5 erreurs courantes que même les personnes intelligentes commettent !
Des personnalités prospères et intelligentes de l’Histoire ont aussi commis ces 5 erreurs courantes. « Quiconque n’a jamais commis d’erreur n’a jamais rien essayé de nouveau », disait Albert Einstein. Une erreur est la plupart du temps réversible. Souvent notre conditionnement nous amène à penser que nous devons nous reprocher une erreur ou un échec et cela nous amène même à punir (même de façon subtile) les autres pour leurs erreurs. Alors gardons à l’esprit que nous commettons tous 5 erreurs courantes, réversibles, mais qui peuvent être évitées si nous les avons à l’esprit. Elles nous évitent de dépasser des lignes à ne pas franchir.
1. Courir après l’argent
Si je vous demande, quels sont vos trois souhaits les plus importants, il y a fort à parier que vous répondrez que vous souhaitez ne plus avoir à penser à l’argent ou en avoir encore plus, pour… C’est ainsi, l’argent sécurise et rassure.
Ce qui est amusant, c’est que nous savons tous qu’il y a plus important dans la vie que de l’argent.
Pourtant, nous en faisons un objectif. Il n’y a rien de mal à vouloir devenir riche. Nous devons simplement nous rappeler que gagner de l’argent au-delà d’un certain montant a peu d’impact sur notre bonheur.
Devenir riche n’est pas une erreur, tant que nous ne nous attendons pas à ce que ce soit la solution à tous nos problèmes.
2. Ne pas se ressourcer
On le sait : à un temps d’effort doit correspondre un temps de ressourcement équivalent. Pourtant la frénésie dans laquelle nous vivons (travail, famille, vie sociale…) nous pousse facilement vers le manque de sommeil fréquent.
C’est la même chose si vous êtes pris dans le flow d’une activité que vous adorez et que vous y passez tout votre temps.
« Donner un coup de collier » est une expression qu’il faut entendre sur une très courte période. Au-delà, on s’expose à entamer son énergie de manière dommageable.
Le sommeil est le meilleur récupérateur, ainsi que des temps de déconnection complets. Un excellent ouvrage sur le sujet vous permettra de vous reconnecter à votre fatigue et d’en comprendre les effets négatifs durables. La Fatigue de Leonard Antony, chez Flammarion.
3. Se déconnecter de l’espace du cœur
Les techniques de méditation et autres, rappellent l’importance d’écouter sa voie intérieure régulièrement. Pourtant les avancées numériques et les technologies de l’information nous poussent à nous éloigner dangereusement, en écoutant sans cesse la voix des autres.
Ces technologies sont géniales, à plus d’un égard. Mais rappelons-nous qu’elles ne sont que des technologies, pas nos Maîtres !
On sait aujourd’hui que leur usage excessif génère de l’anxiété et de la détresse sur les jeunes générations (Y et surtout Z, née à partir de 2000).
Par le passé, il n’y avait pas de smartphone et autre pour se déconnecter de son cœur : il y avait d’autres types d’aliénation sous la forme de normes ou de règles, devenues souvent rigides avec le temps.
Nous n’avons pas de réelles excuses pour nous laisser aujourd’hui disperser loin de notre cœur. C’est un manque conscience personnelle que nous sommes aussi nos émotions et pas celles des autres
4. Ne pas bouger suffisamment
Encore un besoin physiologique que nous avons tendance à négliger dans la vie moderne ou en vieillissant et en prenant de plus en plus de responsabilités.
Des excuses, nous en avons sans cesse, jusqu’au jour où nous n’arrivons plus à monter un escalier, à éviter de prendre la voiture, à réguler notre anxiété ou nos colères, à préserver notre lucidité.
D’une façon ou d’une autre, nous devons trouver tout au long de la vie, trois heures par semaine de notre temps pour avoir une activité physique qui nous entraîne sur le plan cardio-vasculaire et marcher vingt minutes par jour, le reste du temps.
5. Être trop optimiste
La confiance excessive est l’un des préjugés cognitifs qui affecte le plus les personnes intelligentes. Lorsque l’on est doué pour quelque chose, il est facile de se surestimer.
Cela ne se produit pas nécessairement de façon arrogante. Un excès de confiance peut arriver à tout le monde. Cela va de la surestimation de soi, à l’idée que l’on détient la vérité, en passant par la conviction d’être meilleur que les autres. Dans tous les cas, on en arrive à avoir des ambitions non réalistes.
C’est peut-être le piège le plus classique chez les gens parmi les plus intelligents. Un premier succès est toujours un nouveau défi. En nous souvenant de cela, on évite de se reposer sur nos lauriers trop rapidement.
Mieux vaut se concentrer sur les éventuels obstacles à surmonter (l’imprévisible étant par définition imprévisible !) pour en détourner l’éventualité en agissant en amont, ou en ayant un plan d’action au cas où, que de s’envelopper d’optimisme et de théories positivistes en vogue.
A ce rythme, ne peut-on jamais ressentir d’optimisme de temps en temps ?
Bien entendu, le temps de recharger ses batteries face à l’inconnu et à trop de cynisme ambiant. Mais l’idée n’étant surtout pas de s’y accrocher de toutes ses forces.
Isabelle Cham Conseil
soutient le développement des dirigeants, des équipes et des organisations à travers la prospective, la mobilisation du leadership, la gestion du changement et la communication d’impact. Retrouvez toute l’information sur le site.