L’Art de communiquer ses décisions dans l’incertitude

L’Art de communiquer ses décisions dans l’incertitude

L’Art de communiquer ses décisions dans l’incertitude

communication – travailler ses compétences

Prendre des décisions fondées sur des informations incomplètes et incertaines est le lot de plus en plus de décideurs de nos jours. Face à des marchés imprévisibles, des technologies en mutation rapide dont on ne comprend pas toujours immédiatement la portée, ou encore des crises aussi imprévisibles que capables impacter le monde entier, les dirigeants sont souvent confrontés à des situations où ils doivent trancher en faisant appel à leur intuition plus qu’à la logique. La décision a toujours été fondée sur une part d’intuition et certains dirigeants sont plus capables que d’autres d’y recourir, même en se basant sur suffisamment d’informations. Ce qui change aujourd’hui, c’est la rapidité des évolutions qui nous entourent et qui fait appel à plus de réactivité, d’adaptabilité et de flexibilité. L’ère moderne requiert des décideurs non seulement qu’ils soient informés, mais également qu’ils soient en mesure de décoder rapidement des situations ambiguës, d’interpréter des signaux parfois faibles et au besoin de changer rapidement de direction ou de stratégie en réponse à de nouvelles informations ou à des circonstances inattendues.

De l’incertitude à la décision

Aujourd’hui, l’incertitude est le terrain de jeu par défaut du monde des d’affaires. La dernière étude du McKinsey Global Institute de 2022, a révélé que les dirigeants d’entreprise consacrent désormais environ 20 % de leur temps à prendre des décisions dans des conditions d’incertitude, contre 10 % il y a dix ans. L’étude a également constaté que le nombre de décisions prises dans des conditions d’incertitude a augmenté de 50 % au cours de la même période. Les paradigmes et même les vérités que nous tenions pour acquises peuvent être renversés presque du jour au lendemain. Pensez à la manière dont les industries ont été bouleversées par des innovations digitales, ou comment une pandémie mondiale a réorienté des marchés entiers. Dans ce contexte, la capacité d’agir avec conviction, même sans avoir tous les éléments en main, est devenue essentielle. Mais cela va au-delà de la simple prise de décision. Cela nécessite aussi d’inculquer une culture où l’échec, en tant que résultat d’une décision prise dans l’incertitude, n’est pas perçu comme une faiblesse, mais comme une opportunité d’apprendre et d’ajuster. Il s’agit de développer une mentalité agile et résiliente, où l’erreur est acceptée comme une étape naturelle de l’exploration et de l’innovation. Cette approche, qui pourrait être qualifiée d’entrepreneuriale, demande du courage, de l’honnêteté et un leadership solide pour guider les équipes à travers l’incertitude.

L’Importance de la transparence

Les informations incomplètes peuvent sembler une base fragile pour prendre des décisions décisives. Dans ce contexte, comment communiquer efficacement ces décisions à une équipe ou à un public ? Les craintes sont nombreuses : s’exposer à des critiques, semer la confusion, ou encore, être perçu comme indécis ou mal informé. Pourtant, ce sont précisément ces situations qui exigent une communication claire et transparente. Une autre étude, menée par l’Université de Stanford en Californie, a révélé que les dirigeants d’entreprise estiment que le niveau d’incertitude auquel ils font face a augmenté de 30 % au cours des cinq dernières années. L’étude a également constaté que les dirigeants sont plus susceptibles de prendre des décisions dans des conditions d’incertitude dans les secteurs complexes, comme la technologie ou la finance. Dans ce contexte, il est plus important que jamais pour les dirigeants de bien communiquer leurs décisions, même si elles sont fondées sur des informations incomplètes. Prenons l’exemple de Nokia. Il fut un temps où Nokia dominait le marché mondial des téléphones portables. Mais au tournant du 21ème siècle, l’entreprise a connu des difficultés pour s’adapter à l’émergence des smartphones. En 2011, Stephen Elop, alors PDG de Nokia, a pris la décision d’abandonner le système d’exploitation maison de Nokia, Symbian, au profit de l’OS de Microsoft, Windows Phone. Cette décision a été prise dans un contexte d’incertitude profonde quant à l’avenir de l’entreprise et du marché des smartphones en général. Lorsque Stephen Elop a annoncé ce changement stratégique majeur, il a communiqué sa décision avec une transparence remarquable, reconnaissant les défis auxquels Nokia était confronté et expliquant clairement les raisons qui le poussaient à s’associer à Microsoft. Bien que cette décision ait été critiquée et que Nokia ait finalement été racheté par Microsoft en 2013, la manière dont Elop a géré cette communication dans une période d’incertitude a été saluée pour sa clarté et son honnêteté. Ce qu’il faut retenir de cet exemple, c’est que même dans des situations d’incertitude, la transparence dans la communication est essentielle. Les décideurs doivent reconnaître l’incertitude, expliquer clairement les raisons de leur décision et ce qu’ils espèrent accomplir, tout en étant ouverts aux retours et critiques. Cela permet de créer un environnement de confiance et de compréhension, essentiel pour naviguer avec succès dans un paysage imprévisible.

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Incertitude et leadership

Trois conseils pour une communication efficace face à l’incertitude

  • Partagez le processus de prise de décision : même si la décision finale peut être sujette à débat, partager votre réflexion permet aux autres de comprendre votre point de vue. Expliquez comment vous avez pesé les différentes options, et pourquoi vous avez choisi une voie plutôt qu’une autre.
  • Admettez les lacunes de votre savoir : cela peut sembler contre-intuitif, mais admettre que vous ne savez pas tout renforce votre crédibilité. Cela montre que vous êtes réaliste quant aux informations à votre disposition.
  • Invitez aux retours : encouragez les membres de votre équipe ou votre public à partager leurs perspectives. Non seulement cela peut éclairer des zones d’ombre, mais cela renforce également le sentiment d’appartenance et d’engagement.

Conclusion

Dans un monde idéal, chaque décision serait basée sur des données parfaites et complètes. Mais en réalité, naviguer dans l’incertitude est devenu la norme. Au lieu de reculer, embrassons cette réalité. En mettant en avant la transparence et une communication efficace, non seulement nous renforçons la confiance, mais nous ouvrons également la voie à une collaboration enrichie, où chaque voix a le pouvoir de clarifier un peu plus le chemin à suivre.

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Communiquer vos décisions dans un contexte d’incertitude

Nous aimerions connaître votre avis.

Lorsque vous êtes confronté(e) à l’incertitude dans votre prise de décision, quelle est votre plus grande préoccupation en termes de communication ?

1️⃣ – Eviter d’être mal compris(e) ou mal interprété(e).

2️⃣ – Eviter de s’exposer à des critiques ou des jugements.

3️⃣ – Ne pas semer la confusion parmi les collaborateurs ou partenaires.

4️⃣ – Maintenir la confiance de l’équipe ou des stakeholders.

5️⃣ – Autre (Veuillez préciser en commentaires).

Vos retours nous aideront à mieux cerner les défis auxquels vous êtes confronté(e) et à orienter nos futurs contenus. 🚀 
Merci pour votre participation !

Créer du bon contenu

Créer du bon contenu

Créer du bon contenu

Créer du bon contenu (écrit, vidéo, son, mixte…) est une compétence recherchée aujourd’hui ou très utile à titre personnel. Ce n’est cependant pas évident parce que nous ne sommes pas formés à cela. Pendant des décennies cela a été le rôle des services de communication ou des agences spécialisées. Pourtant les entreprises ont aujourd’hui besoin d’un contenu de valeur à grande échelle, qui soit à la fois une signature de leur marque employeur et de leur image de marque. Elles gagnent à s’appuyer sur leurs experts internes et leurs dirigeants, dans tous les domaines. Par ailleurs, en tant que particulier, nous avons besoin d’édifier notre marque professionnelle pour nous préparer à toutes les mutations en cours. Voici comment s’organiser au mieux, dès maintenant, pour apprendre et concevoir du contenu de valeur. Rien ne vaut que de se lancer et de se perfectionner !

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La créativité demande de l’organisation

Créer est une forme de liberté que notre cerveau ne tolère pas toujours contre toute attente. Ce dernier peut résister à nos désirs les plus profonds comme à nos idées les plus originales. Il se déconnecte alors automatiquement, préférant rechercher la joie dans une activité plus facile. Excuses, distractions, bruits, recherche de bouc émissaires, prennent alors le relais et nous empêchent d’avancer sur la voie créative. De plus les idées créatives sont difficiles à prédire mais on sait aujourd’hui après des années d’observations sur le sujet, qu’elles interviennent loin du tumulte et des distractions. La clé pour créer cet espace est de comprendre comment fonctionne notre cerveau pour générer des idées.

 

La création de contenu prend du temps, c’est indéniable

Construire une image de marque personnelle ou professionnelle peut prendre de longs mois (et c’est tant mieux sans quoi tout le monde pourrait écrire sur tout sans recul). Il est donc nécessaire de se lancer le plut tôt possible et de trouver sa propre organisation de travail. Une fois lancé, il est nécessaire d’être aussi régulier que lisible pour son audience. La régularité permettra de travailler le référencement et la lisibilité permettra de créer une audience fidèle. Donc en dehors de la technique liée au copywriting (c’est-à-dire tout ce que vous produisez en ligne), doit répondre à une logique de lecture différente de l’écriture classique :

  • Vous devez également vous intéresser a minima au référencement sur les moteurs de recherche (qui ne sont pas si compliqués que cela, si vous êtes néophyte).
  • Vous devez aussi vous former un minimum à la promotion en ligne de vos contenus (ce que votre entreprise peut faire si vous n’êtes pas entrepreneur).
  • Vous devez encore, faire des recherches et nourrir vos contenus de conseils pratiques, de références, de faits et chiffres et constituer différents points de sources pour alimenter vos propos.
  • Vous devez aussi consacrer un peu de temps chaque semaine à répondre aux commentaires en ligne, aux réactions, aux défauts d’interprétation de vos propos (cela arrive à tout le monde d’être chahuté sur un retour de post – il faut apprendre à riposter et à répondre, sans agressivité !).

Voici quelques conseils pour vous organiser et créer du contenu régulier et de qualité.

A savoir

On parle généralement de deux types de contenus :

1. contenu expert  – qui repose sur un approfondissement ou un éclairage d’un domaine professionnel.

2. contenu épique – en référence à l’expression de Joe Pulizzi – qui repose sur démarche marketing qui vise à apporter une valeur à son audience pour qu’elle passe ensuite à l’action (acheter, souscrire, s’abonner, visiter le site…).

En lui communiquant soit des conseils pratiques, soit des stratégies, des méthodes, un univers auquel cette audience va pouvoir s’identifier pour changer et évoluer, etc.

Le contenu expert repose sur une capacité à transmettre une expertise ou une expérience. Le contenu épique repose sur une capacité à organiser un contenu pour qu’il soit tester par le lecteur qui fera alors un progrès.

Créer du bon contenu

01/Ne jamais commencer par une page blanche

Le pire pour écrire du contenu régulièrement est de partir de zéro à chaque fois. Là vous êtes certain de sortir un premier contenu (difficilement) puis plus rien.

Qu’il s’agisse d’un article sur un blog, d’un contenu en ligne, d’une vidéo, d’un podcast, tous ces contenus ne doivent pas être conçus comme des articles ou des sujets traditionnels, c’est-à-dire avec une intro, un développement argumenté et une conclusion. C’est l’erreur courante que l’on fait en débutant et qui fait que l’on ne rencontre aucun succès et que l’on se décourage vite.

La première question à se poser, n’est pas de savoir quel format vous voulez choisir (texte, vidéos, sons, cahiers…). La première question clé est : « quelle valeur je souhaite apporter dans mes contenus et à qui s’adresse cette valeur en particulier » car on ne communique pas avec le monde entier mais pour une audience précise, ayant un problème précis et cherchant à progresser par rapport à ce problème en particulier.

>> Exemple si vous vous adressez à tous ceux qui veulent faire un régime, vous n’aurez aucun impact : il y a trop de configurations différentes et personne ne se reconnaîtra dans votre contenu général. Par contre, si vous choisissez d’écrire en particulier pour les hommes de plus de 40 ans, qui font moins de sport et prennent de l’embonpoint avec le temps, au point de ne plus savoir comment se nourrir correctement, vous commencerez à intéresser plus surement cette catégorie. Si vous vous intéressez plus précisément encore aux hommes de cette catégorie qui rencontrent tout à coup un problème de séduction avec les femmes, là vous aurez une aura particulière (si votre contenu est bon, honnête et de qualité, évidemment), parce qu’il y a tout simplement urgence pour cette audience à trouver des solutions.

 

Que faire ?

  • Ne construisez pas vos contenus de manière académique (intro, développement, conclusion).
  • Posez une question à votre auditoire (Vous avez ce problème ? Avez-vous l’impression de vous retrouver dans ce problème régulièrement ? …).
  • Décrivez pourquoi votre auditoire rencontre ce problème (quelles sont les analyses, retours d’expérience, informations que vous avez qui expliquent pourquoi cette audience se retrouve face à cette situation)
  • Dites ensuite pourquoi votre audience n’a aucune raison d’échouer face à la résolution de son problème (sans la culpabiliser d’être aujourd’hui en difficulté – tout le monde rencontre ses limites !)
  • Donnez ensuite une astuce ou deux clés par contenu, pour que votre audience puisse mesurer les progrès que vous êtes capable de l’aider à faire avec vos approches, expériences, méthodes, etc. Cela lui permettra de comprendre par elle-même qu’elle peut se sortir de son problème. Renvoyez par un lien à votre méthode, pour que votre audience découvre un peu mieux ce que vous avez à proposer.

Ne vous inquiétez pas de livrer le meilleur de vos approches ou de votre expériences : dans tous les cas, si vous avez quelque chose à vendre, votre audience aura besoin d’un cheminement pour réaliser sa propre transformation et vous serez la personne en qui elle aura confiance (c’est ce que votre contenu doit principalement refléter).

Si vous créez du contenu dans le cadre de votre entreprise employeur, le bénéfice que vous en tirerez personnellement sera en lien avec l’influence que vous cherchez à développer aujourd’hui dans votre secteur. Donc en communiquant de manière honnête encore une fois et avec le désir d’avoir un lien privilégié avec vos audiences, vous ne faites jamais fausse route. Au contraire vous créez un lien très profond et solide.

Cette technique de copywriting marche pour tous les contenus (experts, épiques), que vous soyez entrepreneur ou employé ; que vous conceviez ce contenu pour un domaine B2B ou B2C.

La différence se joue simplement dans les nuances à utiliser plus ou moins l’émotion de son audience pour lui faire passer les messages (dans un contexte B2B l’émotion aura moins de poids que dans un domaine B2C).

La méthode AIDA

 

La méthode AIDA est attribuée à Elias St. Elmo Lewis (1872 – 1948), théoricien de la publicité, qui la résumait ainsi : attract attention, maintain interest, create desire, get action (« attirer l’attention, maintenir l’intérêt, créer le désir, inciter à l’action »). AIDA est en fait l’acronyme des 4 mots suivants : Attention, Intérêt, Désir, Action. Cette méthode fait encore plus ses preuves avec l’avènement de la communication en ligne.

=> Attention : Tout contenu web digne de ce nom doit d’abord attirer l’attention de l’internaute et lui donner envie de lire (article, livre blanc, etc.) ou de regarder (vidéo, infographie…). Pour capter l’attention de votre audience, rien de tel que de lui poser une question ou de lui parler de son problème.

=> Intérêt : Susciter ensuite l’intérêt du lecteur en commençant par le chapeau de votre contenu (qui n’est pas un résumé mais un avant-goût de ce que votre audience va apprendre).

=> Désir : même si vous ne vendez rien, votre contenu doit susciter le désir (désir de mieux vous connaître, de faire une expérience simple par soi-même, de progresser, ce qui augmente votre crédit d’expert ou de spécialiste). Votre contenu doit apporter des preuves tangibles qui prouvent les bénéfices de ce que vous avancez à votre audience pour qu’elle fasse un pas vers son désir.

=> Action : tout ce que vous créez n’a de valeur que si vous proposez une action derrière votre contenu (vous rencontrer à un événement, créer le bouche à oreille, en savoir plus sur votre produit, mieux vous connaître, découvrir votre entreprise, télécharger un livre blanc, recevoir une invitation gratuitement, faire partie d’un club, recevoir une réduction de tarifs, s’abonner…). Vous ne devez rien produire sans au moins chercher à vous créer une base d’abonnés réguliers car on ne produit pas du contenu pour le plaisir mais pour construire une communication suivie et régulière avec une audience.

La pyramide des désirs pour vous aider à combler votre audience

créer du bon contenu

 

Le marketeur Gabriel Szapiro a démontré qu’à l’instar de la pyramide des besoins décrite par le psychologue Abraham Maslow, il existe une autre pyramide qui décrit la hiérarchie des désirs. Vous pouvez vous reposez sur cette pyramide pour établir vos priorités dans la création de contenu et la stratégie de communication qui s’approprie le mieux à votre contenu.

=> Désir d’inattendu (la plus répandue et la moins valorisante, donc à la base de la pyramide) : exige d’établir une stratégie éditoriale basée sur le meilleur référencement (donc là vous devez surtout pratiquer du SEO et être le premier ou celui qui le plus d’impact)

=> Désir d’émotion : exige d’aller chercher les émotions de votre audience et que celles-ci soient le plus possible en lien direct avec votre marque.

=> Désir de partage : exige la création de contenus sous forme de témoignages, d’histoires personnelles ou universelles…

=> Désir d’appartenance : exige la création d’un réseau communautaire, d’illustrations de la vision grégaire de la marque, des politiques de récompense.

=> Désir de valorisation de soi : exige des interviews clients devenus grands témoins, invitation à un club experts, offres de prises de parole.

 

Créer du bon contenu

02/Organiser son contenu

N’oubliez pas que vous créez du contenu expert ou épique pour développer votre marque personnelle et professionnelle. Cela nécessite de définir au départ un cadre dans lequel vous allez vous inscrire. Cela signifie que, quelle que soit votre position professionnelle, vous devez réfléchir au préalable aux thèmes que vous souhaitez traiter, puis aux sous thèmes (rubriques) que vous allez développer. Ensuite vous devez rechercher des sujets pour vos différentes rubriques et vous astreindre à rédiger un sujet régulièrement par rubrique, pour que votre audience puisse comprendre vos différents points d’éclairage sur un même sujet.

>>> Exemple, reprenons le thème des régimes : une fois que votre positionnement est trouvé (ici nous avons pris l’exemple d’une audience d’hommes cinquantenaires en surpoids pour des raisons très précises, et animés par l’urgence de ne pas perdre leur pouvoir de séduction), vous devez vous demander quels sont les différents domaines qui vont aider votre audience à comprendre qu’elle a un pouvoir d’action sur son problème.  Cela peut être de recevoir des points de vu d’experts (médecins, nutritionnistes, scientifiques…) ;  d’avoir régulièrement des témoignages d’hommes dans cette situation et qui l’ont partiellement ou en totalité résolue ;  de recevoir des recettes de séduction qui aident en même temps à s’accepter tel que l’on est avec l’âge et l’embonpoint ; de recevoir des partages de recettes pour apprendre à faire les courses correctement ;  ou encore d’avoir le point de vue des femmes, sur les hommes cinquantenaires, etc.

Que faire ?

Lorsque vous avez une idée claire de votre cahier des charges de production de contenus, il est beaucoup plus facile pour vous d’organiser vos recherches de thématiques pour nourrir vos différentes rubriques.

=> Vous pouvez rechercher des sujets sur google.com, d’autres blogs, sur des agrégateurs de contenus comme buzzsumo.com ou sur des plate-formes de publication commeBuffer, Sccop it, Freedly, CoSchedule, Medium, LinkedinPulse, SlideShare.

=> Lorsque vous définissez vos sujets hebdomadaires pour chaque rubrique, commencez par rédiger votre introduction et vos conclusions (quitte à les revoir ensuite) et passez ensuite aux arguments, recherches, méthodes, chiffres qui vont alimenter votre contenu.

=> Plus vous allez créer de contenu, plus vous allez affiner votre méthode et cela vous prendra un temps raisonnable. Cela devient fluide à un moment donné et prend naturellement sa place dans votre organisation hebdomadaire.

Personnellement un article aujourd’hui me prend environ 3 heures de temps entre la rédaction, la mise en page et la mise en ligne. Mais je consacre une journée de recherches par semaine pour définir mes thèmes et faire mes recherches sur les différents arguments que je vais mettre en avant. Je consigne aussi toutes les idées qui me viennent chaque fois que je lis quelque chose d’intéressant ou que j’ai une idée ou une discussion intéressante (Evernote est super pour organiser vos idées !).

Pour avancer

Nous passons encore beaucoup de temps devant des écrans à entretenir un bavardage non productif ou à regarder des films et des séries qui se ressemblent. S’il est normal de se détendre, il est par contre possible de trouver du temps pour produire son propre contenu.

Nous passons en moyenne quatre heures de notre temps devant la télévision ou nos smartphones. En quatre heures, avec de l’entraînement, il est possible de produire plus de 3.000 mots pour un néophyte, alors qu’il faut environ 1.500 mots pour un bon contenu écrit.

Faites le compte sur 365 jours de l’année : vous avez de la marge pour vous organiser !

>> > Cet article est rédigé dans le cadre des ressources que je fournis au delà de la méthode CLEAR© pour concrétiser vos ambitions professionnelles en tant que jeune cadre dirigeant ou cadre dirigeant.

Isabelle Cham Conseil

soutient le développement des dirigeants, des équipes et des organisations à travers la prospective, la mobilisation du leadership, la gestion du changement et la communication d’impact. Retrouvez toute l’information sur le site.