Dépasser les divisions pour bâtir des relations durables

Dépasser les divisions pour bâtir des relations durables

Dépasser les divisions pour bâtir des relations durables

Dans un monde où les tensions et les divergences sont omniprésentes, comment les leaders peuvent-ils construire des relations solides et durables ? L’intelligence relationnelle (iR) offre des clés essentielles pour y parvenir.

Dépasser les divisions

​1. Comprendre avant de convaincre

Plutôt que de chercher à imposer une vision, il est crucial d’écouter activement les parties prenantes. Cette écoute sincère permet de désamorcer les tensions et de montrer que chaque voix compte.

2. Redéfinir les objectifs communs

Même dans des contextes polarisés, il existe des valeurs ou des besoins partagés. Identifier ces points communs permet de recentrer les discussions sur ce qui unit plutôt que sur ce qui divise.

3. Explorer les émotions

Les divergences ne sont pas toujours rationnelles. Reconnaître et intégrer les émotions des interlocuteurs dans le processus de résolution favorise un dialogue ouvert et équilibré.

4. Être clair sur ses intentions

La transparence renforce la confiance. Clarifier ses intentions et agir dans l’intérêt collectif permet de bâtir des relations solides.

5. Accepter le compromis

Trouver des accords implique parfois de faire des concessions. L’iR encourage la coconstruction de solutions respectueuses des intérêts de chacun.

Dépasser les divisions

Conclusion

L’iR est une boussole précieuse pour les leaders souhaitant oeuvrer dans des environnements complexes et construire des relations durables.

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Reconstruire une équipe après un management toxique : étapes clés

Reconstruire une équipe après un management toxique : étapes clés

Reconstruire une équipe après un management toxique : étapes clés

Les pratiques managériales toxiques peuvent profondément affecter la culture d’entreprise et la performance des équipes. Pour restaurer la confiance et l’engagement, une démarche intentionnelle et multidimensionnelle est nécessaire.

Management toxique

Les étapes clés :

1. Instaurer une communication ouverte et transparente

La transparence sur les décisions, les changements et les attentes permet aux employés de se sentir valorisés et respectés. Les dirigeants doivent dialoguer ouvertement sur les erreurs passées, les leçons apprises et les mesures prises pour éviter leur répétition.

2. Encourager l’expression des sentiments et des préoccupations

Mettre en place des forums de discussion, des séances d’écoute ou des mécanismes de feedback anonymes permet de reconnaître et de valider les expériences vécues par les employés. Cela favorise la résilience et évite la victimisation systématique.

3. Réhabiliter l’environnement de travail

Redéfinir les valeurs de l’entreprise pour refléter un engagement envers le respect, l’équité, la diversité et l’inclusion. Ces valeurs doivent être intégrées dans les pratiques quotidiennes, les évaluations de performance et les processus de prise de décision.

4. Clarifier la vision de l’entreprise et ses objectifs

Aligner les objectifs avec des valeurs plus larges revitalise l’entreprise et stimule l’engagement des employés. Par exemple, Volkswagen, après le Dieselgate, a pivoté vers l’électrification de sa gamme pour souligner son engagement envers le développement durable.

5. Favoriser l’engagement et la participation des employés

Impliquer les employés dans la redéfinition de la mission et des objectifs de l’entreprise à travers des ateliers de cocréation, des groupes de travail sur la culture d’entreprise ou des comités d’action sur la diversité et l’inclusion.

Conclusion

Reconstruire une équipe après une expérience toxique est une opportunité unique de transformation profonde. En accompagnant les dirigeants et leurs équipes à rétablir la confiance, clarifier leur vision et réaligner leurs valeurs, mon approche leur permet de bâtir durablement un environnement humainement riche, cohérent et stimulant, prêt à relever les défis à venir.

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Comment perdre la confiance de ses équipes ?

Comment perdre la confiance de ses équipes ?

Comment perdre la confiance de ses équipes ?

La confiance est la clé de voûte des relations professionnelles solides. Elles jouent un rôle essentiel à tous les niveaux hiérarchiques d’une entreprise. Elle se nourrit de l’intégrité, de l’ouverture et du temps, preuve que la fiabilité d’une personne ou d’une organisation est réelle et méritée. Pour les dirigeants et les managers, comprendre les facteurs qui érodent la confiance est essentiel pour prévenir la démoralisation, la baisse de productivité et le désengagement des employés.

engagement d'équipe

1. Le manque d’honnêteté

Ce qu’il produit : le berceau de la défiance et de la méfiance.

Problème : la confiance se brise lorsque les promesses des leaders ne se traduisent pas en actions. Cette discordance entre les paroles et les actes sème le doute et le cynisme parmi les employés.

Pour l’éviter : admettre ses erreurs et être clair sur les capacités et limites actuelles de l’organisation renforce la crédibilité. Communiquer de façon transparente et argumenter ses décisions.

2. L’opacité 

Ce qu’elle produit : un fossé de compréhension et la démission silencieuse.

Problème : l’exclusion des employés des processus décisionnels crée un sentiment d’isolement, particulièrement néfaste en période d’incertitude.

Pour l’éviter : instaurer des canaux de communication bidirectionnels et échanger avec les employés sur la vision en écoutant vraiment leurs remontées d’information. L’échange favorise un sentiment d’appartenance et nourrit la prise de décision.

3. Des règles qui fluctuent sans explication

Ce que cela produit : le sentiment d’injustice.

Problème : l’application de critères différents selon les personnes génère un sentiment d’iniquité, de colère et sape la confiance.

Pour l’éviter : établir et maintenir des critères clairs et équitables pour tous. Reconnaître et récompenser les performances de manière juste et transparente. Pratiquer l’inclusion.

4. L’incompétence

Ce qu’elle produit : un poison lent

Problème : la perception d’une direction incompétente ou désintéressée (autant sur l’expertise que sur le mode managérial) démotive et dissout la confiance.

Comment l’éviter : les dirigeants doivent s’engager dans un apprentissage continu et démontrer leur compétence ainsi que leur engagement envers les objectifs de l’entreprise.

5. Le déficit de reconnaissance

Ce qu’il provoque : la douleur, le doute, l’isolement, la révolte, le désengagement.

Problème : ignorer les contributions des employés c’est s’en prendre indirectement à leur estime de soi professionnelle et leur confiance dans la direction.

Pour l’éviter : mettre en place des systèmes de reconnaissance qui valorisent tous les types de contributions. Célébrer les succès collectifs et individuels renforce l’engagement et la fidélité.

Développer une culture de la confiance et de la mobilisation

Ces comportements contre productifs dans le management témoignent souvent d’un manque de compréhension des dynamiques humaines et d’engagement envers les valeurs fondamentales de l’entreprise. Lorsque les dirigeants manquent de ces qualités essentielles, cela se manifeste par une série de décisions et d’actions qui, intentionnellement ou non, minent la confiance et l’harmonie au sein de leur équipe, ce qui finit toujours tôt ou tard par se ressentir sur la capacité de l’entreprise à pivoter sur des marchés en forte évolution.

Dynamiques humaines : au cœur de ces dynamiques se trouve l’empathie, ou plutôt son absence. Un leader qui ne parvient pas à se mettre à la place de ses employés ou à comprendre leurs perspectives et défis ne peut pas instaurer un environnement de confiance. L’empathie permet de naviguer dans les complexités des relations humaines au travail, en offrant un sol fertile pour la croissance de la confiance mutuelle. Sans elle, la distance s’installe, laissant place à l’interprétation et à l’incertitude.

Engagement envers les valeurs : de même, un engagement vacillant ou superficiel envers les valeurs de l’entreprise crée un vide. Les valeurs ne sont pas simplement des mots sur un mur ou une charte d’entreprise. Elles doivent être vécues et respirées au quotidien, incarnées par ceux en position de leadership. Un manque d’alignement entre les actions des dirigeants et les valeurs proclamées de l’entreprise envoie un message puissant : si les leaders eux-mêmes ne les respectent pas, à quoi bon les employés le feraient-ils ?

Communication transparente : un autre élément clé est la communication. Un manque de transparence dans la communication indique souvent une réticence à partager les réalités — bonnes ou mauvaises — avec l’équipe. Cela peut découler d’une peur mal placée de semer l’inquiétude ou le doute, mais le résultat est souvent l’opposé. Les employés perçoivent cette rétention d’information comme un manque de respect ou de confiance, ce qui érode la confiance dans les deux sens.

Alignement et fiabilité : enfin, l’alignement entre le comportement et les décisions est fondamental. L’incohérence, qu’elle soit dans l’application des politiques, dans le traitement des employés ou dans le suivi des engagements, révèle un manque d’éthique et de fiabilité. Les employés ont besoin de savoir que leurs dirigeants sont des piliers stables et prévisibles sur lesquels ils peuvent compter, surtout dans les moments de turbulence.

Tous ces critères sont importants dans une économie où l’expérience des clients de l’entreprise est liée à l’expérience vécue en interne par les employés. A méditer…

Conclusion

Perdre la confiance ne demande pas d’erreurs majeures.

Il suffit de banaliser certains comportements qui, avec le temps, fragilisent le lien.

Dans des environnements instables, la confiance n’est plus un luxe, c’est une ressource stratégique.

Elle ne repose pas sur des déclarations d’intention, mais sur la cohérence entre ce que l’on dit, ce que l’on fait et la manière dont on écoute.

C’est souvent par petits manques répétés qu’une équipe se désengage.
Et c’est par une vigilance fine à ces signaux que le lien peut se retisser, dans le temps.

Créer une culture de la confiance n’est pas un exercice de style.

C’est une façon de construire du durable, dans l’humain comme dans les résultats.

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Management et engagement : comment réengager les équipes

Management et engagement : comment réengager les équipes

Management et engagement : comment réengager les équipes

Engagement d'équipe<br />

Le désengagement des équipes n’est pas un phénomène marginal : il s’est installé dans les organisations comme un bruit de fond, parfois silencieux, parfois criant.
D’après les dernières données Gallup 2024, 72 % des salariés français se disent peu engagés, et 15 % totalement désengagés. La France reste l’un des pays européens les plus touchés par ce déficit d’engagement.

Cette réalité est le symptôme de quelque chose de plus profond : un modèle de management en transition, confronté à des mutations de fond dans les attentes des collaborateurs, la nature du travail et la place du collectif.
Dans ce contexte, les méthodes de motivation classiques montrent leurs limites. Il ne s’agit plus de « remotiver » à la marge, mais de réinventer les liens de travail, en s’appuyant sur une forme d’intelligence longtemps sous-estimée : l’intelligence relationnelle.

Une question de lien, pas seulement d’organisation

La tentation est grande de répondre au désengagement par des outils : nouveaux process, plateformes RH, indicateurs de satisfaction, etc. Mais la véritable bascule ne se joue pas là.

Ce qui manque souvent aux équipes, ce n’est pas un outil, c’est une relation claire et sincère à leur manager, une vision partagée à laquelle se relier, et la sensation d’avoir un rôle actif à jouer dans l’évolution de leur environnement.

Réengager les équipes suppose donc de s’atteler à trois leviers majeurs :

1. Clarifier la vision et donner du sens

Sans cap partagé, difficile d’impliquer durablement. Mais il ne s’agit pas seulement d’avoir une belle « mission » affichée au mur. Il s’agit de traduire cette vision dans les décisions du quotidien, les priorités, les arbitrages.
Un leader engagé par son intention est capable d’articuler le pourquoi et le comment, en lien avec les enjeux collectifs. Cela passe par une parole claire, un discours incarné, et une cohérence perçue entre les mots et les actes.

2. Créer des espaces de reconnaissance réelle

La reconnaissance ne peut plus se résumer à une évaluation annuelle ou à une prime. Les collaborateurs attendent une attention sincère à leur contribution, à leur progression, et à leur engagement.
Cela suppose un changement de posture : passer du contrôle à la reconnaissance, de la hiérarchie à la gratitude active. La reconnaissance est l’un des moteurs psychologiques les plus puissants de l’engagement… à condition qu’elle soit contextualisée, personnalisée, et perçue comme juste.

3. Encourager l’autonomie et la responsabilisation

Les collaborateurs veulent être écoutés, mais aussi agir et être considérés comme des adultes responsables. L’autonomie ne se décrète pas : elle se construit, elle s’accompagne, elle s’incarne.
Les équipes qui s’engagent le plus sont celles qui sentent qu’elles peuvent influencer les décisions, proposer, expérimenter, sans être pénalisées à la première erreur. L’iR intervient ici en profondeur : elle aide les managers à poser un cadre clair, sécurisant, et suffisamment souple pour favoriser l’initiative.

Engagement d'équipe<br />

Conclusion

Une transformation du management à engager maintenant.

Réengager les équipes, ce n’est pas revenir à l’ancien modèle ni plaquer une recette miracle. C’est accepter que le lien humain est redevenu un enjeu stratégique, et qu’il se cultive dans les détails du quotidien. Un leader influent aujourd’hui n’est pas celui qui impose, mais celui qui sait révéler les énergies dormantes de ses équipes, et construire avec elles un futur possible. Et cela, seule une intelligence relationnelle développée permet de le faire avec justesse, constance et impact.

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Repenser le pouvoir pour mieux diriger

Repenser le pouvoir pour mieux diriger

Repenser le pouvoir pour mieux diriger

Et si le vrai leadership d’aujourd’hui n’était plus dans la position… mais dans la relation ?

le pouvoir

Le monde change vite et les anciens réflexes de pouvoir, basés sur la position, le contrôle ou le statut, ne tiennent plus dans la durée. Les dirigeants qui veulent peser dans ce monde en transformation doivent affronter une réalité :

Ce n’est pas leur pouvoir qui fera leur influence.
C’est leur capacité à l’incarner autrement.

Ce que l’on appelle encore « pouvoir », doit se transformer en autorité juste, en présence ajustée, en influence profondément relationnelle.

1. Du pouvoir comme domination… au pouvoir comme permission

Le pouvoir a longtemps été synonyme de supériorité, de distance, de verticalité. Aujourd’hui, il devient un espace dans lequel les autres peuvent grandir. Un leader puissant est celui qui crée les conditions d’une contribution plus juste, plus libre, plus engagée.

👉 Ce n’est pas moins d’autorité.
👉 C’est une autorité plus incarnée, plus lisible, plus régulée émotionnellement.

2. Clarifier la posture hiérarchique sans l’imposer

La hiérarchie n’a pas disparu mais sa rigidité n’est plus crédible. Les collaborateurs attendent du cadre, pas du carcan. Le leader d’aujourd’hui doit être capable de :

  • dire ce qui est attendu sans infantiliser,

  • distribuer le pouvoir sans se désengager,

  • nommer les inégalités sans les entretenir.

C’est un art du discernement relationnel.
Et un test permanent de maturité.

3. L’empathie n’est pas un luxe, c’est une forme d’autorité

L’époque a tranché : les leaders qui tiennent sont ceux qui savent écouter, ressentir, ajuster sans perdre leur cap. Cela ne rend pas le leadership plus facile mais cela le rend plus humain, plus exigeant, plus durable.

👉 L’empathie n’est pas une faiblesse.
👉 C’est un signal fort de présence intérieure.

4. Créer de l’impact, pas du consensus

Le vrai pouvoir, ce n’est pas d’obtenir l’unanimité. C’est de faire émerger des idées plus justes que les siennes. C’est d’accueillir le contre-pouvoir comme une force de clarté.

Dans un monde en tension, le leader mature ne cherche pas la paix à tout prix.
Il cherche la cohérence, l’élan, la responsabilité partagée.

5. Le pouvoir symbolique est réel

Chaque geste du leader est un message. Un modèle de comportement. Un repère culturel. C’est pour cela que le silence, le style, l’absence, les choix de mots et de priorités comptent autant que les actes visibles.

👉 Être leader, c’est être observé, attendu, questionné.

Et ce n’est pas une pression. C’est une opportunité de créer du sens.

le pouvoir

Conclusion

Dans les années à venir, le pouvoir ne disparaîtra pas mais il changera de nature. Ceux qui tiendront, et transformeront, sont ceux qui auront osé réconcilier leur autorité avec leur humanité, leur position avec leur posture, leur rôle avec leur responsabilité intérieure.

Ce n’est plus l’époque du pouvoir vertical.
C’est l’époque du pouvoir relationnel.

Et cela change tout.

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Le charisme des leaders sous toutes ses facettes

Le charisme des leaders sous toutes ses facettes

Le charisme des leaders sous toutes ses facettes

Le charisme est souvent considéré comme le Saint Graal pour bon nombre de leaders. Une étude de 2012 publiée dans le Journal of Business and Psychology a démontré que les leaders charismatiques ont plus de chances de susciter un engagement élevé parmi leurs employés. Cependant, sa portée n’est pas universelle. Dans certains contextes, il est un atout précieux, mais dans d’autres, il peut s’avérer inefficace ou même contre-productif. Explorerons les multiples facettes du charisme et découvrons comment le « leadership intentionnel » pourrait redéfinir ce que signifie être véritablement charismatique.

Le charisme est culturel et contextuel

Selon une étude réalisée en 2002 par House, Javidan, Hanges, et Dorfman, le charisme varie considérablement d’une culture à l’autre. En Occident, il est souvent vu comme le signe d’une individualité marquée, d’une éloquence exceptionnelle et d’une vision transformatrice. Par exemple, Steve Jobs est fréquemment cité comme un leader charismatique en Occident pour son style de communication et sa vision. En revanche, dans des cultures orientales, des figures comme le Dalaï Lama sont perçues comme charismatiques pour leur sagesse et leur humilité. Il est indéniable, que le charisme, dans ses multiples formes, est un puissant levier d’influence mais il est important pour les leaders de comprendre que sa manifestation et son impact sont d’abord ancrés dans le tissu culturel et sociétal de leur environnement. Se fier uniquement à une interprétation occidentale du charisme pourrait être une erreur dans un monde de plus en plus globalisé et interconnecté. Il est donc essentiel pour les leaders d’aujourd’hui et de demain de reconnaître et d’apprécier la diversité des perceptions du charisme à travers le monde. De plus, le charisme ne se manifeste pas de la même manière selon le domaine professionnel. Tandis qu’en affaires, un leader charismatique, comme Elon Musk, peut être admiré pour sa vision futuriste, en politique, une figure comme Barack Obama est saluée pour son éloquence et sa capacité à rassembler des gens de divers horizons. Néanmoins, le charisme, dans son essence, reste subjectif et en constante évolution.

L’évolution du charisme aujourd’hui

Ce que l’on définit comme « charismatique » reflète souvent les valeurs et les besoins d’une époque donnée. À mesure que le monde change et que les défis évoluent, notre perception du leader charismatique s’adapte en conséquence. On constate une évolution du charisme vers une forme plus inclusive et empathique. Dans le contexte actuel marqué par des défis globaux, les leaders qui font preuve d’écoute, de compassion et d’une volonté sincère d’agir pour le bien commun sont de plus en plus valorisés. Il ne s’agit plus simplement de posséder une présence imposante ou une capacité oratoire qui captive, mais de démontrer une véritable préoccupation pour les autres et pour la planète. Prenons l’exemple de l’ex chancelière allemande, Angela Merkel, qui s’est illustrée par un comportement combinant assurance calme et de détermination, en intervenant lors de plusieurs crises complexes. Un autre exemple pourrait être un dirigeant comme Ingvar Kamprad, le fondateur d’Ikea, qui bien que fort du succès international de son entreprise, reste fidèle à ses racines suédoises et à une philosophie de simplicité et de fonctionnalité. Son approche humble du leadership, sa vision claire qui est de rendre le design accessible à tous, et son engagement en faveur du développement durable, en ont fait une figure charismatique dans le contexte d’aujourd’hui. Son charisme, pourrait-on dire, imprègne chacun des produits d’Ikea. Les leaders d’aujourd’hui et de demain seraient bien avisés de prendre note de cette évolution et de développer un charisme en lien avec les aspirations et les espoirs de notre époque.

Les « faux-amis » du charisme

Le charisme, par sa nature attractive, peut être aisément confondu avec d’autres comportements qui semblent séduisants en surface mais qui, à long terme, peuvent être préjudiciables. Ces « faux amis » sont des pièges dans lesquels de nombreux leaders tombent, parfois avec des conséquences désastreuses. Le charisme authentique peut facilement être éclipsé par des imitations superficielles. Le charme éphémère peut rapidement s’évaporer, laissant place à la méfiance lorsqu’il n’est pas soutenu par de véritables intentions. Confondre confiance avec arrogance peut aliéner l’entourage, tandis que l’autoritarisme étouffe l’innovation et la libre expression. Enfin, une obsession du spectacle détourne l’attention des véritables enjeux et priorités.

Vers un charisme réinventé : l’influence du leadership engagé

Remontons un peu le temps. L’origine étymologique du mot charisme nous conduit au grec ancien (khárisma), traduit par « don de grâce ». Dans les écritures sacrées, il faisait écho à un cadeau divin, offert pour servir la communauté. C’était un don au service d’un dessein supérieur. Aujourd’hui, le monde entrepreneurial et social s’agite autour d’une nouvelle forme d’influence : le leadership engagé. Si à première vue, le rapport entre un terme religieux ancien et le leadership moderne peut sembler surprenant, il y a pourtant un lien : l’intention de servir. Le leader engagé ne se contente pas de charmer par son éloquence ou son magnétisme. Il ou elle est animé(e) par une vision claire, axée sur un impact concret et commun, souvent de nature socio-environnementale. Il y a une volonté délibérée d’utiliser son influence pour le bien commun. À une époque où la défiance vis-à-vis des leaders traditionnels est en forte croissance, le « charisme du futur » pourrait bien s’ancrer dans cette authenticité et cette intentionnalité. Vous pouvez découvrir dans mon dernier ouvrage publié : « Diriger avec intention », des figures emblématiques de ce leadership en expansion, qui incarnent cette nouvelle époque du charisme, où l’aura personnelle est mise au service de causes plus vastes que l’individu. En fin de compte, le charisme n’a jamais été une constante. Tout comme la société évolue, notre perception de ce qui est charismatique se métamorphose, rappelant à chaque leader potentiel que l’influence véritable réside souvent dans l’intention derrière l’action.

Conclusion

S’il y avait un seul conseil à suivre pour développer son charisme de leader à l’avenir, ce serait de se connecter à son « pourquoi » intérieur. Le charisme authentique ne provient pas de l’imitation de traits ou de quelconques techniques. Il provient d’une compréhension profonde de sa propre mission et de ses valeurs. Prenez le temps de réfléchir à ce qui vous motive profondément, les convictions que vous souhaitez défendre et à la manière dont vous souhaitez influencer le monde autour de vous. Lorsque vous parlez et agissez à partir de ce « capital intérieur » sincère, vous dégagez une authenticité et une énergie qui attirent naturellement les autres à vous. Dans un monde saturé de bruit et d’artifice, une authenticité ancrée dans l’intention sera certainement la clé du charisme du futur.

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