Les secrets de notre cerveau pour résister à nos désirs les plus profonds
Êtes-vous à la hauteur… ou juste en train de vous en convaincre ? Face à un nouveau défi, même les leaders les plus expérimentés peuvent être rattrapés par le doute. Ce n’est pas un signe de faiblesse, mais une réaction bien humaine. Ce qui se joue alors ne relève pas uniquement de vos compétences… mais de votre rapport à vous-même, à la réussite, et au désir. Et si le vrai enjeu n’était pas d’être prêt, mais de savoir ce qui en vous vous fait parfois vaciller au moment d’agir ?
Ce que fait notre cerveau au moment du défi
Notre cerveau adore les débuts. La nouveauté stimule notre dopamine, cette molécule du désir et de l’anticipation. Elle nous pousse à agir, à rêver, à avancer. Mais voilà : une fois le défi en vue, une étrange bascule s’opère. L’élan initial peut laisser place à une forme d’auto-sabotage.
Pourquoi ? Parce que la dopamine ne récompense pas l’accomplissement, mais la quête. Une fois l’objectif trop proche ou trop réel, l’excitation retombe… et le doute s’installe. C’est à ce moment-là que surgissent des pensées parasites : « Suis-je vraiment prêt ? », « Est-ce que je mérite cette réussite ? », « Et si je décevais ? »
Quand le doute prend le pouvoir
Le cerveau, pour se protéger de l’inconnu, active alors des réflexes familiers mais limitants : comparaison, syndrome de l’imposteur, fuite vers d’autres projets ou fantasmes (« ce ne sera pas aussi bien que je l’imaginais », « ailleurs ce serait plus simple », etc.).
Ces réflexes ne sont pas toujours conscients. Ils créent des micro-sabotages, des retards, de fausses priorités, des perfectionnismes inutiles… Bref, tout ce qu’il faut pour rester « en chemin » sans jamais franchir le seuil.
👉Dans La molécule de More, le Dr. Daniel Z. Lieberman explique que les experts qui ont étudié l’hormone ont découvert que nous sommes obsédés par les choses que nous désirons et blasés lorsque nous les obtenons. Ainsi des gens très motivés sur un projet, vont rarement jouir de leur succès. La dopamine ne procurerait pas le plaisir mais le « plaisir » de vouloir en avoir toujours plus.
3 leviers de retour à soi
1️⃣ Revenir à l’intention première
Pourquoi ce défi vous importait-il au départ ? Que cherchiez-vous à transformer, à faire évoluer ? Reconnecter à l’intention sincère permet de retrouver un fil conducteur, plus fort que les fluctuations de l’humeur ou du mental.
2️⃣ Accepter que la peur fait partie du chemin
Être leader, ce n’est pas ne jamais douter. C’est apprendre à ne pas se laisser diriger par ses doutes. La peur peut signaler une prise de risque juste. Elle ne signifie pas que vous êtes incapable, seulement que vous êtes vivant.e, impliqué.e, et que l’enjeu compte.
3️⃣ Mobiliser son intelligence relationnelle
C’est souvent au moment où tout semble flou qu’il est nécessaire de créer du lien, plutôt que de se refermer. S’ouvrir à un échange stratégique, solliciter un regard extérieur, partager un blocage… L’intelligence relationnelle, dans ces moments, permet de retrouver du discernement et de l’élan.
Et si le vrai défi, c’était de ne pas rester seul ?
Vous n’avez pas besoin d’être prêt à 100 % pour avancer. Vous avez besoin d’être aligné. Et ça, cela s’apprend. Prendre appui sur ses ressources, réguler ses doutes, retrouver une motivation authentique, réengager ses qualités de leader… cela demande parfois un accompagnement extérieur. Pas pour vous « motiver », mais pour vous réancrer dans ce que vous portez déjà.
👉 Je propose des accompagnements ciblés pour vous aider à traverser ces étapes clés avec clarté, profondeur, et intelligence relationnelle.👇

Leçons inattendues (et drôles) pour les leaders d’aujourd’hui
Certains leaders, malgré leurs défauts, maîtrisent étonnamment bien les dynamiques relationnelles.