Femmes d’ambitions

Femmes d’ambitions

Femmes d’ambitions

Les femmes ont toujours été ambitieuses. C’est la manière dont la société perçoit cette ambition qui doit changer. En soutenant et en célébrant les ambitions des femmes, nous ne faisons pas seulement progresser la moitié de la population, nous faisons avancer l’humanité tout entière.

L’ambition n’a pas de genre …

« L’ambition était autrefois considérée comme le domaine des hommes. Aujourd’hui, elle appartient à tous ceux qui ont une vision. » – Elif Shafak

Lorsque j’étais enfant, j’ai un jour déclaré à ma mère mon ambition de devenir un jour directrice de ma propre entreprise. Sa réponse, empreinte de la pensée de l’époque, fut sans appel : « Ce n’est pas si simple ! ». Nous étions dans les années 70, une période où le féminisme se développait mais où de nombreuses femmes ne se préoccupaient pas d’ambition. Elles voulaient avoir d’abord des compétences reconnues et leur autonomie financière. Peu étaient les femmes encouragées à être ambitieuses de manière indépendante.

Les années 80 ont marqué un tournant, avec l’arrivée de femmes dans les médias et en politique, défendant le droit d’avoir des opinions propres et de se faire une place au sein de l’élite. Cependant, l’entrepreneuriat restait un domaine peu conseillé aux femmes, en particulier celles qui souhaitaient également mener une vie de famille épanouie.

Aujourd’hui, des millions de femmes ont non seulement franchi le pas de l’entrepreneuriat, mais ont également gravi tous les échelons professionnels et politiques. Ce parcours, bien que remarquable, est encore teinté de femmes confrontées dans leur quête d’épanouissement professionnel et personnel. Des chiffres le montrent : malgré ces avancées significatives, les femmes restent confrontées à un plafond de verre persistant dans de nombreux domaines.

Leadership féminin

… chaque individu a le droit de rêver grand.

Il est souvent dit que les femmes manquent d’ambition, préférant la sécurité à la prise de risque. Cependant, des études et des témoignages démontrent que ce n’est pas un manque d’ambition mais plutôt par manque d’opportunités et par crainte des jugements sociétaux.

Selon le rapport « Women in the Workplace 2021 » de McKinsey & Company et LeanIn.Org, les femmes, et en particulier les femmes de couleur, sont toujours sous-représentées à chaque échelon supérieur du management. Pour 100 hommes promus à des postes de management, seulement 85 de femmes le sont. De plus, l’écart de rémunération demeure un problème mondial. Le Global Gender Gap Report 2021 du World Economic Forum suggère que, au rythme actuel, il faudra encore 135.6 ans pour atteindre l’égalité des genres complète dans le monde.

Ces chiffres indiquent clairement que, bien que les femmes aient fait des progrès considérables en matière d’accès à l’éducation et au marché du travail, de nombreuses barrières systémiques à l’ambition féminine subsistent. L’ambition, dans le contexte des femmes leaders, se redéfinit non seulement comme la réalisation de soi et la réussite professionnelle, mais aussi comme la lutte pour l’égalité et la justice dans un environnement souvent inégal.

L’ambition ne devrait pas être uniquement fondée sur des critères quantifiables. Elle doit être vue comme une quête de croissance personnelle, de contribution à la société, et pas uniquement comme une échelle de réussite.

Des femmes cependant, avec leurs parcours variés, illustrent aujourd’hui une ambition qui dépasse le simple désir de réussite personnelle. Leur ambition englobe également un engagement profond en faveur de causes plus grandes qu’elles-mêmes, comme le bien-être mental, l’égalité dans le sport, et la liberté d’expression, etc.

Conclusion

Cela suggère que l’ambition féminine aujourd’hui est aussi une force motrice pour le changement social et la transformation des structures de pouvoir. En tant que société, reconnaître et soutenir cette forme d’ambition devient incontournable pour progresser vers une véritable égalité des sexes.

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Les fondements de la santé mentale des leaders

Les fondements de la santé mentale des leaders

Les fondements de la santé mentale des leaders

Longtemps tabou mais désormais incontournable : la santé mentale des dirigeants est un sujet qui revient au premier plan. Pourtant, les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon une étude menée par l’Institut de recherche Gallup, les leaders affichant un haut niveau de bien-être mental sont deux fois plus susceptibles d’être considérés comme efficaces par leurs employés. De plus, une enquête de Deloitte révèle que près de 90 % des dirigeants estiment que la santé mentale des leaders est essentielle à la réussite de leur entreprise.

Pourquoi est-ce si important ?

Un leader en bonne santé mentale est plus à même de prendre des décisions éclairées, de gérer le stress et de maintenir une communication ouverte avec son équipe. À l’inverse, un dirigeant en détresse peut involontairement créer un climat de tension, affectant la performance et l’engagement des collaborateurs.

Des signaux à ne pas ignorer

Il est crucial de reconnaître les signes avant-coureurs d’une détérioration de la santé mentale : fatigue chronique, irritabilité, isolement ou encore perte de motivation. Ces symptômes, s’ils ne sont pas pris en compte, peuvent mener à un épuisement professionnel, voire à un burn-out.

Et l’intelligence relationnelle dans tout ça ?

L’intelligence relationnelle n’est pas un luxe réservé aux interactions interpersonnelles : c’est une ressource directe pour la santé mentale des leaders.

Elle permet de :
✅ Sortir de l’isolement décisionnel,
✅ Mieux nommer ce qui pèse ou fragilise,
✅ Développer une écoute active (de soi et des autres),
✅ S’entourer d’alliés fiables,
✅ Installer des relations de confiance, même en tension.

Plus qu’un outil, l’iR agit comme un filet de sécurité psychologique et une boussole émotionnelle dans les périodes d’incertitude.
Elle renforce la lucidité intérieure… et protège des surcharges invisibles.

Comment agir concrètement ?

  • Instaurer une culture de l’écoute : encourager les échanges ouverts et bienveillants au sein de l’équipe.

  • Favoriser l’équilibre vie professionnelle/vie personnelle : respecter les temps de repos et promouvoir des horaires flexibles.

  • Proposer des ressources adaptées : mettre à disposition des outils ou des accompagnements pour gérer le stress et les émotions.

Un investissement stratégique

Prendre soin de la santé mentale des leaders n’est pas seulement une question de bien-être individuel. C’est un levier stratégique pour assurer la pérennité et la performance de l’organisation. Un dirigeant équilibré est plus à même de fédérer, d’innover et de conduire le changement avec sérénité.

Les risques de dérapages

Une étude menée par l’American Psychological Association a montré que les personnes présentant un niveau élevé de stress au travail étaient plus susceptibles de consommer de l’alcool de manière excessive. Cela suggère qu’il peut exister une corrélation entre le stress professionnel et l’abus d’alcool. De plus, une étude publiée dans le Journal of Addiction Medicine a examiné l’utilisation de médicaments sur ordonnance, tels que les calmants et les somnifères, chez les professionnels de la santé. Bien que cette étude ne se concentre pas spécifiquement sur les leaders, elle souligne les risques d’abus de médicaments liés à des niveaux élevés de stress et d’épuisement professionnel. Il est important de noter que ces chiffres ne sont pas spécifiques aux leaders, mais ils suggèrent que les comportements à risque, y compris les problèmes de drogue, d’alcool et d’abus de médicaments, peuvent être associés à l’épuisement professionnel et à la pression intense du rôle de leader. Il convient également de souligner que la prévention et la gestion de ces problèmes nécessitent des approches individuelles et organisationnelles. Les entreprises peuvent mettre en place des programmes de soutien à la santé mentale, offrir des ressources de bien-être, promouvoir une culture du travail équilibrée et créer un environnement propice à la communication ouverte et au soutien mutuel.

Conclusion

Plutôt que d’ajouter la santé mentale à la longue liste des priorités RH, il est peut-être temps de la considérer comme une base invisible mais essentielle du leadership contemporain. Dans un monde instable, les leaders ont besoin de clarté intérieure, de solidité émotionnelle et d’espaces de respiration pour rester lucides et porteurs de sens. C’est aussi reconnaître que la santé mentale n’est pas seulement une affaire individuelle : elle se construit collectivement, dans les relations, les postures managériales et les environnements de travail. Et si la vraie question n’était pas « comment éviter le burn-out » mais comment créer des conditions de vitalité durable pour celles et ceux qui portent les décisions ?

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Votre cerveau est votre premier levier de leadership

Votre cerveau est votre premier levier de leadership

Votre cerveau est votre premier levier de leadership

Et la bonne nouvelle : il peut évoluer, à tout âge.

leadership et neuroplasticité

Le vrai pouvoir d’un leader ? Sa capacité à se transformer durablement.

Le monde change vite. Très vite. Et face à cette accélération, de nombreux dirigeants se forment, lisent, apprennent. Mais apprendre ne suffit pas. Encore faut-il incarner ce qu’on apprend. C’est là que la neuroplasticité entre en jeu : la capacité du cerveau à se remodeler, à créer de nouvelles connexions, à abandonner d’anciens schémas. Autrement dit : à devenir un leader différent — pas seulement mieux informé, mais mieux structuré intérieurement.

Ce que la science confirme, et que la pratique révèle

On sait aujourd’hui que :

  • un comportement répété peut devenir une habitude solide en quelques semaines,

  • des exercices simples de conscience, de feedback, de respiration ou de lien à soi renforcent la flexibilité mentale,

  • la méditation, le mouvement, l’attention à ses émotions transforment notre rapport à l’autre.

Et cela change tout, parce que le leadership du XXIe siècle n’est pas une somme de compétences techniques. C’est une capacité à :
✔ réguler sa posture,
✔ écouter au bon niveau,
✔ décider sans rigidité,
✔ et transmettre une énergie claire à son équipe.

Intelligence relationnelle et plasticité mentale : un duo essentiel

Dans mes accompagnements, je constate chaque jour la même chose :

👉 Ce qui limite un leader, ce n’est pas le manque de connaissances.

👉 C’est un mode de fonctionnement relationnel figé.

La bonne nouvelle ? Ce fonctionnement, souvent appris très tôt (dans l’enfance, dans la culture d’entreprise, dans la pression sociale), peut évoluer. C’est justement ce que permet la neuroplasticité : reprogrammer en douceur, par l’expérience et l’attention, des façons plus justes de percevoir, de réagir, de s’ajuster.

C’est à ce niveau que le leadership devient transformationnel

Pas parce qu’il impressionne mais parce qu’il influence de l’intérieur. Un leader qui prend soin de ses circuits internes (stress, confiance, biais, routines mentales)
est un leader plus clair, plus relationnel, plus créatif. C’est ce dont nos organisations ont cruellement besoin.

En résumé

La neuroplasticité n’est pas un concept de neurosciences. C’est une boussole pour évoluer de l’intérieur et faire du lien à soi, un levier concret d’impact relationnel.

Et maintenant ?

Nous vivons une époque où la connaissance ne suffit plus. C’est la transformation intérieure qui devient décisive. Développer sa plasticité mentale, ce n’est pas seulement s’adapter : c’est se préparer à diriger autrement, avec plus de discernement, de présence et de justesse. Dans un monde qui nous pousse au contrôle, oser cultiver la souplesse de l’esprit et la qualité du lien devient un acte de leadership. Et si la vraie révolution n’était pas technologique…
mais relationnelle, neuronale et profondément humaine ?

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Comment garder une relation saine au pouvoir ?

Comment garder une relation saine au pouvoir ?

Comment garder une relation saine au pouvoir ?

Rester lucide, juste et relié… même quand on est au centre

pouvoir et leadership

Le pouvoir ne se résume pas à une fonction ou à une autorité.

C’est une mise à l’épreuve intérieure.

Il vous place au centre, vous donne l’initiative, l’exposition, la décision finale.

Mais il vous isole aussi.

Il teste votre lucidité.

Et parfois, il déforme votre rapport aux autres… et à vous-même.

Le pouvoir n’est pas un cadeau.

C’est un miroir. Et parfois, un piège.

1. Quand le pouvoir vous éloigne de vous-même

Même les leaders bien intentionnés peuvent glisser, lentement, dans une version d’eux-mêmes qu’ils ne reconnaissent plus.

Ils s’entendent moins.
Ils décident seuls.
Ils parlent plus qu’ils n’écoutent.
Surtout, ils n’apprennent plus.

Ces signes sont rarement identifiés comme des “signaux faibles de leadership”.

Pourtant, ils annoncent le début d’une rupture avec la réalité.

Un leader qui ne reçoit plus la vérité finit toujours par s’y heurter de plein fouet.

2. Trois symptômes d’un pouvoir mal régulé

  • Vous ne supportez plus qu’on vous contredise.
    Vous avez besoin d’avoir raison. Vous contrôlez plus que vous n’inspirez.

  • Les autres se taisent.
    Ils se protègent. Vous devenez “celui à ménager” plutôt que celui à qui l’on s’adresse avec courage.

  • Vous ne vous surprenez plus.
    Vous tournez en rond dans vos cercles, vos idées, vos routines. Vous avez quitté le terrain de la curiosité.

Si ces signes apparaissent, ce n’est pas le signe d’une faute morale. C’est le moment de réajuster votre relation au pouvoir.

3. L’humilité comme régulation active

Il ne s’agit d’une humilité factice ni d’une manière de douter de soi en permanence.

Il s’agit de rester traversable par le réel, même quand l’on est en position dominante.

C’est apprendre à dire « je ne sais pas », sans perdre son autorité.

C’est écouter pour comprendre, pas forcément pour répondre tout de suite.

C’est laisser d’autres voix enrichir la vôtre, sans vous sentir menacé.

C’est aussi accepter de ne pas avoir toujours le dernier mot.

Et de s’en réjouir.

4. Le vrai pouvoir d’un leader, c’est ce qu’il libère

À un certain niveau de maturité, le pouvoir cesse d’être ce qu’on possède.

Il devient ce qu’on sait transmettre, déléguer, distribuer.

Un leader conscient de cela :

  • crée des espaces où les autres osent dire ce qu’ils voient,

  • laisse ses collaborateurs décider lorsque c’est juste,

  • ne se pense pas « au-dessus »  mais « au service d’un dessein plus vaste ».

Ce pouvoir-là n’écrase pas. Il élève les autres.

Conclusion

La question n’est pas : “suis-je trop puissant ?”

Mais : “suis-je encore en lien avec ce que ce pouvoir me permet de faire émerger autour de moi ?”

Le leadership, à ce niveau, devient une forme de conscience.

Votre meilleure régulation, c’est votre capacité à rester dans l’écoute, la remise en question et le partage d’idées.

Le pouvoir ne vous grandit que si vous acceptez de ne pas en être prisonnier.

 

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Les secrets de notre cerveau pour résister à nos désirs les plus profonds

Les secrets de notre cerveau pour résister à nos désirs les plus profonds

Les secrets de notre cerveau pour résister à nos désirs les plus profonds

Êtes-vous à la hauteur… ou juste en train de vous en convaincre ? Face à un nouveau défi, même les leaders les plus expérimentés peuvent être rattrapés par le doute. Ce n’est pas un signe de faiblesse, mais une réaction bien humaine. Ce qui se joue alors ne relève pas uniquement de vos compétences… mais de votre rapport à vous-même, à la réussite, et au désir. Et si le vrai enjeu n’était pas d’être prêt, mais de savoir ce qui en vous vous fait parfois vaciller au moment d’agir ?

Défis et leadership

Ce que fait notre cerveau au moment du défi

Notre cerveau adore les débuts. La nouveauté stimule notre dopamine, cette molécule du désir et de l’anticipation. Elle nous pousse à agir, à rêver, à avancer. Mais voilà : une fois le défi en vue, une étrange bascule s’opère. L’élan initial peut laisser place à une forme d’auto-sabotage.

Pourquoi ? Parce que la dopamine ne récompense pas l’accomplissement, mais la quête. Une fois l’objectif trop proche ou trop réel, l’excitation retombe… et le doute s’installe. C’est à ce moment-là que surgissent des pensées parasites : « Suis-je vraiment prêt ? », « Est-ce que je mérite cette réussite ? », « Et si je décevais ? »

Quand le doute prend le pouvoir

Le cerveau, pour se protéger de l’inconnu, active alors des réflexes familiers mais limitants : comparaison, syndrome de l’imposteur, fuite vers d’autres projets ou fantasmes (« ce ne sera pas aussi bien que je l’imaginais », « ailleurs ce serait plus simple », etc.).

Ces réflexes ne sont pas toujours conscients. Ils créent des micro-sabotages, des retards, de fausses priorités, des perfectionnismes inutiles… Bref, tout ce qu’il faut pour rester « en chemin » sans jamais franchir le seuil.

👉Dans La  molécule de More, le Dr. Daniel Z. Lieberman explique que les experts qui ont étudié l’hormone ont découvert que nous sommes obsédés par les choses que nous désirons et blasés lorsque nous les obtenons. Ainsi des gens très motivés sur un projet, vont rarement jouir de leur succès. La dopamine ne procurerait pas le plaisir mais le « plaisir » de vouloir en avoir toujours plus.

3 leviers de retour à soi

1️⃣ Revenir à l’intention première
Pourquoi ce défi vous importait-il au départ ? Que cherchiez-vous à transformer, à faire évoluer ? Reconnecter à l’intention sincère permet de retrouver un fil conducteur, plus fort que les fluctuations de l’humeur ou du mental.

2️⃣ Accepter que la peur fait partie du chemin
Être leader, ce n’est pas ne jamais douter. C’est apprendre à ne pas se laisser diriger par ses doutes. La peur peut signaler une prise de risque juste. Elle ne signifie pas que vous êtes incapable, seulement que vous êtes vivant.e, impliqué.e, et que l’enjeu compte.

3️⃣ Mobiliser son intelligence relationnelle
C’est souvent au moment où tout semble flou qu’il est nécessaire de créer du lien, plutôt que de se refermer. S’ouvrir à un échange stratégique, solliciter un regard extérieur, partager un blocage… L’intelligence relationnelle, dans ces moments, permet de retrouver du discernement et de l’élan.

Et si le vrai défi, c’était de ne pas rester seul ?

Vous n’avez pas besoin d’être prêt à 100 % pour avancer. Vous avez besoin d’être aligné. Et ça, cela s’apprend. Prendre appui sur ses ressources, réguler ses doutes, retrouver une motivation authentique, réengager ses qualités de leader… cela demande parfois un accompagnement extérieur. Pas pour vous « motiver », mais pour vous réancrer dans ce que vous portez déjà.

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Cessez d’être autocritique

Cessez d’être autocritique

Cessez d’être autocritique

Quand l’exigence devient un piège

Selon une étude menée par la Fondation MMA en 2021, 58 % des dirigeants de TPE-PME déclarent ressentir un niveau de stress élevé. 17 % d’entre eux souffrent de troubles du sommeil liés à leur activité professionnelle. Cette pression constante, souvent alimentée par une autocritique sévère et un perfectionnisme exacerbé, peut conduire à l’épuisement professionnel. Les leaders en quête de performance et d’excellence, s’imposent des standards élevés, parfois au détriment de leur bien-être. Il est essentiel de reconnaître ces dynamiques pour prévenir les risques associés et promouvoir une approche plus équilibrée du leadership.

autocritique du leader

L’autocritique utile vs toxique

L’autocritique peut être saine lorsqu’elle permet de comprendre un échec, d’en tirer des apprentissages et d’ajuster son comportement. Dans ce cas, elle devient un levier de lucidité, de progression, et même de dépassement de soi,en particulier dans des projets longs où la motivation doit être entretenue. Lorsqu’elle tourne en boucle, sans issue, elle devient source de honte, de découragement, voire d’inhibition. Elle n’aide plus à avancer : elle use. C’est souvent le signe d’un déséquilibre plus profond entre les attentes que l’on se fixe, la perception de soi et les moyens de soutien dont on dispose.

Pourquoi les leaders sont-ils si vulnérables à l’autocritique ?

La posture de leader isole. Elle expose à la pression, à la solitude des décisions, à la peur de décevoir. Parfois, à force de vouloir bien faire, on finit par se juger sans mesure. Plus la tension monte, plus certains leaders deviennent durs envers eux-mêmes et pas seulement envers les autres. L’exigence, quand elle devient une stratégie de survie, se transforme en saboteur interne. Cela peut mener à des comportements excessifs : perfectionnisme, auto-surveillance permanente, culpabilité chronique ou frustration projetée sur l’équipe. Dans ces moments, ce n’est pas un manque de volonté qui empêche d’avancer : c’est un excès de pression interne, souvent inconscient.

Qui parle en nous quand on se juge si durement ?

Quand l’autocritique devient fréquente (plusieurs fois par jour), il est utile de s’arrêter et de s’interroger : quelle attente non satisfaite se cache derrière ? Que cherche-t-on, vraiment, en se reprochant sans cesse de ne pas « assez bien faire » ? Dans mon propre parcours, j’ai découvert que derrière mon besoin de perfection se trouvait une quête d’harmonie et de liberté créative. Tant que je ne l’avais pas identifiée, je compensais par un travail acharné, une intolérance à l’erreur et une exigence hors-sol, envers moi-même comme envers les autres. C’était épuisant. Ce que je refusais inconsciemment, c’était de reconnaître mes besoins véritables. Et vous, quelle est votre attente profonde ? Derrière le besoin de reconnaissance peut se cacher la peur de ne pas être à la hauteur. Derrière l’hypercontrôle, le besoin de se sentir en sécurité. Derrière la colère, parfois, un besoin de protection longtemps réprimé. Nommer ce besoin, c’est déjà commencer à relâcher la pression.

L’intelligence relationnelle : une voie de régulation

Ce que j’ai appris depuis, c’est que le simple fait de mieux se relier à soi permet d’adoucir cette voix intérieure qui juge et rabaisse.
L’intelligence relationnelle, bien au-delà de l’empathie ou de l’écoute, permet de créer un espace de compréhension mutuelle – avec soi d’abord, et qui rejaillit ensuite sur la relation avec les autres. Elle favorise une posture plus tempérée, plus lucide, moins réactive. Développer cette forme d’intelligence, c’est s’autoriser à ajuster son regard, à accueillir ses zones de vulnérabilité sans en faire des faiblesses. C’est aussi, paradoxalement, retrouver plus de puissance car elle est fondée sur une stabilité intérieure, et non sur un besoin de performance absolue.

Entraînez-vous

Ne nous cachons pas la face, la route peut être longue mais voici quelques astuces pour vous aider.

1️⃣ Évitez de généraliser
Non, tout le monde ne remarque pas vos doutes ou vos imperfections. L’autocritique amplifie souvent la perception d’être constamment jugé. Revenez à la réalité des faits : qui vous critique vraiment et sur quoi ? Souvent il s’agit de votre voix intérieure qui vous juge. Elle ne reflète rien d’autre que vos propres exigences.

2️⃣ Distinguez exigence et jugement
Être exigeant ne signifie pas être dur avec soi. Apprenez à identifier ce qui relève d’un désir d’amélioration sain et ce qui relève d’un jugement intérieur blessant. Notez ce que vous vous dites dans les moments de tension et demandez-vous : « Est-ce que je parlerais ainsi à quelqu’un que je respecte et queje souhaite encourager ? »

3️⃣ Réengagez-vous dans ce qui a du sens pour vous
L’autocritique s’apaise lorsque vous vous reconnectez à ce qui vous anime profondément. Plutôt que d’augmenter vos standards, revenez à vos intentions : pourquoi faites-vous ce que vous faites ? Quel projet vous inspire vraiment ? Ce recentrage permet de transformer une énergie dispersée ou négative, en mouvement aligné.

Conclusion

L’autocritique ne disparaît pas par la force de la volonté. Elle se transforme lorsque l’on ose poser un autre regard sur soi, sur ses attentes, ainsi que sur la manière dont on souhaite évoluer. Cette transformation ne se fait pas seul. Elle gagne en profondeur lorsqu’elle s’ancre dans un travail relationnel, une écoute guidée, un accompagnement respectueux de votre parcours et de vos ambitions.

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