

Conclusion

Adopter le low leadership pour apprendre à s’inspirer

Ce ne sont là que quelques exemples des leçons précieuses que nous offre la nature. Les abeilles aussi, par exemple, nous enseignent l’importance de la coopération et de l’organisation précise pour atteindre un objectif commun. Les arbres dans une forêt, à travers leur réseau de communication souterrain complexe, nous montrent comment partager des ressources et des informations de manière efficace… Avec sa diversité d’espèces et ses milliards d’années d’évolution, la nature constitue une source d’inspiration inépuisable pour repenser nos organisations, ainsi que les notions de prospérité, de réussite collective, de leadership, etc. Elle nous aide surtout à ouvrir notre regard sur des stratégies collectives qui se sont sans cesse perfectionnées au cours de millénaires, pour permettre aux espèces de survivre et de s’adapter. Nous pourrions baptiser cela : le low leadership, c’est-à-dire prendre le temps de regarder, d’apprendre et de nous inspirer, pour construire des organisations qui peuvent s’adapter et prospérer dans notre monde en constante évolution mais aussi en pensant aux futures générations.

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Les dirigeants seraient ils défiés par l’IAE ?

Les dirigeants seraient ils défiés par l’IAE ?

Les dirigeants seraient ils défiés par l’IAE ?

Le monde des affaires a toujours été un tourbillon pour chaque décisionnaire, où chaque décision pèse et compte dans l’avenir de l’entreprise. Ce tourbillon s’est cependant intensifié ces dernières décennies avec l’hyper connexion. Cela ne demande pas seulement aux dirigeants de prendre des décisions rapidement. Cela exige aussi d’eux de comprendre de mieux en mieux les nuances émotionnelles, qui sous-tendent chaque interaction. Avez-vous déjà souhaité avoir un assistant personnel qui pourrait vous aider à décoder ces subtilités émotionnelles en temps réel ? Des entreprises comme Affectiva, Realeyes, Beyond Verbal, Emotibot, IBM Watson avec son Tone analyzer, ne sont que des exemples du développement de l’Intelligence Artificielle Émotionnelle (IAE), qui pourrait bien être la solution à ce défi. L’IAE ne se contente pas de traiter des données ou d’exécuter des tâches : elle pénètre le monde intime de nos émotions, déchiffre, apprend et répond de manière inédite à nos réactions émotionnelles. Et si cette technologie pouvait révolutionner le leadership ? On le lit presque partout aujourd’hui : Son avenir repose fortement sur la capacité à comprendre, à gérer et à répondre efficacement aux émotions – les siennes et celles des autres – en tant que dirigeant. Devant ces avancées inédites, une question s’impose : Le leadership est-il en passe d’être redéfini, voire supplanté par l’IAE ? Si c’est le cas, les dirigeants d’aujourd’hui se trouvent confrontés à un choix essentiel : s’adapter à cette nouvelle réalité, tirer parti des possibilités offertes par l’IAE ou prendre le risque d’être les laissés pour compte dans cette course à l’innovation.

L’IAE dépasse les limites et force à l’évolution rapide du Leadership

De nos jours, un bon leadership ne se limite plus à prendre les bonnes décisions ou à posséder une vision stratégique. Il s’agit d’être un leader empathique qui peut comprendre et gérer efficacement les émotions – les siennes et celles de ses interlocuteurs.

L’IAE, avec son pouvoir de reconnaissance, de compréhension et de réaction aux émotions humaines, dépasse les limites des méthodes traditionnelles de coaching, reconnues entre autres pour aider à développer la compréhension, l’acceptation et la gestion efficace de toutes les émotions. Là où un coach humain peut se fier à son intuition ou à son expérience pour évaluer les émotions d’un leader, l’IAE apporte des analyses objectives et approfondies. L’IAE n’a pas de parti pris, elle ne se fatigue pas et elle est toujours prête à fournir des feedbacks à tout moment. Imaginez avoir à votre disposition un outil qui pourrait vous aider à comprendre vos réactions émotionnelles en temps réel, vous aider à gérer vos émotions de manière plus efficace ou encore, vous permettre de renforcer vos relations avec votre équipe. Ce n’est plus de la science-fiction, même s’il faudra encore un peu de temps pour obtenir des applications de poche. Des entreprises à travers le monde sont déjà en train de transformer ces possibilités en réalité. Prenez par exemple Affectiva. L’entreprise a développé une technologie capable d’analyser les expressions faciales et vocales pour identifier les émotions de l’utilisateur. Imaginez-vous en train de préparer une présentation pour votre équipe. Grâce à Affectiva, vous pourriez recevoir en temps réel un feedback sur l’impact émotionnel de votre discours et ajuster votre présentation en conséquence. Tone Analyzer d’IBM Watson est une technologie qui de son côté, peut analyser le ton d’un texte, pour comprendre les émotions et les attitudes qui s’y cachent. Vous pourriez l’utiliser pour évaluer la réaction émotionnelle de votre équipe à un courriel ou à une annonce importante. Le futur du leadership est déjà là et il est façonné en partie par l’IAE. Les leaders qui ne se rendent pas compte de cette réalité, risquent d’être rapidement dépassés. Plutôt que de refouler le problème parce qu’il remet en question notre conception actuelle du leadership, peut-être est-il sage au contraire d’explorer les véritables potentiels de l’IAE et les promesses qu’elle offre à l’évolution du leadership ?

Les différents champs de l’intelligence émotionnelle

L’intelligence émotionnelle est un domaine complexe qui a été divisé en plusieurs sous-catégories pour mieux le comprendre. Le modèle le plus largement accepté est celui de Daniel Goleman, qui identifie cinq domaines clés de l’intelligence émotionnelle :

La conscience de soi (Self-awareness) : Il s’agit de la capacité à reconnaître et à comprendre ses propres émotions, à identifier ses forces et ses faiblesses, et à comprendre comment ces éléments affectent vos pensées et vos comportements.

L’autorégulation (Self-regulation) : C’est la capacité à gérer et à contrôler ses émotions, en particulier dans des situations stressantes ou difficiles. Cela inclut la capacité à s’adapter au changement, à gérer le stress et à rester calme sous la pression.

La motivation intrinsèque (Motivation) : Il s’agit de la capacité à se motiver soi-même et à persévérer face à des obstacles. Les personnes ayant une forte motivation intrinsèque sont généralement plus optimistes et plus déterminées à réussir.

L’empathie (Empathy) : C’est la capacité à comprendre et à partager les sentiments des autres. Cela inclut la capacité à reconnaître leurs émotions et à comprendre leurs perspectives.

Les compétences sociales (Social skills) : Ce sont les compétences nécessaires pour naviguer efficacement dans les interactions sociales, y compris la capacité à communiquer clairement, à résoudre les conflits et à travailler en équipe.

S’Adapter et comprendre ce que l’IAE apporte aux Leaders

Un des atouts majeurs de l’IAE réside dans sa capacité à favoriser l’auto amélioration. Grâce à son objectivité et à ses retours instantanés, l’IAE permet aux leaders de gagner une meilleure compréhension de leurs propres émotions, de leur communication et de leurs interactions avec leur entourage. Ils peuvent ainsi s’améliorer continuellement, sans tomber dans le piège de l’autocritique démesurée, un écueil souvent rencontré par les leaders perfectionnistes. En effet, par sa nature impartiale et factuelle, l’IAE remplace la critique subjective par des analyses précises, permettant ainsi un développement personnel plus sain et plus productif. En analysant les réactions émotionnelles et les comportements, les leaders peuvent obtenir une meilleure compréhension d’eux-mêmes et de la manière dont leur communication personnelle impacte ou pas, dans telle ou telle circonstance. Cela pourrait les aider à reconnaître leurs propres biais émotionnels et à comprendre comment leurs émotions peuvent influencer leurs décisions, la confiance de leurs interlocuteurs (donc éviter les déceptions par exemple), leur image de dirigeant, etc. De plus, l’IAE est disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Cela signifie que les leaders peuvent obtenir des retours et des analyses en temps réel. Il est important de noter cependant que l’IAE n’est pas destinée à remplacer le coaching ou le conseil prodigués par des personnes réelles et des experts. Au contraire, elle peut être un complément précieux. Les coachs et experts apportent leur savoir-faire unique en matière d’éthique, de valeurs et de vision, tandis que l’IAE peut fournir une analyse objective et constante des émotions perçues et reçues. Des exemples spécifiques d’utilisation de l’IAE par les leaders pour améliorer leur performance ne sont pas largement disponibles en raison de la confidentialité et de la nature émergente de cette technologie. Cependant, les outils que nous avons précités dans cet article, sont déjà utilisés par des entreprises pour analyser les communications écrites et comprendre le ton et l’impact émotionnel de ces communications. Des applications de santé mentale, comme Headspace et Calm, intègrent également des aspects de l’IAE, offrant potentiellement aux leaders des outils pour gérer le stress et améliorer la résilience. L’IAE offre donc des possibilités prometteuses pour les leaders d’aujourd’hui. En l’adoptant, ils peuvent non seulement améliorer leur propre intelligence émotionnelle mais aussi mieux comprendre et répondre aux émotions de leur équipe, pour créer un environnement de travail plus efficace et plus harmonieux.

Vers un nouvel horizon du leadership ?

À mesure que l’IAE émerge comme une force innovante dans l’espace du leadership, les dirigeants se trouvent face à un nouveau paysage évolutif. Le monde des affaires est en constante transformation et l’IAE est en passe de devenir un des principaux moteurs de cette transformation. Pour rester pertinents, les leaders seront ils amenés à adopter cette nouvelle technologie pour optimiser leurs compétences émotionnelles et naviguer avec succès dans ce nouvel environnement ? Il semble plausible que l’avenir du leadership puisse être façonné en grande partie par l’IAE. Grâce à sa capacité à comprendre et à réagir aux émotions, les leaders pourraient être mieux armés pour gérer leurs différents défis quotidiens. Cela pourrait, en théorie, conduire à une efficacité accrue, à une prise de décision plus éclairée et à un environnement de travail plus serein. Cependant, pour naviguer avec succès dans ce nouvel environnement, les leaders pourraient être amenés à acquérir de nouvelles compétences en intelligence émotionnelle aussi et pas seulement l’Art d’utiliser l’IAE (voir notre encadré 👇). Quelle place l’IAE occupera-t-elle réellement dans le futur du leadership ? Seuls le temps et l’évolution des technologies nous le diront.

L’IAE pourrait-elle un jour supplanter l’intuition humaine ?

C’est une question complexe. L’intuition humaine est une fonction de notre cerveau qui intègre les informations que nous avons vécues et apprises pour arriver à des conclusions sans passer par un processus de réflexion conscient et délibéré. Elle est souvent le fruit de nombreuses années d’expérience, de compétences accumulées et d’informations subconsciemment observées et stockées. L’IAE, d’autre part, est capable de traiter et d’analyser des données à une échelle beaucoup plus grande et plus rapide que les humains. Elle peut détecter des modèles et des tendances que les humains pourraient ne pas voir. Elle peut surtout le faire sans fatigue ni biais. L’IAE peut également aider à comprendre et à gérer les émotions de manière plus objective. Cependant, elle ne peut pas (du moins pas encore) simuler l’expérience humaine, qui reste une composante essentielle de l’intuition. Les machines ne vivent pas d’expériences de vie, ne ressentent pas d’émotions et ne possèdent pas la conscience de soi qui façonne notre intuition. Alors, l’IAE pourrait-elle un jour supplanter l’intuition humaine ? C’est une possibilité, surtout avec les avancées rapides dans le domaine de l’IA. Cependant, il est probable que l’IAE sera davantage utilisée dans les années à venir, comme un outil complémentaire, pour améliorer et informer l’intuition humaine, plutôt que chercher à la remplacer.

Quelques conseils pour les leaders qui cherchent à adopter l’IAE

Restez ouvert d’esprit : L’IAE est une technologie nouvelle et en constante évolution. Il est important de rester ouvert à son potentiel et d’être prêt à explorer de nouvelles façons de l’utiliser pour améliorer le leadership.

Pensez à l’IAE comme à un outil, pas à une solution : L’IAE ne remplacera pas le leadership humain, mais elle peut fournir des informations précieuses qui peuvent aider à améliorer l’efficacité et l’intelligence émotionnelle.

Soyez prêt à apprendre et à vous adapter : Comme pour toute nouvelle technologie, il y aura une courbe d’apprentissage avec l’IAE. Il est important d’être prêt à apprendre et à s’adapter à mesure que la technologie évolue.

Conclusion

L’adoption de l’IAE malgré ses promesses, n’est pas une solution miracle. Elle exige des leaders qu’ils restent ouverts d’esprit, qu’ils soient prêts à apprendre et à s’adapter à cette technologie en constante évolution. Il ne s’agit pas de délaisser l’intuition humaine et le jugement éclairé mais plutôt de les équiper de nouvelles compétences, pour naviguer dans un monde en évolution rapide. L’IAE est un domaine d’étude en pleine croissance, dont le plein potentiel reste encore à découvrir. Alors que nous continuons à explorer et à innover dans ce domaine, la discussion est loin d’être terminée. Les dirigeants, les experts en IA, les chercheurs, les universitaires et même les employés sont invités à contribuer à cette conversation fascinante sur l’avenir du leadership. L’IAE peut-elle redéfinir le leadership tel que nous le connaissons ? La réponse à cette question se trouve quelque part entre les lignes de cette avancée technologique inédite, les besoins évolutifs des entreprises et notre volonté d’apprendre, de s’adapter et de grandir en tant que leaders.

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Le mentoring ne se démode pas : il se réinvente

Le mentoring ne se démode pas : il se réinvente

Ce qu’un bon mentoring apporte aujourd’hui

✔ Un cadre pour se poser les vraies questions,
✔ Un miroir exigeant, mais bienveillant,
✔ Une relation d’égal à égal pour éclairer ses zones d’ombre et ses angles morts.

📍 Le mentor ne conseille pas. Il éclaire. 📍Il ne dirige pas. Il fait émerger. 📍 Il n’accélère pas. Il permet l’ajustement.

D’un phénomène de réseau… à un engagement personnel

Le mentoring était autrefois informel, réservé à ceux qui avaient « le bon carnet d’adresses ». Aujourd’hui, il s’autonomise. Il devient une démarche volontaire, un choix assumé de croissance. De plus en plus de dirigeants investissent personnellement dans un mentoring sur-mesure, parce qu’ils savent que :

  • la lucidité ne se télécharge pas,

  • le discernement ne s’automatise pas,

  • la posture ne s’improvise pas.

Pourquoi le mentoring devient stratégique

Parce qu’il répond à trois besoins devenus majeurs pour les leaders d’aujourd’hui :

1. Ralentir pour penser juste.

2. Renforcer sa capacité relationnelle et émotionnelle.

3. Prendre du recul dans un monde sursollicité.

Et demain ?

Le mentoring ne remplacera pas les formations, les coachings ou les programmes de transformation.
Mais il deviendra, pour certains, le seul espace encore fiable pour articuler une posture juste, des décisions complexes, et une vision personnelle du pouvoir d’agir. Il est temps de le considérer non comme un luxe, mais comme un investissement stratégique d’avenir.

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Le mentoring ne se démode pas : il se réinvente

Vous cherchez un raccourci ? Le mentoring, bien pratiqué, est tout l’inverse. Il ne donne pas de réponses toutes faites. Il ne promet pas de devenir « le prochain leader inspirant ». Il propose un espace. Une fréquence. Une exigence. À l’ère des mutations accélérées, des IA omniprésentes et des parcours éclatés, le mentoring revient en force. Pas comme un outil, mais comme une pratique vivante de transformation.

Dans quel courant de leadership évoluez-vous vraiment ?

Dans quel courant de leadership évoluez-vous vraiment ?

Dans quel courant de leadership évoluez-vous vraiment ?

On parle beaucoup des nouveaux courants de leadership. Transformationnel, adaptatif, régénératif, conscient… Mais la vraie question, c’est : lequel vous habite vraiment et surtout, lequel vous prépare à traverser cette moitié de siècle complexe, sans vous perdre en chemin ?

Le monde a changé. Le leadership aussi.

Les défis du XXIe siècle ne se contentent pas d’exiger de la performance. Ils demandent une posture intérieure ajustée. Une capacité à décider sans rigidité. À inspirer sans manipuler. À tenir dans la durée, sans se brûler. Et pour cela, aucun modèle unique ne suffit.

Ce que je vois en accompagnant des dirigeants

Celles et ceux qui tiennent dans la complexité ne récitent pas une méthode. Ils développent une forme de conscience élargie :
✔ de leur rôle,
✔ de leurs limites,
✔ et de l’impact invisible de leur manière d’être.

Ils s’approprient certains courants, sans s’y enfermer. Ils ajustent. Ils évoluent. Ils travaillent autant leur vision que leur qualité de lien. C’est cela le leadership vivant. 🌱

Ce que je défends

Arrêtons de courir après les étiquettes et posons-nous la vraie question : « Quel style de leadership me permet d’agir juste, ici, maintenant ? ». Dans mon accompagnement, je ne vous propose pas un nouveau “modèle”. Je vous aide à faire le tri, à nommer ce qui vous correspond,
et à incarner une manière de diriger cohérente, ancrée, évolutive avec vos forces et vos défis.

Pour aller plus loin

Je vous partage dans la vidéo, ci-dessus, 3 repères puissants pour :
→ ajuster votre style,
→ renforcer votre autorité relationnelle,
→ et faire de votre posture un levier d’influence durable.

Le XXIe siècle ne se dirige pas comme le précédent… et tant mieux.

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Le leadership quantique

Le leadership quantique

Le leadership quantique

Pourquoi ce concept émerge-t-il aujourd’hui ?

Dans un monde instable, interconnecté et imprévisible, les approches managériales classiques montrent leurs limites. Le leadership quantique propose une nouvelle manière d’aborder la complexité, en s’inspirant des principes de la physique quantique pour développer une posture plus fluide, intuitive et systémique.

Les principes clés du leadership quantique

  • Superposition : Explorer plusieurs options simultanément avant de trancher, pour stimuler la créativité et éviter les décisions hâtives.

  • Intrication : Reconnaître l’interdépendance des équipes et des parties prenantes, et favoriser une collaboration étroite et authentique.

  • Indéterminisme : Accepter l’incertitude comme une donnée de base, et développer une capacité à naviguer dans l’ambiguïté.

  • Non-localité : Comprendre que les actions ont des répercussions au-delà de l’immédiat, et adopter une vision systémique des décisions.

Des pionniers inspirants

Des penseurs comme Danah Zohar (The Quantum Leader), Otto Scharmer (Theory U) ou Fred Alan Wolf ont exploré ces idées, en les reliant à la conscience, à l’intuition et à la transformation organisationnelle.

Trois pratiques concrètes à tester

1. Décider en mode superposition

Face à une décision complexe, envisage plusieurs options simultanément, sans te précipiter sur une seule voie.

2. Favoriser l’intrication

Organise des temps de co-construction et de dialogue pour renforcer les liens et la compréhension mutuelle au sein de l’équipe.

3. Adopter une approche probabiliste

Utilise des scénarios et des analyses de risques pour évaluer les différentes issues possibles, sans chercher une certitude absolue.

Conclusion

Le leadership quantique n’est pas une méthode miracle, mais une invitation à repenser notre manière de diriger : plus ouverte, plus consciente, plus connectée. Il s’agit de développer une posture capable de naviguer dans la complexité avec agilité et discernement.

Souhaites-tu que je t’aide à transformer cette synthèse en un post LinkedIn ou en une infographie pour faciliter sa diffusion ?

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Décider dans un monde qui hésite : réconcilier audace, clarté et intelligence collective

Décider dans un monde qui hésite : réconcilier audace, clarté et intelligence collective

Décider dans un monde qui hésite : réconcilier audace, clarté et intelligence collective

décider et innover

Innover ne manque jamais d’idées. Ce qui manque souvent, c’est une décision claire pour faire émerger ce qui compte. Dans de nombreuses organisations, les projets s’accumulent, les hypothèses se multiplient, les discussions s’étirent… et l’innovation reste dans les cartons. La décision elle-même est devenue un champ miné : entre logiques dominantes, zones d’autorité floues, diversité sans arbitrage, et peur de l’échec, on n’avance plus vraiment. Et si le problème ne venait pas du manque d’audace… Mais d’un manque de clarté sur comment décider, ensemble, dans l’incertitude ?

L’innovation échoue rarement faute d’idées

Aujourd’hui, les organisations ont appris à collecter les signaux, à mobiliser les talents, à créer des hackathons, des labs, des brainstormings, des MVP… Mais trop souvent, cela produit :

  • une surcharge d’options sans filtre,

  • une absence d’autorité explicite sur les choix finaux,

  • une prise de parole déséquilibrée entre experts, politiques internes, et opérationnels.

Le résultat ?
On explore… mais on ne tranche pas.
On réunit… mais on ne responsabilise pas.
On innove… mais on décide mal.

Quatre leviers à réactiver pour décider autrement

1. Diversifier les points de vue, vraiment

Il n’est pas question de cocher des cases mais de sortir de sa bulle. Le client final, les entités locales, les signaux faibles… sont souvent absents des décisions critiques. Pourtant, ce sont eux qui valident ou non l’impact réel d’une idée.

Une idée innovante, sans validation contextuelle, reste une fiction stratégique.

2. Sortir de la logique dominante

L’histoire d’une organisation est son plus grand actif mais aussi son plus grand biais.

👉 Créer un espace d’étonnement, faire entrer des voix extérieures ou hybrides,
👉 Poser des questions naïves ou dérangeantes,
👉 Oser remettre en cause des hypothèses anciennes…

On peu appeler cela le « courage organisationnel ».

3. Clarifier qui décide et dans quelles conditions

L’intelligence collective sans gouvernance claire devient un marécage. Si tout le monde donne son avis, mais que personne ne sait qui tranche, la frustration finit par saboter l’engagement. Cela ne veut pas dire verticaliser. Cela veut dire expliciter :
→ Qui propose ?
→ Qui tranche ?
→ Qui met en œuvre ?
→ Qui suit les résultats et ajuste ?

Ce sont des accords à poser, pas des statuts à imposer.

4. Ancrer la culture de l’innovation dans la régulation relationnelle

Les idées ne manquent pas. Ce qui manque parfois, ce sont des espaces où les idées peuvent être exprimées, critiquées, affinées sans violence politique. Une organisation qui veut innover doit aussi savoir :

  • nommer les conflits cachés,

  • éviter les effets de couloir,

  • ajuster les rapports de pouvoir dans les lieux où l’on pense.

Sinon, même la meilleure des idées ne survivra pas à la fatigue collective ou à la peur de l’exposition.

Ce que l’intelligence relationnelle change à tout cela

Décider dans un monde incertain, c’est d’abord un acte relationnel. C’est oser créer un lien clair entre les idées, les personnes et les responsabilités. C’est choisir de ne pas fuir l’inconfort du choix. Et surtout, c’est reconnaître que la créativité n’est jamais une affaire de méthode seule. C’est une affaire de qualité du lien, de confiance dans les ajustements, et de clarté dans les rôles.

Conclusion

Dans les organisations qui veulent avancer malgré l’incertitude, la décision ne doit plus être le dernier acte après des mois d’exploration. Elle doit être une pratique continue, claire, partagée  et vivante. C’est à cette condition que les idées cessent d’être brillantes… pour devenir utiles.

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