Pourquoi c’est si difficile… au milieu ?
Comprendre et traverser les zones floues d’un projet ou d’une transformation.
Au début d’un projet, tout paraît clair.
On a une idée, une énergie, une intention.
À la fin, on voit la ligne d’arrivée : la concentration revient, l’élan se renforce, la fatigue devient presque exaltante.
Mais au milieu ?
Au milieu, c’est souvent le désert.
Une phase floue, lente, décourageante.
Et c’est précisément là que beaucoup abandonnent.
Le “milieu” : quand l’élan s’effondre
C’est cette période où :
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le doute s’installe,
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les tâches s’enchaînent sans gratification immédiate,
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l’objectif paraît loin, flou, parfois absurde.
On ne voit plus les progrès. On ne sait plus pourquoi on avance.
Et surtout, on ne sait plus qui on est devenu en cours de route.
Parce que c’est bien cela le cœur du “milieu” :
une désidentification invisible, silencieuse, mais puissante.
L’ancien soi s’efface, et le nouveau n’a pas encore pris forme.
L’intelligence relationnelle face à cette traversée
Dans cette phase, le lien à soi est mis à rude épreuve. On ne peut plus se raccrocher aux signes extérieurs. Il faut écouter différemment : ses émotions, ses résistances, ses ajustements internes.
👉 C’est ici que l’intelligence relationnelle devient un levier clé.
Car traverser le milieu, c’est :
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Accepter de ne pas savoir exactement.
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Apprendre à se réancrer dans ses désirs profonds.
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Prendre soin de sa relation au projet, à soi, à l’effort.
Quelques repères pour ne pas lâcher
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Se rappeler pourquoi on a commencé, mais aussi ce qui a changé en nous depuis.
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Faire pause intelligemment : pas pour fuir, mais pour mieux repartir.
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Mesurer les progrès réels (ceux de posture, d’endurance, de lucidité).
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Et surtout, ne pas confondre ralentissement et échec.
Le cadeau caché du milieu
Le plus souvent, c’est au cœur de cette zone trouble que quelque chose de plus grand se prépare. C’est là que la vision s’élargit. C’est là qu’on cesse de courir pour “réussir” et qu’on commence à se transformer vraiment. Le “milieu”, ce n’est pas l’erreur du parcours. C’est la mue du leader. Ce moment fragile et fertile, où se forge une posture nouvelle.
En résumé
Si vous traversez cette phase, ne cherchez pas à l’éviter. Traversez-la avec lucidité. Entourez-vous si besoin. Et souvenez-vous : ce n’est pas vous qui échouez. C’est simplement votre prochain niveau de leadership qui est en train d’émerger.
Et si le milieu était l’endroit exact où l’on apprend à diriger autrement ?
Ce moment de flottement, d’essoufflement ou de doute n’est pas une faiblesse. C’est souvent le moment qui oblige à ralentir, à se regarder autrement, à réajuster ses appuis : un moment vrai pour le leader. Dans ces zones intermédiaires, beaucoup cherchent une méthode. Moi, je crois qu’il faut surtout un espace où l’on peut réfléchir autrement, se repositionner avec clarté,
et repartir avec une intelligence du lien renforcée. C’est ce que je crée pour celles et ceux que j’accompagne.
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